Ici, en complément de la page consacrée au groupe, quelques souvenirs de concerts de l'Alba, compte-rendus, affiches, photos.
Hier soir ce fut un immense plaisir de retrouver l'Alba pour un concert à Lumiu.
Un concert en petite formation ce soir : Ghjuvan Francescu Mattei (guitare, chant), Sébastien Lafarge (harmonium, chant), Ceccè Guironnet (clarinette, pivana,
chant),
et Eric Ferrari (guitare basse) .
Après une monodie chantée par Ghjuvan Francescu, le groupe a interprété une grande partie du répertoire de son dernier disque
À Principiu (Guarisce, Indiferenti, Di punta à l'abbissu, Felici suspesi),
ainsi que quelques morceaux plus anciens issus de A Parolluccia (Orizonte rossu), de Radiche suprane (I fanali) et de Cilva
(Alba et l'emblématique Batelli).
Le tout ponctué par trois paghjelle magnifiquement interprétées par le trio Ghjuvan Francescu/Sebastien/Ceccè.
Un magnifique concert.
L’Alba affirme volontiers que la musique corse est en mouvement permanent. Si ses musiciens préservent l’héritage des polyphonies de l’île de Beauté, ils intègrent aussi des éléments de la folk et du jazz contemporains et s’ouvrent aux influences d’autres pays. Leurs compositions relient les traditions d’antan aux musiques d’aujourd’hui, au gré du vent méditerranéen qui transporte des mélodies d’une rive à l’autre, d’une île à l’autre.
Le concert est diffusé en intégralité (76 min.) sur le site d'Arte : https://www.arte.tv
Deux courts extraits video : "Di punta à l'abbissu" :
Et "Indiferenti" :
Hier soir nous retrouvions l'Alba pour un concert à Pigna. L'auditorium était comble pour cette dernière soirée d'août et les nombreux spectateurs sont repartis comblés par ce concert.
En plus des membres habituels du groupe (Ghjuvan Francescu Mattei (guitare, chant), Sébastien Lafarge (harmonium, chant), Ceccè Guironnet (clarinette, pivana, chant), Laurent Barbolosi (violon, chant) et Eric Ferrari (guitare basse), on remarquait la présence de Nicolas Torracinta à la guitare électrique.
Le groupe nous a présenté une grande partie du répertoire de son dernier disque À Principiu (Guarisce, Indiferenti, Di punta à l'abbissu, Felici suspesi), ainsi que quelques morceaux plus anciens issus de A Parolluccia (Orizonte rossu), de Radiche suprane (I fanali) et de Cilva (Alba). Et quelques paghjelle magnifiquement interprétées par le trio Laurent/Sebastien/Ceccè.
J'avais coutume de dire que l'Alba était un groupe très prometteur. "Les petits", comme les désignait affectueusement le regretté Paul Parenti, ont grandi et ont atteint une belle maturité. Maîtrise instrumentale hors pair, voix superbes, mise en place parfaite, tout était réuni pour un magnifique concert.
À PRINCIPIU – L’Alba
Avec
Sébastien Lafarge : harmonium, chant
François Guironnet : clarinette, pivana, chant
Eric Ferrari : guitare basse, chant
Ghjuvan Francescu Mattei : guitare, chant
Nicolas Torracinta : guitare, chant
Laurent Barbolosi : violon, chant
Petru Ghjuvanni Mattei : chant
Anto Chauvy Acquaviva : guitare basse
Résidence de création du 19 au 24 octobre.
Vidéo ©AlteStudio
À Principiu est un album qui renouvelle les esthétiques pour l’Alba. Inspiré de voyages entre Naples, l’Orient et l’Inde, À principiu nous plonge dans l’histoire du bassin méditerranéen. Dans ce nouveau spectacle les musiciens de l’Alba continuent d’explorer les racines originelles de la polyphonie corse et des musiques traditionnelles du bassin méditerranéen afin de les reconnecter À leur identité universelle.
Voyage dans une vaste palette de sonorités grâce À l’utilisation d’instruments comme l’harmonium, le saz, le oud, mais aussi des instruments électriques comme la basse et la guitare, l’Alba nourrit l’idéal d’une culture musicale commune aux hommes, une culture ancienne que l’on transporterait chacun en nous, témoignage d’un passé riche d’échanges entre les populations mais aussi et surtout un endroit de fraternité entre les hommes au présent. Ces sonorités singulières transportent systématiquement l’auditeur dans un voyage mêlant l’acoustique et l’électrique, la mémoire collective et l’imaginaire.
Madrigale :
Alba :
Sempre caru :
Octobre 2018
Photos du concert du groupe Corse l’Alba À l’église Saint-Martin.
Des chants polyphoniques et des musiques qui invitent au voyage.
Merci aux artistes et au Speed-ball club val de Lys, l’organisateur pour cette belle soirée musicale.
Nous avons retrouvé l'Alba À Lumiu avec grand plaisir. Si le répertoire a peu changé depuis la captation de 2016 dans cette même église, les orchestrations évoluent À chaque concert. Et Laurent Barbolosi apporte sa grande connaissance de la paghjella. La musique de l’Alba est une des plus originales qui soit parmi les groupes corses : on retrouve des sonorités méditerranéennes, des voix profondément ancrées dans la tradition, mais avec un instrumentarium très éclectique (guitares, orgue indien, violon, basse électrique, clarinettes et flûtes).
Retour sur le concert récemment diffusé par Via Stella.
Juin 2016, le groupe polyphonique "l'Alba" est dans l'église de Lumiu pour un concert exceptionnel...
Pour cette occasion on découvre de nouveaux visages dans le groupe puisque Petru Ghjuvanni Mattei, Antò Chauvy et Sandra Silama interviennent sur certains morceaux, Regis Gizavo et Lionel Giacomini étant également présents. S'il n'y a pas de nouveaux morceaux, le répertoire joué ce soir sonne très différemment : échanges entre la clarinette de Ceccè et le sax soprano de Sandra, notes délicates de l'accordéon de Régis, guitare électrique du jeune Antò...
Onze morceaux magnifiquement interprétés, et en prime le bouleversant Sta mane.
Merci à l'Alba pour ce beau concert, et merci à Via Stella pour cette belle retransmission !
Voir un extrait du concert de l'Alba
Le groupe Alba Cantu Corsu était en concert hier soir 11 mai 2016 à Lumio
14 Novembre 2015 - Jean-Paul-Lottier
Nous avons assisté à deux excellents concerts du groupe Alba pendant ce mois de septembre. Pour tout dire, nous avons retrouvé un groupe au sommet de son art : parfait équilibre entre parties chantées et parties instrumentales, climats envoûtants, belles envolées instrumentales, parfaite complémentarité entre Jean-François Mattei et Sébastien. Nous avons assisté par deux fois au concert parfait !
Pour nos retrouvailles 2012 avec la Corse, notre premier concert fut celui de l'Alba. Si le répertoire a peu évolué depuis l'an dernier (avec une nouvelle composition), un changement notable est intervenu : le départ de Benjamin remplacé par Ghjuvan-Francescu Mattei, originaire de Casinca. Il nous a offert une belle prestation.
Nous avons entendu une bonne partie des morceaux de Radiche suprane (I fanali, U Carognu, U tracciapiste, L'ombra d'oru, U clonu...) ainsi qu'une polyphonie, O Salutaris hostia, et, outre la nouvelle composition mentionnée plus haut, quelques morceaux extraits de Cilva : Alba, A mane arresu, Batelli). En rappel, évidemment, le splendide Sta mane.
Un très beau concert, de plus nous étions idéalement placés. A la sortie, les membres du groupe que nous sommes allés retrouver nous ont expliqué que Frédéric Sini est également dans le groupe, dont l'objectif est de travailler dès la rentrée à son prochain disque, que nous attendons avec impatience.
Pour ce premier concert 2012 dans le Nord, L'Alba avait un invité de choix :
Federicu Sini. Les voici dans Brunetta improvisé après le concert.
Merci à Suzan Lohez pour ce petit extrait.
Pour découvrir les autres photos de Brigitte Kuehn, suivre ce lien.
Source : La Voix du Nord du 16 février 2011 - Merci à Françoise Debeurme
Nous n'avions plus revu en concert l'Alba depuis un an, jour pour jour. L'impatience était grande de retrouver le groupe dans son actualité, et notamment d'apprécier l'apport de Marie, la nouvelle venue à la batterie. Pour ce concert donné à 21h45, la cathédrale de Calvi était pleine, avec un public très mélangé où l'on entendait parler anglais, allemand...
Premier changement visible : le placement des musiciens a changé par rapport à l'an dernier. L'harmonium s'est déplacé sur la gauche, de même que les basses d'Eric, Benjamin se décalant à l'extrême gauche, la batterie de Marie trônant au centre en arrière de la scène. Jean-François se tient légèrement en avant, un peu en arrière de Cédric, Ceccè et ses clarinettes se positionnant à droite.
Le premier morceau est I fanali . Marie accompagne les musiciens en caressant les tambours de ses paumes.
Puis vient U Carognu. U Tracciapiste ensuite, suivi de Di l'Alba.
La basse d'Eric introduit U Clonu auquel la batterie donne un nouveau son. Intro de guitare andalouse pour Si tù.
L'ombra d'oru lui succède, très différent d'il y a un an, avec des notes de violon très subtiles.
Puis Cédric, Benjamin, Jean-François et Ceccè se rapprochent, on croit à une paghjella, mais c'est U Lamentu di Ghjesù qu'entonne Ceccè. Une magnifique interprétation. Ceccè très applaudi nous dira après le concert qu'il s'était senti un peu serré dans ses vêtements !
U celu est joué sur un rythme évoquant l'Orient et le Maghreb. Le concert touche à sa fin, Alba, O sangue se succèdent, puis vient Batelli qui se termine tout en douceur par les délicates notes du violon de Cédric.
Bien sûr, ils ne peuvent pas partir tout de suite, et ils reviennent pour un rappel : Beie à stancià dulori, puis enfin l'admirable Sta mane. Le public est debout, les sept artistes visiblement satisfaits saluent l'assistance.
Que retenir de cette belle soirée ? Tout d'abord, la parfaite intégration des percussions de Marie dans le son du groupe. Ensuite, une maîtrise vocale et instrumentale toujours plus grandes. Enfin, le fait que rien n'est jamais figé et définitif pour ces artistes exigeants. Sans cesse les morceaux sont remis sur l'ouvrage, avec de subtiles variations, des enrichissements, de nouveaux arrangements.
Une vidéo (de très mauvaise qualité) tournée lors du concert de
Corbara :
Nous avions hâte de revoir l’Alba en concert.
L’occasion nous en fut donnée à Corbara le lundi 23 juin dans la
Collégiale.
Le groupe balanin présenta la plupart des morceaux de Cilva,
ainsi que deux
paghjelle. Après un premier rappel, ce fut le sommet du
concert : les
chanteurs se dirigèrent vers le chœur de la collégiale, pendant que
Sébastien plaisantait avec le public, avant de les rejoindre. Ils se
disposèrent alors en cercle et entonnèrent leur nouvelle création,
Sta mane.
Sur une sorte de psalmodie du
chœur, répétant les mots "Kyrie Eleison, Christe Eleison",
s’éleva la voix pure de Sébastien pour un chant bouleversant de
beauté et de simplicité. Un intense moment d’émotion.
L’Alba a un son très personnel. Sur la solide assise rythmique de la contrebasse de l’excellent Eric Ferrari se déploient la guitare de Jean-François, la cetera et le violon de Cédric et surtout les interventions inspirées de Ceccè aux clarinettes (notammant à la clarinette basse) et à la pivana. Et le groupe excelle aussi dans le chant a cappella.
Outre le Sta mane déjà cité, chanté par Sébastien avec la basse « circulaire » du groupe, il faut mentionner aussi les paghjelle, chantées par Jean-François (siconda ou bassu), Sébastien (terza) et Ceccè (bassu ou siconda). Nous attendons avec impatience la sortie du prochain disque de l’Alba sur lequel figurera Sta mane.
En tout cas il faut
encourager comme il se doit ce groupe qui propose une
musique originale, sachant
dépasser
la tradition sans jamais la renier.
Et on peut regretter que les autorités locales n’aient pas pris la
juste
mesure de cet immense talent et ne donnent pas à ce groupe le petit
coup de pouce
qui lui permettrait de recueillir une plus vaste audience.
Il est réconfortant de constater la vitalité de la scène musicale
corse. Les groupes corses semblent enfin sortis du modèle longtemps
dominant que
constituait le Canta u Populu Corsu des glorieux aînés, dont l’aura
avait semble-t-il quelque peu paralysé la créativité des jeunes
groupes. Actuellement de nombreux groupes de qualité proposent des
musiques
très variées, comme Zamballarana ou Voce Ventu, par exemple, sans
parler
des groupes de rock comme Erin.
Dans le cadre de "la nuit des musées",
l’Alba nous offrait un concert dans la collégiale de Corbara, entre une
conférence et une visite guidée des lieux.
Une prestation superbe qui nous a permis de mesurer le talent de ce
jeune groupe.
Même si l’on peut regretter sur certains chants l’absence de
voix
basses et des structures de morceaux souvent trop proches (intro
instrument / chant
leader / reprise du chœur), l’ensemble était d’excellente tenue
avec quelques perles dans chaque registre.
Et pour finir un Kyrie (en fait, le titre de ce
morceau est Sta mane)
a capella de toute beauté, dégageant
une profonde émotion.
Pour tout dire, cette formation allégée par rapport à
l’époque du disque Cilva permet au groupe d’aller
plus à
l’essentiel et par-là même de nous toucher plus. On a hâte de
retrouver l’Alba en confirmation de ces bonnes orientations.
Pierre Casanova
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