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A propos

 

Comme je l'indique sur la page principale, j'ai de multiples passions qui s'enchevêtrent : j'aime la Corse et sa musique, la randonnée et je suis depuis très longtemps un passionné de photo. De ce fait les photos de Corse et les photos de concerts représentent une part importante de cette galerie. Mais pas seulement : j'aime aussi les voyages, la nature et le théâtre.
En résumé, je pratique surtout de la photo de voyage ou de paysage, ainsi que celle de concerts.

 

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Mon matériel

 

J'ai commencé la photo avec un Instamatic Kodak, puis mon premier reflex 24x36 fut un Zenit E. J'ai eu aussi un 6x6 Yashica.
Puis je me suis équipé en Canon : d'abord un FT, puis un EF, et enfin un A1 et un T70. Je suis passé ensuite des optiques FD aux EOS avec un EOS300. Jusqu'à ce que je me décide enfin, après bien des réticences, à passer au numérique. Un petit compact Olympus pour commencer, puis un Lumix compact. Les photos étaient bonnes mais le plaisir de la photo n'était plus là. Je me suis alors équipé d'un réflex Pentax, qui m'a donné de bons résultats mais était encombrant et très bruyant. Rédhibitoire en concert !

Prenant beaucoup de photos de spectacles, j'ai vite renoncé au reflex à cause du bruit du déclenchement. Les compacts "standard" tels que mon Lumix TZ5 ont vite montré leurs limites, surtout en faible lumière, avec une montée du "bruit" numérique, conséquence de leur capteur minuscule. J'ai alors découvert les hybrides, avec la série G de Lumix qui me rappelle les reflex, le poids et l'encombrement en moins. Je me suis donc orienté vers la série G avec l'acquisition d'un G1 doté de deux zooms. La qualité est meilleure mais... les premiers modèles de la série G n'étaient pas silencieux ! Malgré l'absence de miroir, l'obturateur fait un déclic nettement audible. J'ai alors craqué pour un compact "expert", un LX5, capable de prendre des photos pas trop bruitées en basse lumière. Cet appareil se révèle excellent à la condition expresse d'être très près de la scène. En effet, son zoom est lumineux mais n'a pas une amplitude importante.
Enfin, Panasonic a inventé l'obturateur électronique ! Le G5 (et les modèles suivants : G6, G7, G80...) est, si on met en service l'obturateur électronique, totalement silencieux. Il accepte évidemment les optiques du G1 (ainsi que les objectifs Olympus). J'ai ajouté aux deux zooms un "pancake" fixe de 20 mm au "piqué" excellent et récemment un 30 mm macro. Et j'ai complété le tout avec un GF5 puis par un second G5.
A la suite d'un petit bain inattendu, j'ai dû remplacer l'un de mes G5 par un G6, et j'ai remplacé le zoom "série" 14-42 par un zoom 14-140 récemment complété par un 100-300..

Puis j'ai remplacé le G5 par un G80. Et enfin, j'ai remplacé le lX5 par un LX100.

Evidemment, je n'utilise pas tous ces appareils simultanément. Je choisis mon matériel en fonction de mes activités. Il est souvent pratique de prendre le G80 et le G6, chacun équipé d'un zoom. Bien sûr, c'est un peu encombrant, mais cela évite de changer d'objectif tout en disposant de toute la gamme des focales, avec une très bonne qualité d'image. Le LX100 est un appareil presque universel. Il est très pratique quand on ne veut pas se charger et également en photo de spectacle à condition d'être assez près..

matos
Avant...
maintenant

Et maintenant...

Panasonic G1

G1

 

Prise en mains

Le G1 est un appareil assez compact, mais la préhension est plutôt bonne. L'écran large (format 3/2) est très agréablement défini et pivote dans tous les sens, permettant d'envisager les angles de prise de vues les plus inhabituels. Sur le dessus, on note la présence de commutateurs pour le mode de mise au point (autofocus simple, autofocus continu ou manuelle) et pour la rafale et le retardateur, un bon point. Un bouton appelle le «menu rapide» qui permettra de modifier la plupart des réglages de prise de vues, et le classique barillet de sélection des modes est là, avec les classiques modes scènes et PSAM et une position iA. Cet «Intelligent Auto» permet, comme sur les compacts et bridges de Panasonic, de laisser l'appareil reconnaître la scène et sélectionner lui-même le mode approprié : portrait, paysage, sport, nocturne etc. À l'usage, cela s'avère extrêmement efficace, au point que l'on se surprend à oublier les modes semi-manuels.

L'autofocus est très rapide en pleine lumière comme en faible éclairage. Cependant, l'autofocus continu en mode rafale est, lui, légèrement en retrait, surtout si on lui donne la priorité sur la prise de vues .

Qualité d'image

La sensibilité est légèrement en retrait des meilleurs reflex experts, mais la qualité demeure excellente jusqu'à 800 iso et acceptable à 1600 iso. À 3200 iso, les choses se gâtent et, surtout, le bruit apparaît en «bandes» assez peu esthétiques. Le G1 est cependant nettement meilleur que les compacts et bridges. En outre, la stabilisation très efficace lui permet de rester très souvent à 400 iso même dans des conditions très sombres.

Les couleurs sont flatteuses, avec notamment une saturation par défaut assez poussée qui donne des images assez «claquantes». La balance des blancs automatique fonctionne assez bien, laissant comme à l'ordinaire une dominante très chaude aux photos sous éclairage incandescent. Sous éclairage un peu plus chaud, type tungstène, on retrouve vite un rendu beaucoup plus neutre et, dans l'ensemble, cela reste toujours assez naturel.

Le G1 est un bon appareil auquel on ne peut reprocher que la présence d'un obturateur mécanique. Sur un appareil dont la raison d'être est de rompre avec la mécanique, l'obturateur à lames devient anachronique. Sans lui, il aurait été envisageable de faire un appareil entièrement silencieux.

Le viseur du G1 atteint la définition SVGA : 480 000 pixels. Pour cela, il affiche vraiment 480 000 points, mais ceux-ci sont alternativement rouges, verts et bleus, la persistance rétinienne recomposant l'image complète. Le gain en résolution est stupéfiant : il est impossible de discerner les pixels. La mise au point manuelle est donc parfaitement envisageable, comme avec un reflex doté d'un bon viseur, et ce d'autant plus que le G1 zoome dans l'image pour aider à trouver le point de netteté.

Restent deux défauts potentiels. Le premier est le retard à l'affichage. Pour le réduire, Panasonic a accru à 60 Hz la fréquence de rafraîchissement de son viseur. Le résultat est concluant : il devient assez facile de suivre une voiture à pleine vitesse ou un oiseau en vol. On n'atteint pas tout à fait l'instantanéité d'une visée optique, mais le retard est à peine perceptible et nullement gênant.

Le second problème est commun aux projecteurs DLP, qui eux aussi affichent les trois couleurs en alternance : lorsque l'oeil de l'observateur bouge, les images rouge, verte et bleue ne sont plus superposées, occasionnant des lignes colorées désagréables. Certains utilisateurs ne le supportent pas, d'autres y sont totalement insensibles. En fait, la plupart des gens n'y verront pas de gêne majeure.

Points forts :

  • Concept original et novateur
  • Viseur et écran de haut niveau
  • Automatismes performants
  • Objectifs interchangeables
  • Qualité d'image jusqu'à 800 iso

Points faibles :

  • Bruit passé 1600 iso
  • Pas de vidéo
  • Bruit de l'obturateur mécanique
  • Rupture pas totalement assumée
  • Prix
Panasonic Lumix G5

g5

Avec le G5 Panasonic sort enfin un appareil entièrement silencieux : le Lumix G5 est en effet le premier µ4/3 capable de prendre des photos sans aucun mouvement mécanique — et donc dans un parfait silence grâce à son obturateur électronique.

Prise en mains

Le G5 retrouve, comme sur le G2, une vraie poignée avec le déclencheur au bout, accessible sans devoir replier l'index vers le haut. Il intègre aussi un nouveau basculeur, juste derrière le déclencheur. Il sert à piloter le zoom des objectifs motorisés (comme les 14-42 mm et 45-175 mm "X", ou le le 12-50 mm d'Olympus), ce qui peut être pratique lorsqu'on tient l'appareil à une seule main. Avec un objectif à zoom mécanique ou une focale fixe, le basculeur sert simplement à corriger l'exposition (en mode M, il règle l'ouverture). Petit regret : sachant que la correction d'exposition est de toute façon accessible d'un clic sur la molette arrière, pourquoi ne pas avoir attribué à ce basculeur d'autres réglages (loupe de mise au point manuelle, balance des blancs...) ?
Le G5 est aussi doté d'un bouton de correction d'exposition et d'un détecteur d'œil permettant de basculer automatiquement de l'écran au viseur. Il est également possible de recycler la touche LVF/LCD, qui devient une touche fonction supplémentaire : le G5 en compte donc trois physiques et deux sur l'écran, permettant des accès directs à pas moins de cinq réglages de son choix.

L'écran est tactile et orientable. L'interface évolue peu, et il est toujours totalement facultatif d'utiliser le tactile : on peut pointer sur l'écran ou naviguer avec le trèfle. L'écran n'est pas exemplaire : il grille un peu les hautes lumières, souffre d'un affichage excessivement froid et ses couleurs sont approximatives. Mieux vaudra donc ne pas s'en servir pour faire un réglage fin de balance des blancs par exemple... De plus, à la longue il y a un peu de jeu dans les charnières, a priori sans conséquence.

Le viseur est correctement défini, mais affiche toujours les couleurs séquentiellement : ceux qui sont sensibles aux "effets arc-en-ciel" seront donc gênés. En outre, le contraste est un peu faible, loin du viseur du Nex-7 ou de certains Olympus.

La principale nouveauté est donc l'obturation entièrement électronique. Celle-ci permet au G5 de prendre des photos dans un silence complet, comme les appareils compacts, au prix de quelques limitations techniques : en particulier, le flash devient inutilisable. Attention : dans certaines conditions d'éclairage artificiel (tubes fluorescents), on peut constater des rayures colorées horizontales.

Qualité des images

Sur le papier, le Panasonic G5 monte à 12800 iso, mais en pratique, dès 6400 iso la perte de piqué est visible. De toutes façons au delà d'une certaine limite on doit choisir entre le bruit et le piqué...

Vidéo

Le G5 filme naturellement en Full HD et monte jusqu'à 60 images par seconde : la fluidité est alors irréprochable, même s'il vaut mieux avoir un ordinateur assez récent pour restituer correctement un tel flux de données. L'image est piquée, agréablement contrastée et le fourmillement est fort bien contenu. L'autofocus est efficace et on peut piloter la mise au point pendant l'enregistrement en pointant sur l'écran.

La prise de son est assez agréable, avec une stéréo bien audible et une restitution correcte. On n'atteint pas la qualité d'un caméscope, mais c'est tout à fait acceptable. Malheureusement, le G5 ne dispose pas d'entrée micro.

Points forts

Personnalisations de l'interface (5 touches Fn, menu rapide...).
Écran tactile orientable.
Possibilité de photographier en silence.
Excellente qualité d'image jusqu'à 1600 ISO, encore très correcte à 3200 ISO.
Mode vidéo 1080p à 60 i/s.

Points faibles

Autonomie toujours limitée.
Viseur terne et affichage séquentiel des couleurs.
Limitations en mode silencieux (flash interdit).
Bridage du mode vidéo (pas de prise micro ni de mode manuel).

Panasonic Lumix G6

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Pour remplacer un G5 après un bain fatal, j'ai fait l'acquisition d'un G6, appareil très proche du G5. Les principales différences proposées par le Panasonic G6 par rapport au G5 sont :

  • un nouveau capteur de 16Mpx ;
  • un processeur Venus Engine amélioré, censé améliorer la gestion du bruit dans les hautes sensibilités ;
  • un nouveau système « Low-Light AF », pour améliorer la mise au point en situation de faible luminosité ;
  • la limite ISO maximum est portée à 25 600 ISO ;
  • un nouveau viseur électronique de type OLED 1,440 millions de points ;
  • la résolution améliorée de l’écran de 3″tactile et orientable ;
  • un mode panorama automatique ;
  • un intervallomètre intégré et un mode stop-motion ;
  • des effets créatifs supplémentaires, un mode de retouche directement intégré, une connectivité Wifi et NFC.

Et surtout, la fonction de focus peaking ! Celle-ci permet de mettre en surbrillance la zone de netteté lors d’une mise au point manuelle, rendant celle-ci beaucoup plus aisée.

Pour le reste on retrouve les fonctionnalités héritées du Panasonic G5 comme le mode déclenchement silencieux qui supprime totalement le bruit du déclencheur (mais qui limite la sensibilité ISO max  à 1600 ISO).

Au niveau design et ergonomie, le Panasonic G6 évolue assez peu par rapport au Panasonic G5, même s’il apparaît légèrement plus massif et un peu plus arrondi.

C’est au dos de l’appareil que l’on va trouver le plus d’évolutions. Si l’on conserve une disposition assez proche de celle du G5, ce sont désormais 5 boutons Fn qui sont personnalisables. Si l’on ajoute les deux touches Fn personnalisables disponibles sur l’écran tactile, ce sont donc en tout 7 raccourcis que vous pourrez personnaliser sur le Panasonic G6.

Prise en main et ergonomie du Panasonic Lumix G6

La première impression lors de la prise en main du G6 est plutôt défavorable. Le toucher du plastique mat estun peu rebutant. Mais à l'usage, au contraire le revêtement s'avère très agréable. Les dimensions restent contenues, tout comme le poids, et la poignée offre une bonne préhension de l’appareil.

Ecran et EVF

L’écran orientable est toujours aussi appréciable, clair, lisible et bien défini.

Focus peaking

Couplé à l’assistance de mise au point du G6, qui permet d’effectuer un zoom dans l’image dès que l’on tourne la bague de mise au point en mode manuel, la mise au point manuelle est grandement facilitée.

HDR, intervallomètre, stop motion …

En plus des fonctions évoquées ci-dessous, le Panasonic Lumix G6 est aussi équipé d’une fonction HDR (High Dynamic Range), d’un intervallomètre intégré (pour la réalisation de timelapse par exemple), et d’un mode stop motion pour réaliser des animations image par image.

Gestion du bruit

Le bruit commence vraiment à faire son apparition à 1600 ISO de façon assez contenue et en préservant une netteté importante. La différence se fait sentir avec le passage à 3200 ISO où le bruit est plus présent.

Panasonic Lumix G80

g80

Le Lumix G80 reprend à peu de chose près la carrosserie de son prédécesseur G7, avec une différence bienvenue: sa construction tropicalisée. Cela se traduit physiquement par une coque avant en alliage de magnésium, un logement de carte séparé de celui de la batterie (laquelle a droit à un verrouillage de trappe par levier) et un poids supérieur de 25% à celui de ses prédecesseur. La finition est soignée, le gainage de caoutchouc enveloppant et le dessin de la poignée assurant une bonne prise en main. D'une manière générale, l'ergonomie est agréable, avec un niveau de personnalisation très poussé. En revanche, les menus sont très touffus (pas moins de 163 items !)

La 4K

Si le classique barillet de modes (deux mémorisations de configuration) trône sur l'épaule droite, celle de gauche porte le barillet des modes d'entraînement avec leurs talents cachés. Depuis le G7, les Lumix profitent en effet de la définition 4K (Ultra HD pour être précis) de leur vidéo pour des applications photo: pré-enregistrement en continu de 30 images sur une seconde de temps, choix a posteriori de la zone de mise au point (le "post-focus", qui effectue un bracketing AF) et focus stacking. Ce dernier fusionne des vues sélectionnées dans le bracketing AF pour étendre la profondeur de champ à tout ou partie de l'image. Une fois sa logique intégrée, cette fonctionnalité présente de nombreux champs d'application (en "macro" par exemple, le zoom du kit sachant s'approcher à 20 cm du sujet au 60 mm avec un grandissement de 0,27x). Un trépied est toutefois conseillé: malgré la rapidité de la rafale, des artefacts apparaissent en cas de bougé à main levée ainsi que sur les zones mobiles. Tous les modes "4K Photo" génèrent des images de 8 et non pas 16 MP. Les modes d'entraînement recèlent également des rafales caracolant à 9 i/s en pleine définition avec suivi AF (et jusqu'à 40 i/s en 8 MP sans visée directe) et un intervallomètre qui sait faire du time-lapse.

Un boîtier nerveux

Fluide, précise, sans effets de scintillements, de pixellisation ou d'arc-en-ciel, la visée électronique OLED du G80 offre un grossissement très correct de 0,74x. Un des modes d'affichage exile toutes les infos dans un bandeau, dégageant totalement la visée. L'écran dorsal pivotant s'avère quant à lui fort pratique pour la vidéo, pour les points de vue en extension et pour protéger la dalle lors du portage. Déployé sur la gauche, il peut également faire office de pad tactile pour placer, l'œil au viseur, l'un des 49 collimateurs AF au bon endroit. À noter qu'il est possible de désactiver la fonction AF tactile, afin d'éviter les promenades intempestives du collimateur dès qu'il n'est pas surveillé... La mise au point est très rapide, le déclenchement étant pratiquement instantané même au télé. Boîtier éteint, il ne faut pas plus de 0,8 s pour obtenir une image. La stabilisation du capteur, qui fait entendre un léger zonzonnement, sait fonctionner en tandem avec les objectifs O.I.S et assure une convaincante réduction du bougé.

Qualité d'image

Le G80 reste fidèle aux 16 MP des générations précédentes. Si cette définition peut sembler aujourd'hui un brin chétive, elle n'en permet pas moins des sorties 60x45 cm détaillées. D'une part, le capteur omet le filtre passe-bas, d'autre part le processeur appuie lourdement sur l'accentuation par défaut. Cela dope la sensation de netteté en périphérie d'image avec les objectifs manquant d'homogénéité mais risque de créer un surlignage des détails contrastés du centre. Un petit tour dans les sous-menus de "style d'image" permet de modérer cet excès de netteté. En montant dans les sensibilités le bruit devient perceptible de façon discrète à partir de 3 200 ISO, 6 400 étant encore tout à fait exploitables.

Conclusion

Bien construit, ne craignant ni la pluie ni les embruns, très personnalisable, le Lumix G80 rassemble les dernières avancées technologiques de la marque : stabilisation du capteur sur 5 axes, mode 4K photo... Son ergonomie physique agréable, son viseur précis, son écran tactile orientable et une grande réactivité rendent ce G80 efficace sur le terrain.

Panasonic Lumix LX5

Le LX5 est petit et tient dans une (grosse) poche. La prise en main est excellente. La petite poignée "grippée" du LX5 rend la tenue à une main assez stable, tandis que la deuxième main peut venir se saisir du barillet fixe d'objectif, légèrement proéminent. Sur ce dernier sont astucieusement disposées deux commandes servant à sélectionner le mode de mise au point et le ratio d'image. Sur le dessus, les boutons sont très petits, ce qui peut provoquer des fausses manipulations. Et la présence d'un cache-objectif amovible n'est pas très bien vue : soit on l'utilise et on perd du temps à l'enlever et à le remettre, soit on ne l'utilise pas et on prend le risque d'endommager la lentille.

Sur le plan de l'interface, le constructeur reste fidèle à ses habitudes. On retrouve le très pratique Q.Menu, qui donne un accès rapide aux fonctions de base (effets photo, flash, balance des blancs, cadence de prise de vue, mesure d'expo, mode AF...), apparaissant dans un bandeau en haut de l'écran. Le menu principal est découpé en 3 onglets, dont deux renferment 7 pages d'entrées... ça manque un peu de logique, surtout quand il faut aller rechercher l'Exposition Intelligente en troisième page ou le bracketing en sixième page. Dernier point non négligeable : l'écran LCD est bien défini (460 000 pixels pour 3 pouces), mais n'est pas très fidèle, tant en colorimétrie qu'en exposition.

Le LX5 se comporte bien dans l'ensemble. L'allumage est un peu lent (l'écran s'allume au bout de 1,5 s, l'autofocus devient réactif 6 dixièmes de seconde plus tard). Mais l'appareil fait le point très rapidement et enchaîne vue après vue de façon fluide. Un gros défaut : la "rafale" s'arrête à... 3 images ! Le buffer est ridiculement petit.

L'objectif du LX5 est un 24-90 mm (soit 3,75 X). L'optique Leica ouvre à f:2,0 à 24 mm et f:2,8 à 60 mm, tandis que la focale de 90 mm maintient une ouverture de f:3,3. La stabilisation est très efficace. L'objectif est assez piqué, les meilleurs résultats étant obtenus au centre à 24 mm et à f:2,0. L'homogénéité est plutôt bonne.

Côté distorsion, le zoom 24-90 mm déforme beaucoup à 24 mm et offre une image assez neutre à 90 mm.
Les images restent très propres jusqu'à 400 ISO (avec un lissage un peu fort). A 800 ISO, le LX5 commence à gommer les détails fins mais les images restent exploitables. A 1 600 ISO et 3 200 ISO, le traitement du bruit est très destructeur. A noter que pour les sensibilités supérieures, le LX5 propose différents degrés de NR (Noise Reduction). Le réglage sur cinq niveaux permet précisément d'agir sur cet équilibre entre préservation des détails et lissage du bruit. A 1 600 et 3 200 ISO, il sera particulièrement intéressant de jouer sur le niveau de NR.
La balance des blancs automatique se montre assez hasardeuse.

Pour le reste, le LX5 se débrouille parfaitement bien. La mesure d'exposition s'avère tout à fait efficace (on apprécie toujours autant la commande « AE/AF Lock ») et le flash, certes peu puissant, est bien dosé.
Le LX5 offre deux modes C programmables, accessibles directement depuis le sélecteur. Le LX5 rassemble par ailleurs davantage de fonctions, comme le bracketing de balance des blancs et l'exposition multiple, ou encore les traitements «I. Résolution » (renforcement localisé de la netteté paramétrable sur 4 niveaux) et «Exposition I.» (extension de la plage dynamique) : efficace pour récupérer de la matière mais il faut bien doser (4 niveaux là-aussi) !

En vidéo, le LX5 se montre tout à fait à l'aise. Le LX5 propose ainsi un encodage en AVCHD pour des films à regarder directement sur un téléviseur, ou en Motion Jpeg pour dérusher sur ordinateur. La qualité maximum livre des fichiers en 1 280 x 720 pixels, à 30 im/s et avec un débit d'environ 25 Mbit/s (en M-Jpeg). Ce sont donc des images de très bonne facture (mais un son en mono), d'autant plus agréables à regarder que l'appareil autorise une utilisation fluide du zoom optique et que l'autofocus et la stabilisation fonctionnent bien.

Le LX5 délivre de belles images, grimpe sans broncher en sensibilité (pour un compact), se montre réactif (une fois allumé), offre de nombreux réglages et une ergonomie typée pro dont les utilisateurs avancés se délecteront (même si certains choix sont discutables).

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Panasonic Lumix GF5

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Prise en mains

La construction est agréable. Le principal reproche qu'on puisse faire au Panasonic GF5 est le jeu de la fixation du flash, une conséquence difficilement évitable de son déploiement plus généreux et de la compacité de l'appareil.

Le GF5 reçoit un nouvel écran, deux fois plus défini : c'est désormais un VGA. Les angles de vision sont toujours aussi bons et l'utilisation est confortable (malgré quelques saccades en basse lumière), mais l'affichage est perfectible : les hautes lumières sont légèrement brûlées et, surtout, les couleurs sont très approximatives (affichage bleuté).
Cependant, cet écran semble présenter un défaut : comme si la première couche "pelait" (voir ici). Un film de protection s'avère indispensable.

L'interface est pour sa part très agréable : claire, intelligible, elle est enfin entièrement utilisable par l'écran (cf. encadré). Et bien entendu, les personnalisations sont toujours là, pour choisir les options du menu rapide, l'emplacement de l'histogramme ou de la loupe, etc...

L'image à 3200 ISO est assez peu lissée et suffisamment propre pour tirer un 20x27 cm. À 6400 ISO, le résultat est bien moins flatteur (le bruit est éliminé, mais les détails disparaissent aussi).

Le GF5 filme en 1080i à 50 trames par seconde. Le résultat est bon, agréablement piqué, avec un contraste flatteur mais maîtrisé ; l'autofocus continu fonctionne assez bien et l'entrelacement est invisible.

Sur le plan sonore, le bilan est mitigé : le GF5 enregistre enfin en stéréo, la qualité des micros est correcte, les voix et les différents bruits sont bien identifiables... Mais la latéralisation est moyenne.

Points forts

Ergonomie et simplicité d'emploi.
Personnalisations de l'interface (menu rapide...).
Qualité d'image jusqu'à 3200 ISO.
Écran tactile agréable, choix entre tactile et commandes classiques.

Points faibles

Pas de possibilité de brancher un flash ou un micro externe.
Écran non orientable, pas de viseur.

Panasonic Lumix LX100

lx100

Le LX100 est le successeur du LX7. La collaboration entre Panasonic et Leica n'a jamais été aussi frappante qu'à travers le LX100. On retrouve sur l'objectif une vraie bague de diaphragme bien crantée, une bague programmable multifonction, un sélecteur AF/AF Macro/MF. Sur le capot, le strict minimum : une vraie molette de vitesse, un correcteur d'exposition et un déclencheur. Pour passer en mode "Programme", il suffit de positionner la bague d'ouverture et la molette de vitesse en position automatique (le A rouge). Pour passer en mode "Priorité vitesse", il faut fixer une vitesse et laisser l'ouverture en automatique. Pour la "Priorité ouverture", c'est l'inverse. On retrouve au sommet de l'objectif le traditionnel commutateur multiformat (1:1, 3:2, 4:3, 16:9). Sur le capot viennent prendre place deux petits boutons, judicieusement disposés : l'un offre un accès direct aux filtres, l'autre aux modes iA "tout automatique". Au dos, nous retrouvons les habitudes de Panasonic : trois touches Fn, un menu rapide très complet et majoritairement personnalisable. L'écran LCD de 7,6 cm et 921 000 points au ratio 3:2 n'est ni tactile, ni orientable. Le viseur LCD emprunté au GX7, quant à lui au ratio 16:9, est globalement satisfaisant.

Le zoom a un comportement très homogène sur l'ensemble de la plage focale et des ouvertures. Le meilleur piqué est obtenu en fermant entre f/2,8 et f/5,6 quand les résultats optimaux surviennent en position 50 mm. L'aberration chromatique est bien maîtrisée, le modelé est satisfaisant mais le piqué dans les coins ne parvient jamais à totalement égaler le centre.

Le capteur CMOS, dérivé de celui du Lumix GH4, distille une belle montée en sensibilité, se pliant volontiers à la prise de vue à 1600 ISO et même, pour les habitués du développement RAW, jusqu'à 3200 ISO. Au-delà, le lissage devient visible. Le rendu des couleurs est bon, peut-être un peu saturé par défaut, mais c'est mieux que l'inverse.

Pour moi, le Lumix LX100 est vraiment une réussite : un capteur 4/3" et un zoom lumineux 24-75 mm f/1,7-2,8 offrant une excellente qualité d'image (au nioveau de la série G), la présence d'une bague de diaphragme et d'une molette de vitesse (comme sur un appareil photo d'avant !), un autofocus réactif, la synchro-flash à toutes les vitesses et une excellente qualité de construction dans un gabarit relativement compact (mais il ne tient pas dans une poche de veste !)

Les quelques points faibles sont l'écran ni tactile (je m'en passe très bien) ni orientable, sa connectique un peu limitée (pas d'USB 3.0, pas de prise casque ni micro) et son flash séparé.

Zoom 14-42

obj1442

Pancake 20 mm

obj20

L'objectif est lumineux et le piqué excellent dès la pleine ouverture (f1,7). Seul défaut, la distorsion assez importante.
Il lui manque la stabilisation mais franchement ce n'est pas un défaut important.
Très bel objectif, idéal pour le portrait et le reportage, notamment quand il est monté sur un GF5.

Zoom G-Vario 1:4.5-5.6 /45-200mm

obj45200

Equivalant à un 90-400 mm de 24x36, ce zoom téléobjectif donne globalement de bons résultats. Il intègre le système MEGA O.I.S, le stabilisateur d'image optique de Panasonic, ce qui limite notablement les flous de bougé.

Les meilleurs résultats sont atteints à 60 mm et ƒ/5.6 ; dans les focales courtes et à pleine ouverture le piqué est meilleur au centre que sur les côtés ; en focale médiane (~72mm) les performances sont assez bonnes à condition de diaphragmer à ƒ/8 ou ƒ/5.6. Au-delà le piqué diminue.
A noter qu'à la longue, la bague caoutchoutée du zoom a tendance à se décoller et à se détendre...

Lumix 30 mm f/2,8 macro

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La gamme Micro 4/3 est un peu légère en matière d’objectifs dédiés à la macro. Panasonic propose un Leica 45 mm f/2,8 stabilisé (au prix Leica), Olympus un excellent 60 mm f/2,8. Le 30 mm offre le rapport 1:1, avec une distance minimale de mise au point de 10,5cm (depuis le capteur, ce qui fait environ 5 cm entre le sujet et l'objectif). Certes, cette focale a un petit inconvénient : obligeant à s'approcher très près du sujet, il faut veiller à l'ombre portée par l'objectif, et cela peut aussi être gênant pour la photographie d'insectes. En contrepartie, il est moins encombrant, très léger (180 g) et surtout moins cher que ses prédécesseurs. La focale de 30 mm étant très polyvalente, c'est aussi un excellent objectif pour le paysage ou le portrait. Son ouverture de 2,8 permet de réussir de bonnes photos en ambiance peu lumineuse (musées, spectacles), d'autant plus que l'objectif étant doté d'un stabilisateur, celui-ci permet de gagner 2 diaphs et demi.
En prise de vue très rapprochée la mise au point de l'appareil est souvent mise en défaut ; il faut alors passer en manuel. Je conseille pour cela d'utiliser un des menus personnalisés, ce qui évite de devoir repasser par le menu ou le menu rapide.
En conclusion, ce 30 mm f2,8 macro me satisfait pleinement.

Lumix 14-140 mm f/3,5-5,6

 

z14-140

Ce zoom 14-140 me permet de sortir le plus possible avec un seul appareil et un objectif polyvalent. Pesant seulement 265g, cet objectif est léger et compact, surtout pour un zoom 10x.

Sa longueur double quand il est zoomé au maximum. Le zooming est doux, sans à coups.

La mise au point est interne, ce qui fait que les filtres (diamètre 58mm) ne tournent pas (important quand on utilise un polarisant) .

Le stabilisateur (Power Optical Image Stabiliser) s'active via un commutateur sur l'objectif. Il permet de prendre des photos nettes à main levée à 1/20sec à 140mm, soit un gain de 4 diaphs!

Un objectif à (presque) tout faire, qui me semble bien meilleur dans les courtes focales que le 14-42 "standard".

Lumix 100-300 mm f/4,0-5,6

 

z14-140

La première chose qui frappe avec le Lumix 100-300 c'est sa compacité ! Un peu plus de 500 grammes ! On peut photographier de très loin en toute discrétion et sans alourdir son sac photo. C'est un complément idéal au 14-140.

Sur la galerie photo



J'ai testé des dizaines de générateurs de diaporamas, mais aucun ne m'a complètement satisfait. Après bien des hésitations, j'ai finalement décidé de me lancer dans la création d'une galerie photo.
Je me suis fortement inspiré pour la mise en forme de l'excellent book portfolio de Gaïl Lefebvre.
Puis j'ai découvert le logiciel jAlbum, qui correspond à mes attentes.

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