U
SVEGLIU CALVESE
La Poudrière / Citadelle
BP 37
20260 CALVI
Tél : 04 95 65 23 57
Fax : 04 95 65 41 54
Mail : svegliu@gmail.com
Contrairement aux années précédentes, le concert d'ouverture du mardi 13 septembre aura lieu lui aussi à Calvi.
La réservation est ouverte !
Modalités de réservation :
- Vous pouvez réserver vos places par mail ou par téléphone. Les réservations sont valables jusqu’au jour du concert 16h00. Dans ce cas vous devez aller les régler et les retirer à la Poudrière (siège de l’association).
- Vous pouvez aussi adresser au Svegliu Calvese un règlement par virement ou par chèque. Dans ce cas, soit vous allez retirer vos billets à la Poudrière, soit ils seront à votre disposition à la caisse du concert.
Pour la réservation veuillez communiquer au Svegliu un numéro de téléphone.
HORAIRES ET TARIFS
21h30 : 23 € - Etudiant : 15 €
18h : 13 € / L’achat d’un billet pour le concert du soir, permet de bénéficier d’un tarif préférentiel d’un montant de 6 €, dans la limite des places disponibles
Abonnement (tous les concerts de 18h00 et de 21h30) : 105 €
Les concerts du samedi entre 15h30 et 18h00 sont gratuits.
Vous pouvez aussi consulter la page myspace des Rencontres :
http://www.myspace.com/rencontrescalvi
U Svegliu Calvese
La Poudrière BP 37
20260 Calvi
Tél : 04 95 65 23 57
Fax : 04 95 65 41 54
Mail : svegliu@gmail.com
Mardi 13 | 21h30 | Cathédrale | Doulce Mémoire (direction : Denis Raisin Dadre) Laudes (Confréries d'Orient et d'Occident) |
Mercredi 14 | 18h | Oratoire | A Filetta & Ensemble Conductus
(Corse/Italie) U cantu di l'acqua (création) |
21h30 | Cathédrale | Ensemble Dialogos
(Direction Katarina Livjanic) Abbo Abbas (Polyphonies françaises et anglaises de l'an mil) |
|
Jeudi 15 | 18 h | Oratoire | L'oiseau de feu (Musique persane et Poèmes mystiques d'Orient et d'Occident) |
21h30 | Cathédrale | Ensemble Imeri (Géorgie) | |
Vendredi 16 | 18 h | Oratoire | PVC Napoli Quartet
(direction : Carlo Faiello) Tamburi e Madonne (Naples - Italie) |
21h30 | Cathédrale | A Filetta et Daniele di Bonaventura
(bandonéon) Di Corsica Riposu, Requiem pour deux regards |
|
Samedi 17 | 15h30-18h | Cantu à
l'asgiu: Sidikiba Coulibaly Trio Le chant profond du Mandé - Mali, Francesca Breschi et Ettore Bonafe'(Italie) Il canto segreto degli alberi Carlo Faiello et PVC Napoli Quartet (Naples) Senza sole e senza luna, Zi Riccardino Esposito Abate, Riccardino Esposito Abate, Imma Argiento et Maurillio Taiani Ballo 'nccop' o tammuro |
|
18 h | Cathédrale | Spartimu (Corse) |
|
21h30 | Place d'Armes | Trio Joubran (Palestine) AsFâr Calusgiule à l'ultimu : clôture avec les participants aux Rencontres |
"Chi vede un fiume guarda il verso in cui scorre,
dove scende secondo la corrente.
Ma il futuro di un fiume è alla sorgente."
"Celui qui voit un fleuve regarde le versant sur lequel il s'écoule,
là où il descend selon le courant.
Mais le futur d'un fleuve est à sa source".
Erri de Luca in " E disse"
Edition Feltrinelli - I narratori - février 2011
Il advient souvent que le lecteur s'empare des mots que l'écrivain ou le poète lui a distillés…
L'auditeur fait de même avec les paroles d'une chanson.
Un vers, quelques mots: le public les absorbe et les faits siens.
L'écrivain, le poète ou le parolier ne savent pas quels sont les mots qui vont s'incruster, s'enchâsser dans la mémoire de celui qui aura reçu les généreuses semailles.
Parmi les grains jetés dans les sillons de nos âmes, certains vont germer et croître et se multiplier, parce qu'ils auront été nourris de nos émotions et de nos expériences.
Il en est ainsi des mots d'Erri de Luca, extraits du livre qu'il a consacré à Moïse.
Peu de rapport entre notre aventure et celle de l'homme que l'auteur qualifie de "premier alpiniste", face au Mont Sinaï.
Mais ces mots, ces quelques phrases qui expriment notre démarche: celle des hommes qui cherchent à la source, la lumière de leur avenir…
En avant-première des rencontres, nous avons participé ce soir au vernissage, animé par Orlando, des deux expositions "Pelle e Madonne" et "Vagabond'Arte, travail sur la terre crue".
"Pelle e Madonne", sur des photos de Silvio Siciliano, montre les fêtes de Naples autour de la construction des tammorre (tambours de peau), tandis que "Vagabond'Arte" est l'oeuvre de deux plasticiennes : Catherine Astolfi et Erka.
" A' u nostru cantu, quist'annu, li mancarà cum'è un surrisu : quellu di Giorgio di Costanzo, andatu si ne d'aprile scorsu."
Ces XXIIIes Rencontres sont dédiées à Giorgio qui s'en est allé en avril. Qu'il nous soit permis d'évoquer ici un souvenir personnel : j'ai fait la connaissance de Giorgio lors d'une séance de dédicaces à Bastia. Orlando et Giorgio avaient débarqué dans la librairie et nous avions longuement discuté littérature et théatre, et beaucoup ri aussi. Cette visite amicale m'avait profondément touché et c'est ce souvenir de Giorgio que je garderai.
Dans la Citadelle, nous retrouvons des têtes connues, habitués des Rencontres, membres du Svegliu, Ceccè, Jean-Luc... Et c'est le choc : Jean-Luc est aphone ! Espérons que sa voix revienne très vite, d'autant que, devant l'afflux de demandes, le concert de 18 h avec Conductus sera doublé !
On prend la file devant la Cathédrale, échangeons quelques blagues avec Orlando, et la Cathédrale se remplit peu à peu.
A Filetta ouvre ces XXIIIes Rencontres par trois chants : U Sipolcru, Agnus Dei et enfin, Sumiglia. On sent la tristesse infinie de Jean-Luc et on croise les doigts pour que sa voix revienne.
Dans sa brève élocution d'accueil, Jean-Claude dédie ces Rencontres à Giorgio di Costanzo, avec une pensée aussi pour Dominique Bianconi qui s'est malencontreusement cassé la jambe à la Poudrière deux jours auparavant.
Une procession fait son entrée dans la Cathédrale : c'est Doulce Mémoire chantant "Io ti vengo, Giesu, drieto".
Ce groupe porté par la Région Centre donne ce soir un spectacle fondé sur la rencontre a priori improbable entre les laudes italiennes du XVIe siècle et les chants des confréries musulmanes de tradition persane.
A la procession catholique au son étonnant des doulçaines succède donc "Djânam, Djânam" introduit par la târ de Nader Aghakhani.
Le chant de Taghi Akhbari s'élève, accompagné du zarb de Bruno Caillat, et l'on est, comme les fidèles, emporté par la puissance et le rythme de ces mélodies.
De même que les confréries catholiques visaient à entraîner les fidèles dans une relation quasi physique avec la musique (procédé "limite" pour l'Eglise de l'époque qui se méfiait de l'extase et de la transe), les confréries musulmanes ou tariqas répétaient jusqu'à la transe des formules mélodiques simples. On comprend ici la démarche de Denis Raisin Darde : montrer l'étonnante parenté d'organisation et de rituels entre les confréries musulmanes et chrétiennes.
Pari difficile, mais pari réussi, un concert passionnant de bout en bout, avec deux magnifiques chanteuses, Véronique Bourin et Clara Coutouly.
Enorme succès pour cette formation qui revient pour un rappel assez décapant : un chant de la Contre-Réforme destiné à susciter la crainte de la mort chez les fidèles, mais composé à partir d'un chant populaire de carnaval, au texte d'origine plutôt obscène !
Le premier 18 h de ces XXIIIes Rencontres était consacré au concert "U cantu di l'acqua", fruit de la rencontre (une de plus !) entre A Filetta et l'Ensemble Conductus.
Ce programme prometteur affichait complet, forçant les organisateurs et les artistes à se produire deux fois successives dans l'Oratoire pour répondre à la demande !
Après deux rencontres en mai 2009 en Italie puis en octobre 2010 à Pigna, les deux ensembles ont poursuivi leur collaboration sur le thème de l'eau.
Une rencontre aux couleurs inédites, avec, pour la première fois me semble-t-il, des créations spécifiques de Marcello Fera à côté de recréations de L'Invitu, de U Furore et du Cantu di l'Acqua.
Enorme succès auprès du public (nous assistions au premier concert mais le deuxième fut aussi apprécié) pour cette collaboration dont Jean-Claude Acquaviva nous dira plus tard dans la soirée que cette rencontre avec les cordes, qui crée beaucoup d'espace pour les voix, est l'une des plus fructueuses que le groupe ait faites.
Le temps de se restaurer un peu et on refait la queue devant la Cathédrale cette fois pour le concert du soir. Au programme : Abbo Abbas, polyphonies de l'an mil par l'ensemble Dialogos. Mais avant cela, nos amis d'A Filetta nous offrirent un moment magnifique. Cela commence par un A l'Alivetu d'une intensité stupéfiante, suivi d'un beau Kyrie, et enfin une Paghjella di l'impiccati bouleversante.
Même quand on connaît parfaitement ces chants, on est à chaque fois pris par l'émotion. Et ce soir celle-ci était d'une intensité encore plus forte que d'habitude.
Après ce moment extraordinaire, j'avoue avoir eu quelque difficulté à entrer dans l'univers de ces polyphonies médiévales. Mais bientôt la magie de ces quatre magnifiques voix opère. Ce programme était en fait une sorte d'investigation autour des premières polyphonies occidentales, entre communauté de Fleury et cathédrale de Winchester. Dialogos propose ici une création musicale dans laquelle des musiques du Xe siècle dialoguent avec des improvisations dans le style des chantres médiévaux, pour finir sur la description du meurtre d'Abbon, abbé de Fleury assassiné d'un coup de lance en 1004.
Une musique très savante exigeant une grande concentration tant de la part des interprètes - Katarina Livjanic qui dirige l'ensemble, Clara Coutouly déjà vue la veille avec Doulce Mémoire, Els Janssens-Vanmunster et Aurore Tillac, toutes excellentes - que des spectateurs.
Le temps estival se maintient, et l'Oratoire est une véritable fournaise malgré les efforts des organisateurs pour aérer ce bel endroit. Mais les conditions climatiques sont vite oubliées à l'écoute de cet Oiseau de feu proposé par Gérard Kurdjian, avec Taghi Akhbari au chant, Hassan Tabar au santour (sorte de cymballum iranien) et Bijane Chemirami au zarb et au daf (percussions). Le thème : les traditions mystiques qui, au-delà des dogmes religieux, unissent les hommes. Gérard Kurdjian avait sélectionné des textes des Pères du désert, de Saint Augustin, de Saint François d'Assise, de Saint Jean de la Croix côté chrétien et de l'émir Abdel Qader, de Djalleleddin Rümi, de Mansour Hallaj pour composer ce beau programme. A partir de ces textes dits par Gérard Kurdjian, les sonorités cristallines du santour, le chant de Taghi Akhbari et les percussions magnifiques de Bijane Chemirami tissaient un dialogue passionnant. On aurait aimé prolonger l'échange mais le 21h30 approchait...
Et quel concert ! On connaissait les Voix de Géorgie, mais l'Ensemble Imeri est le digne continuateur de ce groupe mythique. D'ailleurs, ce groupe est dirigé par Robert Gogolashvili, ancien des Voix de Géorgie qui a créé ce groupe en 2006 avec des chanteurs tous originaires de la région d'Imereti, à l'est de la Géorgie. Un concert phénoménal où l'on a pu apprécier la puissance des voix géorgiennes mais aussi leur délicatesse sans oublier un étonnant flûtiste.
Pour clôre le concert, le groupe a offert au public un bouleversant "Anniversariu di Minetta", déclenchant une immense ovation, et quand les chanteurs d'A Filetta les ont rejoints pour un Alilo d'anthologie, ce fut le délire !
Intense émotion à l'entrée de Robert Gogolashvili, embrassades entre Corses et Géorgiens... Le public debout a longuement acclamé les deux ensembles.
En ouverture, A Filetta nous avait offert un Stabat Mater, Ùn nu a sò tiré de Pessoassion et enfin La folie du cardinal. Quelle soirée !
Voici Alilo, chanté par A Filetta et Imeri !
Toujours la chaleur sur Calvi. A l'Oratoire, le 18 h est consacré au PVC Napoli Quartet. Sous ce nom énigmatique, aucune référence à un matériau omniprésent mais tout simplement : "Pelle Voci Corde". Des peaux, des voix et des cordes, celles de Carlo Faiello (voix, guitare, chitarra battente et tammorra), d'Imma Argiento (voix, tammorra et tamburello), de Maurillio Taiani (voix, chitarra battente et tammorra), de Pasquale Nocerino (violon, voix et tammorra) et de Francesco Di Vicino (voix, guitare et tammorra).
Carlo Faiello a fait partie de la mythique Nuova Compagnia di Canto Popolare avant de travailler avec Orlando Forioso sur le spectacle Napoli Decameron. Le concert de ce soir est enthousiasmant. le rythme de tarentelle martelé par la tammorra incite à la transe et à la danse. D'ailleurs, à la fin du concert, un spectateur s'empare d'une tammorra et rejoint le groupe sur la scène !
On attend avec impatience le rendez-vous de demain au Bastion Malfetanu pour un Tra il sole e la luna en plein air !
La Cathédrale est archi-bondée pour le très attendu Requiem d'A Filetta. Bonne nouvelle : Jean-Luc va mieux, on s'en rend compte dès la magnifique introduction du Miserere. C'était la troisième fois que j'entendais ce Requiem cette année ; à chaque écoute on apprécie davantage cette oeuvre exigeante et les interventions d'une extrême pertinence de Daniele di Bonaventura qui est désormais comme le neuvième membre d'A Filetta tant son intégration est naturelle. Les plus de 300 personnes présentes ont manifestement apprécié cette oeuvre malgré son austérité et la complexité de l'écriture. Le public aussi a parfois du talent !
Une journée très chargée nous attend. Après le traditionnel repas des amis (au train où vont les choses, nous devrons bientôt réserver le restaurant entier !), la traditionnelle séquence "Cantu à l'asgiu" dans la Citadelle nous a d'abord conduits à l'Oratoire pour entendre le duo composé de Francesca Breschi et Ettore Bonafè pour Il canto segreto degli alberi.
Puis nous étions guidés vers la Place du Tribunal où nous attendaient Vincent Zanetti, Sidikiba Coulibaly et Samba Diabaté pour nous faire entendre le chant profond des chasseurs du Mandé. Cette zone sud du Mali conserve de nombreuses traditions notamment celle des confréries de chasseurs qui occupe une grande place dans la vie spirituelle, culturelle et sociale des campagnes maliennes. Et le chant a un rôle très important, notamment pédagogique voire politique. Les thèmes sont universels : le respect de l'environnement, le problème de la vente des terres...
Autour de Sidikiba Coulibaly, chanteur s'accompagnant du traditionnel simbi (harpe-luth), on retrouve aux percussions et à la guitare Vincent Zanetti, musicologue et producteur d'une excellente émission sur les musiques du monde sur Radio Suisse Romande ainsi que Samba Diabaté à la guitare et au jeli n'goni.
Encore un chant ou deux et c'est Daniele di Bonaventura qui fait son entrée.
Daniele aussi est fascinant. On est immédiatement emporté par sa musique, on a envie de bouger et de chantonner comme lui. Un mini concert (un quart d'heure seulement) pour un immense artiste.
A 18 h, c'est dans la Cathédrale que se produit le groupe Spartimu composé de Frédéric Vesperini, Laurent Boulet, Grégory et Pierre-Dominique Innocenti et Philippe Loret.
Je connaissais ce jeune groupe (créé en 2006) par le disque et par des contacts avec son créateur, Frédéric Vesperini, mais je n'avais pas encore eu l'occasion de le découvrir en concert.
Ce bel ensemble se consacre principalement à la polyphonie traditionnelle, notamment à celle du sud de la Corse.
Il s'intéresse aussi à d'autres traditions, en particulier le chant de Géorgie auquel il voue une vraie passion.
Ce soir le programme était prioritairement corse, avec néanmoins un chant sarde (A me Brunetta), un chant chilien de Quilapayun et deux chants géorgiens.
Le groupe a également rendu un bel hommage au groupe A Filetta avec le Kyrie et Ghmerto. Un concert très réussi, un groupe à suivre !
Au sortir de la cathédrale, nous rejoignons le Bastion Malfetanu pour retrouver Carlo Faiello et son PVC Quartet. Et là, on danse ! C'est vraiment la fête dans la Citadelle, et le meilleur reste à venir...
PVC Quartet
© J.C. Casanova
On reprend quelques forces à l'Altu, et on se dirige, qui vers la Cathédrale, qui vers l'Oratoire. En effet, tous les spectacles sont doublés, permettant à tous les spectateurs de voir tous les artistes. Nous avions choisi l'Oratoire où le trio Joubran fait son entrée. Composé des frères Samir, Wissam et Adrian Joubran, ce trio est l'héritier de quatre générations de luthiers palestiniens. Il propose une musique magnifique où les trois ouds, accompagnés des percussions de Yousef Hbeisch, s'entrecroisent et se répondent dans de lumineuses improvisations.
Trio Joubran
© J.C. Casanova
A Filetta avec le Trio Joubran
© J.C. Casanova
Dhafer Youssef et le Trio Joubran
© J.C. Casanova
Dhafer Youssef
© J.C. Casanova
Samir prend la parole en anglais pour évoquer l'actualité autour de la reconnaissance de l'Etat palestinien et pour dire combien ils aimeraient être des musiciens "normaux", dotés d'une nationalité. Un autre morceau, puis Samir annonce une surprise : Dhafer Youssef est là ! Mais c'est d'abord A Filetta qui fait son entrée. Jean-Claude donne la note, et les trois luths tissent un cadre pour un U Sipolcru inédit. Nos sept amis quittent l'Oratoire, et Dhafer Youssef fait son entrée sous les acclamations. Deux morceaux avec le trio palestinien donnent un aperçu de sa voix étonnante.
Dhafer Youssef et le Trio Joubran
© J.C. Casanova
Le public debout acclame le chanteur tunisien et les quatre palestiniens qui laissent place au final.
Les participants des deux dernières journées vont se succéder : Francesca Breschi, Manu Théron et Maria Zaharia, le PVC Quartet, le Coulibaly Trio, Daniele di Bonaventura pour quelques tangos.
Daniele Di Bonaventura
© J.C. Casanova
Enfin, il revenait - du moins à l'Oratoire - à l'Ensemble Imeri de clôturer les Rencontres, rejoint pour un morceau par Jean-Luc, dont la voix est visiblement de retour !
Pendant ce temps, dans la Cathédrale...
A l'Oratoire, Orlando clôt les Rencontres 2011...
Les XXIIIes Rencontres s'achèvent. Mais une autre surprise nous a été préparée par le Svegliu : sur la Place d'Armes, pour fêter les 30 ans de l'association, un pot nous attend. Gâteau d'anniversaire, vin blanc et eau sont offerts à tous les participants, ce qui nous permet de prolonger encore cette soirée.
Personne n'est pressé d'aller se coucherr, au contraire : chacun voudrait prolonger ces moments magiques, qui constituent comme une parenthèse enchantée dans un quotidien souvent stressant. On trinque, on discute, on s'embrasse, on se donne rendez-vous à l'an prochain, aux XXIVes Rencontres, qui se dérouleront du 11 au 15 septembre 2012.
Pour conclure par un bref bilan, je dirais que cette édition qui, sur le papier, semblait peut-être un peu moins attractive que certaines années, s'est révélée une cuvée exceptionnelle à tous points de vue.
Si le programme des premiers concerts était relativement austère, la suite a été pleine de gaité et de rythme. Autour du thème central du dialogue et du rapprochement des mondes chrétien et musulman, ces journées répondaient pleinement au souhait toujours réaffirmé des organisateurs d'offrir des rencontres de fraternité musicale et poétique. Humaines tout simplement.
En outre, l'organisation était parfaite.
Aucune bousculade devant les lieux de concert, des files d'attente bien organisées, des bénévoles aux petits soins pour les spectateurs.
Cette fois, pas de choix déchirant à opérer entre animations du samedi : chacun a pu voir tous les artistes.
Un grand merci à toutes et à tous, en particulier à Orlando, qui nous a accompagnés de sa verve et de sa gentillesse tout au long de ces soirées.
La galerie de mes photos des Rencontres 2011 est en ligne -------> ici.
A l'occasion des 30 ans du Svegliu Calvese, pendant les Rencontres les murs de la Citadelle étaient décorés de magnifiques photos prises par Jean-Marie Colonna lors des précédentes éditions. Voici quelques images de cette belle initiative.
Et il y avait aussi l'atelier de fabrication de tammorre !
Source : Corse Matin du 13 septembre 2011
Source : Corse Matin du 15 septembre 2011Source : www.corsenetinfos.fr
Source : Corse Matin du 16 septembre 2011
Source : Corse Matin du 17 septembre 2011
Source : Corse Matin du 13 septembre 2011
Source : Corse Matin du 18 septembre 2011
Et voici le film des Rencontres (Films du Tourbillon) :
(merci à Max pour ses explications)
1996 : 10 au
14 septembre
1997 : 16 au
20 septembre
1998 : 14 au
18 septembre
1999 : 14 au
18 septembre
2000 : 12 au
16 septembre
2001 : 11 au
15 septembre
2002 : 10 au
14 septembre
2003 : 16 au
20 septembre
2004 : 14 au
18 septembre
2005 : 13 au
17 septembre
2006 : 12 au 16 septembre
2007 : 11 au 15 septembre
2008 : 09 au 13 septembre
2009 : 15 au 19 septembre
2010 : 14 au 18 septembre
2011 : 13 au 17 septembre
2012 : 11 au 15 septembre
2013 : 10 au 14 septembre
2014 : 11 au 15 septembre
2015 : 15 au 19 septembre
2016 : 13 au 17 septembre
2017 : 12 au 16 septembre
2018 : 11 au 15 septembre
2019 : 10 au 14 septembre
2020 : 15 au 19 septembre
2021 : 14 au 18 septembre
2022 : 13 au 17 septembre
2023 : 12 au 16 septembre
2024 : 10 au 14 septembre
2025 : 16 au 20 septembre
2026 : 15 au 19 septembre
2027 : 14 au 18 septembre
2028 : 12 au 16 septembre
2029 : 11 au 15 septembre
2030 : 10 au 14 septembre
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