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Le Centre d'Art Polyphonique de Corse
Dernière mise à jour : 30/05/2021

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En Corse, la multiplicité des initiatives en matière d’enseignement (écoles de musique et de chant associatives et municipales, groupes polyphoniques, ateliers en milieu scolaire), la naissance et le développement de nombreuses « chorales traditionnelles » explorant des répertoires sacrés et profanes, la notoriété de M. Jean-Paul Poletti, qui a fait de « Granitu Maggiore » puis du Choeur d’Hommes de Sartène des ensembles vocaux connus et distingués en Corse et hors de Corse, ont conduit les pouvoirs publics (Collectivité Territoriale de Corse et État dans le cadre du Contrat de Plan, Commune de Sartène) à reconnaître la nécessité, afin de structurer et de valoriser ces expériences, de favoriser la création d’un centre d’art polyphonique.

La Collectivité Territoriale de Corse a ainsi décidé de réhabiliter l’ancienne caserne « Monteynard », mise à disposition par la commune de Sartène, pour y installer ce centre.
A la suite de l’association « Granitu Maggiore » s’est créée, en 2000, une association « Centre d’art polyphonique de Corse » assurant la préfiguration du futur centre. Les bilans présentés par les responsables de l’association montrent que de nombreuses actions peuvent être mises en place au niveau régional afin de soutenir la pratique du chant choral dans une démarche d’ouverture et de qualité.

CAP

Avril 2011

cp

Décembre 2011

cap

Décembre 2013

Jean-Paul Poletti en grève de la faim

18 décembre 2013

Le chanteur et directeur artistique du centre d'art polyphonique a entamé ce mardi, une grève de la faim. Il entend ainsi protester contre la sanction financière signifiée par son employeur, la CTC, pour absences répétées au travail.

Jean-Paul Poletti rappelle que le CAP est toujours fermé au public à ce jour. Et qu'il assure de ce fait son activité artistique et professionnelle dans les anciens locaux, cours Soeur-Amélie. Si un terrain d'entente n'est pas trouvé, Jean-Paul Poletti envisage également de porter l'affaire devant les tribunaux.

Jean-Paul Poletti obtient la levée des sanctions de son employeur après 3 jours de grève de la faim

Le chanteur et directeur artistique du centre d'art polyphonique de Sartène, sanctionné par son employeur, la Collectivité territoriale de Corse, pour absences répétées au travail avait entamé une grève de la faim le 17 décembre.

Par Jean Crozier Publié le 20/12/2013

La sanction de la CTC a été suspendue jeudi 19 décembre par Paul Giacobbi après les interventions de plusieurs élus de Femu a Corsica. Une réunion doit être organisée fin janvier entre le directeur artistique du Cap et la CTC pour clarifier la situation.

François Alfonsi solidaire

Le peuple corse n'a pas le droit d'abandonner Jean Paul Poletti (sic) a déclaré, dans un communiqué en date du 19 décembre, le député européen François Alfonsi.

"Jean Paul Poletti - affirme dans son communiqué le député européen François Alfonsi- est victime d'une sanction disciplinaire tout à fait inacceptable. Les extravagances du dossier du Centre d'Art Polyphonique de Sartène, toujours fermé plusieurs années après son inauguration, ne sont en rien imputable à son directeur artistique !
J'ai pu vérifier, en allant au fond de son dossier fiscal, en liaison avec les responsables locaux de l'administration des finances, que ce n'est pas la première fois que Jean Paul Poletti est victime de comportements abusifs visant à le précariser et à le priver de ses droits.
Aussi, je lance un appel à la solidarité à son égard, car il est victime d'une profonde injustice, et au nom de tout ce que la Corse a reçu en partage grâce à son immense talent artistique".

Corsica Libera aussi​

Les élus Corsica Libera avaitt également apporté leur total soutien à Jean-Paul Poletti
Les élus nationalistes estiment que les revendications de Jean-Paul Poletti sont légitimes.

Jean-Paul Poletti avait entamé le 17 décembre dernier sa grève de la faim pour protester contre la sanction financière signifiée par son employeur, la CTC, pour absences répétées au travail. Il a mis fin à son jeûne le 19 décembre.

11 mars 2014

Communiqué de la CTC

« L’édition du 9 mars 2014 du quotidien Corse Matin, en marge d’un article consacré à Jean-Paul Poletti, aborde la situation du Centre d’Art Polyphonique.

L’encart fait état de la position du premier magistrat de la ville de Sartène, Monsieur Paul Quilichini, consécutivement à l’avis favorable rendu le 8 janvier 2014 par la commission de sécurité de l’arrondissement présidée par le Sous-Préfet de Sartène.

Celle-ci appelle de la part de la Collectivité Territoriale de Corse les précisions suivantes
Nonobstant les arguments avancés par le maire de la localité et contrairement à ce que l’intéressé affirme, les prescriptions mentionnées dans le procès-verbal de la commission considérée ne constituent pas un obstacle à l’ouverture au public de cet établissement.
Aussi, le maire de Sartène, pleinement compétent pour agir, pouvait, dès le 8 janvier dernier, prendre l’arrêté d’ouverture correspondant.

Par ailleurs, il y a lieu de préciser que les travaux préconisés par les membres de la commission et dont la réalisation ne conditionne en aucune manière l’ouverture de la structure, sont actuellement en cours d’achèvement et seront réceptionnés dans les prochains jours. »

Décembre 2014

CAP

Février 2015

CAP

Janvier 2016

cap

Juin 2016

ctc

22 décembre 2016

Quand l'argent public brûle les doigts. Centre d’art polyphonique : projet d’utilité « non » public

Par Ange François Istria--22 décembre 2016 à

Gilles Simeoni l’a résumé lors de sa visite du CAP en septembre dernier. « Lorsqu’on monte un projet, il faut penser aux dépenses d’investissement mais aussi aux dépenses de fonctionnement ».

Mais visiblement, pour le CAP, la réflexion n’a pas vraiment abouti... D’incohérences en imbroglio, l’outil qui devait être dédié à Sartène, à la Corse, et à la musique polyphonique, fait triste figure. Le centre découle à l’origine d’une association locale sartenaise, Granitu maggiore.

« Dès février 1990, l’état s’est aperçu du potentiel polyphonique qu’incarnait la ville », confie le directeur artistique et cheville ouvrière du centre, Jean-Paul Poletti. L’association locale est ensuite devenue « l’association centre d’art polyphonique de Corse ».

Antoine Mondoloni, actuel président de la CCI, était adjoint à la culture à la mairie de Sartène avant de devenir président de l’association du CAP de Corse de 2001 à 2011.

« Durant cette décennie d’activité, les subventions arrivaient tard dans l’année, le budget était étriqué, donc le centre fonctionnait mal. Néanmoins, nous parvenions à organiser un stage par mois. Dans la mesure où nous étions un CAP de la région Corse, la CTC a souhaité que l’outil s’institutionnalise ».

« Le changement de statut du centre lui a été fatal. Une activité culturelle ne peut pas s’organiser autour d’un service administratif », témoigne Toni Casalonga, ancien membre du conseil d’administration de l’association Centre d’art polyphonique de Corse, qui a démissionné lorsque celle-ci est passée dans les mains de la CTC, pour exprimer son désaccord. Une étude de faisabilité avait été réalisée dès 1993, approuvant la création du centre.

Les travaux ont ensuite fait l’objet de litiges (sur les marchés et les malfaçons) et le permis d’ouverture n’a pas été accordé. En 2011, une première inauguration est organisée sous la mandature de Paul Giacobbi, maissans certificat de conformité. « Donc le centre ne pouvait pas fonctionner. La commune a ensuite pris un arrêté pour ouvrir le centre », se remémore Bertrand d’Ortoli, chargé de la culture de la ville. Si, dès sa création, le centre s’est retrouvé verrouillé, des cours de chants étaient néanmoins assurés par Jean-Paul Poletti en dehors de la structure.

L’artistique mis au placard

C’est ensuite le personnel du centre qui a été pointé du doigt. En effet, sur six employés, Jean-Paul Poletti est le seul ayant des compétences artistiques. « Il serait judicieux de savoir si c’est un centre d’art polyphonique ou une réserve électorale », fustige le chargé à la culture de la ville. « L’administratif n’est pas là pour étouffer l’activité du centre. Ce sont les errements de la CTC qui ont conduit à l’immobilisme du centre ».

Si les fonds publics ont été menés en pure perte, le matériel électronique et musical stagne aussi depuis des années. Pour le directeur artistique, l’ancien exécutif est fautif. Il s’accorde pour dire que de 2011 à 2015, le personnel recruté n’avait pas le profil adéquat et les compétences requises. Mais selon lui, la question du statut du centre demeure capitale.

« Le CAP est un service de la région qui fonctionne avec une régie, donc toute décision le concernant est longue. Il faut lancer trois appels avant de pouvoir organiser un stage. La situation est invivable », souffle le directeur artistique. Josepha Giacometti, conseillère exécutive en charge de la culture, répond : « Si la forme juridique ne convient pas, elle peut être modifiée, mais je n’ai eu aucune plainte à ce sujet ». Le maire de la ville, Paul Quilichini, fait partie du conseil d’orientation et de programmation du CAP.

« Nous nous sommes réunis une seule fois, en 2014, déplore-t-il. Josepha Giacometti est venue au centre lors d’une visite protocolaire, elle a dit que ça allait fonctionner mais depuis, c’est le calme plat ».

Ainsi, des années après son ouverture, chaque acteur continue à se renvoyer la balle. Mais outre l’aspect artistique, ce sont aussi les retombées économiques du centre qui font cruellement défaut. En effet, cet outil aurait apporté un public, des visiteurs, des consommateurs dont la ville aurait grand besoin, en été comme hiver.

Régie ou association : un choix crucial

Du côté des artistes insulaires, le dépit est aussi manifeste. Pour Guy Dongradi, président des Jeunesses musicales de Méditerranée, qui a observé la non-évolution du CAP durant toutes ces années, le regret est immense.

« Regrouper l’artistique, c’est-à-dire le centre culturel (en liquidation judiciaire depuis septembre, ndlr) et le CAP dans le même bâtiment serait peut-être la solution », propose-t-il. Georges de Zerbi, chanteur et auteur, souligne la notion de volontarisme qui a entouré le centre : « La région voulait-elle vraiment l’outil ? ».

Josepha Giacometti tire aussi un triste constat quant à l’inertie du centre au fil des années. « Nous sommes dans l’attente d’un programme artistique qui devrait être présenté dans les prochains jours pour organiser un conseil d’orientation », rassure-t-elle. Cette dernière a réclamé un projet artistique dès juillet à Jean-Paul Poletti, que celui-ci n’a pas fourni, et qu’il devrait délivrer avant la fin novembre à la CTC et à la direction de la culture, pour qu’un conseil d’orientation soit organisé dans la foulée en décembre. « Pour ce qui est de l’accueil, de la sécurité, et des travaux, tout est opérationnel. La structure peut fonctionner ». Reste à savoir quand. Et comment.

 

Janvier 2017

fonds

cap

1er juin 2017

Le Centre d'art polyphonique de Sartène devrait (enfin !) ouvrir ses portes en Septembre


Rédigé par Ghjaseppu Poggioli le Jeudi 1 Juin 2017

Créé en 2012, le Centre d'art polyphonique de Sartène n'a jamais réellement fonctionné. Un rapport voté à l'unanimité jeudi à l'Assemblée valide sa réouverture dès le mois de septembre prochain. Néanmoins, Dominique Bucchini est sceptique : l'ancien maire de Sartène espère se tromper mais selon lui le chemin reste long avant que le centre soit pleinement opérationnel. Josépha Giacometti, conseillère exécutive en charge du dossier est quant à elle confiante. Elle précise toutefois que la mise en place des différents services du centre devrait être progressive.

Le rapport définit les grands axes artistiques à mettre en avant. Parallèlement, un projet de service détaille les objectifs et les différents moyens déployés.

Pour télécharger le rapport complet : cliquer ici.

Le centre d'art polyphonique qu'est ce que c'est ?

Le centre, ce sont cinq salles de musique équipées à l'acoustique différente, des pianos et instruments, du matériel neuf, un auditorium très peu utilisé, des dortoirs et 6 employés. Certains conservatoires de musiques sont moins bien dotés, mais tout cela n'a jamais correctement fonctionné.

Dominique Bucchini sceptique.

L'ancien maire de Sartène a suivi de près ce dossier. S'il a voté avec son groupe en faveur du rapport présenté jeudi, il émet cependant des doutes quant à l'ouverture effective du centre en septembre.

Témoignage de Dominique Bucchini, élu territorial et ancien maire de Sartène.

Réponse de Josépha Giacometti, Conseillère exécutive en charge du dossier.

Selon toute vraisemblance, l'option musique devrait être disponible à partir de la rentrée scolaire au lycée de Sartène, en seconde, puis jusqu'au bac L progressivement. La filière devrait pouvoir utiliser le centre.

Avril 2019

cap2019

Janvier 2020

thinktank

Septembre 2020

Mai 2021

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Mai 2022

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ATTEDDI IN I MEDIATECHI

25/05 - SARRA DI FARRU - Adultes : 17h30-19h30
09/06 - PRUPIÀ - Adultes : 14h30-16h30
11/06 - CUZZÀ - Enfants : 14h-15h ; Adolescents : 15h-16h ; Adultes : 16h30-18h30

U Centru d’Arti Pulifonicu di Corsica pruponi atteddi timatichi itiniranti d’iniziazioni à l’arti vucali tradiziunali è pupulari corsi. V’accuddaremu, strada facendu, par via di a reti di i mediatechi di Corsica pà un mumentu di spartera è di cuisioni.

L’ughjettivu di issu principiu d’amparera hè a scuparta di i nosci pratichi antichi par via di mezi piacevuli custituiti d’asircizii simplici è di ghjochi pulifonichi nant’à un ripartoriu spicificu di u rughjonu ò di u paesu cuncirnatu.

Le Centre d’Art Polyphonique de Corse propose des ateliers thématiques itinérants d’initiation aux arts vocaux traditionnels et populaires corses. Nous vous accueillerons, chemin faisant, à travers le réseau des médiathèques de Corse pour un moment de partage et de cohésion.

Cet apprentissage a pour objectif la découverte de nos pratiques ancestrales au moyen d’une approche ludique constituée d’exercices simples et de jeux polyphoniques avec comme support la découverte d’un répertoire spécifique de la région ou du village concerné.

Inscrivez-vous vite ! (Places limitées)

Inscription GRATUITE au : 04.20.03.95.50

 

 

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