Sur
cette page,
toute l'actualité récente du groupe A Filetta : articles de presse, émissions
radio, télévision, sorties de CD ou DVD, projets, distinctions...
Rappel : Les concerts à venir sont en
page "Agenda".
Vous pouvez également consulter le site du groupe : www.afiletta.com
06/04/2023
PORTRAIT D'ARTISTE : Une plongée dans l'univers du chanteur et membre fondateur de l'ensemble vocal A FILETTA, Jean-Claude Acquaviva.
RDV jeudi 6 avril à 20h45 dans l'église des Dominicains au concert 'Lumio' afin de découvrir le chant intimiste et envoûtant de la polyphonie corse.
Festival de musique sacrée de Perpignan"
Aprè un concert avec l'Ensemble Constantinople, A Filetta retrouvera Abdullah Miniawy et Peter Corser le 2 mars au Safran, à Amiens, puis le 4 au Théâtre de Cornouaille à Quimper pour LUMIO.
Le prochain disque I Balconi (guitare et voix) est annoncé pour septembre !
Enregistré le 3 octobre 2022 à Rome, Basilique de San Crisogono.
Compositions de Dominique Vincenti, Jean-Claude Acquaviva, John Francis Wade, Tavagna, Bruno Coulais.
Le podcast :
14/12/2022
Dans la tradition chantée en Corse, les chants de Noël à proprement parler ne tiennent pas une place prépondérante. L'idée de créer un répertoire nouveau nous a donc conduits, d'une part à rassembler des chants dont les thèmes sont ceux qui mettent en exergue, « l'esprit de Noël » (la fraternité, l'amour du prochain, le vivre ensemble, la mémoire commune), d'autre part à rendre polyphoniques des chants du répertoire « international ».
À l'occasion de cette tournée dans les Bouches-du-Rhône et dans l'Hérault, nous aurons pour invité le bandonéoniste italien Daniele Di Bonaventura.
14/12 à 18h00 : Notre Dame des Neiges, Marseille (13)
15/12 à 20h00 : Maison du Temps Libre, Lamanon (13)
16/12 à 20h00 : Espace Robert Hossein, Grans (13)
17/12 à 18h00 : Centre socioculturel, Cabannes (13)
18/12 à 18h00 : Abbaye Saint Victor, Marseille (13)
19/12 à 20h30 : Eglise Saint Gilles, Saint-Gély-du-Fesc (34)
Concert de Cologne
En août dernier, A Filetta donnait un concert à Cologne avec l'Ensemble Resonanz. À cette occasion, le groupe a créé une œuvre de la compositrice américaine Catherine Lamb :"Modi in cascada". Ce concert a été retransmis par la WDR 2, avec en complément des enregistrements tirés des archives WDR : un concert d'A Filetta au Theater an der Ruhr de Mülheim en 2017.
Das Kölner Festival FEL!X will den Klang der Vergangenheit in die Gegenwart übersetzen.
Die sechs Sänger der A-Capella-Gruppe A Filetta kümmern sich seit den späten 1970er Jahren um das mündlich tradierte Erbe ihrer Heimat Korsika.
Korsische Polyphonie tritt in einen Dialog mit italienischer Barockmusik und mit Werken zeitgenössischer Komponist:innen. Dabei entsteht eine intensive und kontemplative
Klangreise, trotz der teils sehr brutalen, historischen Gesangstexte.
John Luther Adams ist in der Weite Alaskas zum Komponisten geworden.
György Ligeti und der ukrainische Komponist Valentin Silvestrov haben eine Verbindung zwischen osteuropäischer und barocker Tradition geschaffen.
Und die US-Amerikanerin Catherine Lamb hat, beeinflusst durch indische Musiktradition, eigens ein Werk für das Ensemble Resonanz und A Filetta komponiert.
Das Programm-Konzept stammt von Konzertdramaturgin Elisa Erkelenz.
Ergänzt um Aufnahmen aus dem WDR-Archiv von 2017, als A Filetta im Theater an der Ruhr in Mülheim gastierten.
John Luther Adams
"II. Maclaren Summit"
aus "The Wind in High Places"
für Streichquartett
A Filetta
"Agnus Dei di i defunti"
György Ligeti
"Passacaglia ungherese"
für Cembalo solo
A Filetta
"A Paghjella di l'impiccati"
Valentin Silvestrov
"III. Nachklänge einer Sarabande..."
aus: Drei Stücke für zwei Violoncelli
A Filetta
"U Sipolcru"
Dario Castello
Sonata Nr. 10 d-Moll
aus: Sonata Concertata in stil moderno, libro secondo
A Filetta
"U Casticu"
Biagio Marini
"Sonata sopra la Monica"
für zwei Violinen und Basso continuo
A Filetta
"Sumiglia"
Catherine Lamb
"modi in cascada"
für Vokalensemble, Streicher und Elektronik
Uraufführung
A Filetta
Jean-Claude Acquaviva, Seconda
Stéphane Serra, Seconda
Paul Giansily, Terza
François Aragni, Bassu
Maxime Vuillamier, Bassu
Petr'Antò Casta, Chor
Ensemble Resonanz
Barbara Bultmann, Violine
Bejamin Spillner, Violine
Maresi Stumpf, Viola
Sarah Wiederhold, Violoncello
Lea Tessmann, Violoncello
Sophie Lücke, Kontrabass
Petteri Pitko, Cembalo
Aufnahme vom 21. August 2022 aus dem WDR Funkhaus, Köln
Ecouter :
Une actualité très riche pour A Filetta qui mène pas moins de quatre projets de front :
Ce week-end nos amis étaient au Fez Festival of World Sacred Music - Festival de Fès des Musiques Sacrees avec Fadia Tomb El-Hage, Abdullah Miniawy et Peter Corser !
Depuis le 13 ils sont à l'Abbaye de Noirlac pour leur dernière résidence aux côtés de Abdullah Miniawy et Peter Corser !
La restitution de la création LUMIO aura lieu le 18, dans le cadre du festival Les Traversées !
Et n'oubliez pas de les suivre sur Instagram, pour ne manquer aucune de leurs aventures :
https://bit.ly/3MLLTtq
02/06/2022
A Filetta sera de retour en Belgique le 21 juin pour la première édition du Festival "La Fête aux Châteaux" organisé par Horizon ASBL.
Le groupe y retrouvera notamment Mihail Bucă et le chœur Tronos sur scène !
Les billets sont à réserver ici : https://bit.ly/3M96Tu3
Jour 3 de notre résidence au Spaziu Culturale Natale Rochiccioli - Mairie de Cargèse
Rdv mercredi 25 mai à 18h pour une présentation d'étape de cette nouvelle création - Entrée libre
LUMIO est le fruit d'une rencontre entre les voix d'A Filetta, le chant hypnotique empreint de poésie soufie d'Abdullah Miniawy et le souffle circulaire du saxophoniste Peter Corser.
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Une création co-produite par A Filetta, l'Onde & Cybèle, la Maison de la Culture de Bourges - Scène nationale, l'Abbaye de Noirlac, la Cité de la Musique de Marseille, le Théâtre de Cornouaille - Scène nationale de Quimper, Bonlieu - Scène Nationale d'Annecy, les Rencontres de Chants Polyphoniques de Calvi, le Centre culturel Natale Rochiccioli de Cargèse, le Théâtre de Propriano.
Merci Armand Luciani pour les très belles photos.
Merci au Spaziu Culturale Natale Rochiccioli et à sa directrice Isis Chiappe Canavelli pour l'accueil professionnel et chaleureux.
Ocora Couleurs du monde
Épisode du samedi 9 avril 2022 par Françoise Degeorges
Ecouter :
Rencontre à la Cité de la Musique de Marseille, le 25 février dernier, pour la résidence du groupe A Filetta, avec le chanteur égyptien Abdullah Miniawy accompagné par Peter Corser au saxophone.
Invités :
La première mondiale du projet LUMIO aura lieu le Samedi 18 Juin 2022 dans le cadre du Festival des Traversées de Noirlac, à l’Abbaye de Noirlac.
En 2013, dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d’être levé après un deuxième coup d’État, où le rêve et la révolte s’affichent en grand sur les murs, où les slogans hostiles aussi bien aux islamistes qu’à l’armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, Blaise Merlin entend la voix d’Abdullah Miniawy au Studio 100Copies, à deux pas de la Place Tahrir.
Trois mois plus tard, premiers chocs scéniques ourdis avec Abdullah par le festival La Voix est Libre au Caire avec le “Jimi Hendrix du oud”, Mehdi Haddab, première rencontre avec Peter Corser au festival D-CAF (Downtown Contemporary Art Festival), créé au lendemain de la révolution par l’homme de théâtre Ahmed El-Attar. Après trois ans de batailles administratives, alors que la censure fait son retour dans les milieux artistiques et démocrates égyptiens, Abdullah débarque à Paris où il enregistre avec le compositeur et saxophoniste Peter Corser le d’ores et déjà mythique Purple Feathers (plus de 30 000 écoutes sur SoundCloud).
En 2017, saisi dès les premières secondes par ces envolées vocales et instrumentales, Erik Truffaz accepte l’invitation du festival La Voix est Libre. Le choc tant attendu se produit sous le chapiteau plein du Cirque Électrique : projeté dans les hautes sphères par les boucles hypnotiques de Peter Corser, rejoint par les cordes « barocks » de Karsten Hochapfel et les volutes d’Erik Truffaz, le projet transcende toute frontière entre inspirations individuelles et aspirations collectives. Poignant, renversant, puissant, libre, spirituel, poétique, lyrique… De la Maison de la Poésie au Festival d’Avignon 2018 en passant par le Théâtre Garonne et la Maison de la Musique de Nanterre, Le Cri du Caire n’a pas fini de faire tourner les têtes.
Jean Claude Acquaviva (auteur-compositeur, seconda)
François Aragni (bassu)
Jean-Do Bianco (bassu)
Petr’Antò Casta (seconda)
Paul Giansily (terza)
Maxime Vuillamier (bassu)
La musique d’A Filetta est une traversée… On pourrait dire qu’il s’agit d’une proposition vocale polyphonique contemporaine exigeante, audacieuse, issue d’une puissante tradition orale. C’est en 1978 que de très jeunes gens - parfois adolescents, mus par une volonté farouche de contribuer à la sauvegarde d’un patrimoine oral en plein déclin - se sont mis en route… et leur route aura été longue, parfois sinueuse mais jalonnée de découvertes et de rencontres exceptionnelles. Les chanteurs avouent d’ailleurs volontiers que « la rencontre » est inscrite dans leur ADN musical.
C’est ce qui explique probablement qu’ils n’aient pas voulu circonscrire leur voyage au périmètre de leurs racines : poussés par les rivages d’une tradition reçue en héritage, ils se sont très vite ouverts à d’autres : autres territoires, autres disciplines, autres artistes (interprètes, compositeurs, metteurs en scène, chorégraphes). Le répertoire aujourd’hui produit par ce sextuor vocal, est un fidèle reflet de ce qu’est, depuis le début des années 80, sa marche en avant : une trajectoire esquissant un mouvement initié dans une oralité séculaire et s’affirmant dans les méandres d’une écriture décomplexée et affranchie de toute obligation filiale ; s’y côtoient des chants sacrés ou profanes aux influences diverses, des musiques de film de Bruno Coulais, des compositions pour des chorégraphies de Sidi Larbi Cherkaoui, des extraits du chœur d’une tragédie antique ou encore des pièces issues d’un requiem commandé par le festival de Saint-Denis.
Source : Communiqué de presse A Filetta / L’Onde & Cybèle
Co-production : Abbaye de Noirlac, Bonlieu Scène Nationale Annecy, Cité de la Musique de Marseille, Rencontres de Chants Polyphoniques de Calvi.
Cité ? Le mot colle à l’esprit. Si elle s’étend sur huit sites, disséminés dans tous les quartiers de la ville, de la Porte d’Aix à la Magalone en passant par le parc de l’Oasis et le Square de la Pauline, la Cité de la Musique est un lieu d’accueil, de formation, de partage. Chaque année, cette structure unique en son genre, permet à plus de 2 200 élèves, enfants comme adultes, de suivre des cours de qualité, de découvrir un instrument, de se perfectionner dans leur pratique. De jouer ensemble surtout. Et d’aller au-devant du public… si le cœur leur en dit.
Lumio (A Filetta / Abdullah Miniawy / Peter Corser)
The Lunatic
Extrait du concert à la Cité de la Musique de Marseille*
Lumio (A Filetta / Abdullah Miniawy / Peter Corser)
Rex Tremendae
Extrait du concert à la Cité de la Musique de Marseille*
Lumio (A Filetta / Abdullah Miniawy / Peter Corser)
Pearls for Orphans
Extrait du concert aux Rencontres Polyphoniques de Calvi*
Le Cri du Caire (Erik Truffaz / Karsten Hochapfel / Peter Corser / Abdullah Miniawy)
Kon Kama Kano
Disques du festival Permanent/Murailles Music/Airfono*
Le Cri du Caire (Erik Truffaz / Karsten Hochapfel / Peter Corser / Abdullah Miniawy)
Le Marcheur
Disques du festival Permanent/Murailles Music/Airfono*
A Filetta
In Ogni Addiu
WORLD VILLAGE*
Lumio (A Filetta / Abdullah Miniawy / Peter Corser)
U Sepulcru
Extrait du concert aux Rencontres Polyphoniques de Calvi*
La Mossa
Dona Mariquinha
LA CURIEUSE*
Haidouti Orkestar
Le jour se lève
TCHEKCHOUKA*
Abdullah Miniawy
Etudiants du Tiers Monde
Apres un concert "Danse Memoire Danse" à Bruxelles avec Paolo Fresu et Daniele Di Bonaventura, A Filetta retrouvera Abdullah Miniawy et Peter Corser en juin à l'Abbaye de Noirlac dans le cadre du Festival Les Traversées :
Et en juillet, retrouvailles avec l'Ensemble Constantinople.
10/12/2021
Le Musée Aga Khan reçoit les ensembles Constantinople de Montréal et les chanteurs du chœur polyphonique A Filetta de Corse pour le concert Clair-obscur. Au micro Sylvie-Anne Jeanson, Kiya Tabassian, directeur artistique, fondateur, chanteur et musicien de l'Ensemble Constantinople explique que ce concert est une collaboration entre deux ensembles, une rencontre de traditions, d'humains, des musiciens et des chanteurs.
Les polyphonies corses rencontrent la musique persane et la musique de la méditerranée.
L’ensemble Constantinople est en concert vendredi 10 décembre à 20 h 30 avec le chœur polyphonique A Filetta de Corse au Musée Aga Khan.
08/12/2021
"C'est un miracle musical..."
Écoutez la chronique de Marc Fournier sur Radio-Canada à propos du concert Clair-obscur à Vancouver du 3 décembre dernier.
Le 10 décembre à Toronto, le 11 à Montréal et le 13 à Québec.
https://ici.radio-canada.ca/.../corse-constantinople...
Clair-Obscur : une rencontre musicale empreinte de méditerranéité
L'ensemble Constantinople s'associe à l'ensemble vocal phare de la Corse, A Filetta, pour créer un tableau sonore envoûtant où se rencontrent lumière et obscurité, à travers des chants sacrés et profanes de traditions européenne et persane. Marc Fournier nous raconte cette aventure.
13/11/2021
CLAIR-OBSCUR
Constantinople & A Filetta (Corse)
3/12 : Vancouver, Pacific Spirit United Church : http://urlr.me/snhkQ
4/12: Maple Ridge, The ACT Arts Center : https://theactmapleridge.org/clair-obscur
5/12: Victoria, ChristChurch Cathedral : http://urlr.me/3LkS9
10/12: Toronto, Aga Khan Museum : https://www.agakhanmuseum.org/programs
11/12: Montréal, Salle Bourgie :
https://www.mbam.qc.ca/.../constantinople-clair-obscur/
13/12: Québec, Grand Théâtre de Québec:
https://grandtheatre.qc.ca/prog.../constantinople-a-filetta/
Avec / with
Kiya Tabassian
Didem Basar
Patrick Graham
Tanya LaPerrière
Jennifer Thiessen
A FILETTA
Jean-Claude Acquaviva
François Aragni
Jean-Do Bianco
Petru Antò Casta
Paul Giansily
Maxime Vuillamier
29/10/2021
Par: Morgane Quilichini Publié le: 28 octobre 2021
À l'origine, il y a un appel d'offres, lancé par la Collectivité de Corse, et auquel a répondu la compagnie d'Orlando Forioso, TheatrEuropa : "L'objectif, explique-t-il, c'était de porter des manifestations culturelles dans le rural et en dehors de la saison touristique. La langue corse était la bienvenue mais ce n'était pas obligatoire. J'ai tout de suite pensé au village de Riventosa, où j'étais déjà venu et j'ai demandé aux chanteurs d'A Filetta s'ils étaient déjà passés par ici."
Le groupe accepte de répondre à l'invitation. "Mais il ne s'agissait pas de donner un concert, précise Orlando Forioso. L'idée, c'était de raconter leur histoire, de faire comprendre aux gens leur parcours et comment ils avaient fait pour en arriver là où ils sont aujourd'hui."
Entre le tour de chant et la conférence, un moment poétique et didactique, culturel et historique, au cours duquel Jean-Claude Acquaviva a retracé quarante ans d'histoire et de décisions, qui ont fait d'A Filetta une formation qui se produit dans le monde entier.
Pour Orlando Forioso, il reste encore du travail, puisque d'autres rencontres sont prévues : "Le 14 novembre, Patrizia Gattaceca se produira avec Antoine Leonelli dans le cadre de son nouveau disque Epupea Digenis Akritas. Nous menons également un travail avec les enfants sur le spectacle interactif I Bonaparte ? Che famiglia ! Il y aura aussi une veillée avec La Fontaine et les gens du village..."
Un joli programme, inauguré en l'église Saint-Antoine Abbé.
Né avec le Riacquistu, le groupe est parti de la volonté de s'inscrire dans quelque chose, un mouvement bien plus grand que lui : "Nous étions jeunes, sourit Jean-Claude Acquaviva, nous voulions participer, contribuer. La première des choses, la plus importante, c'était d'apprendre les chants traditionnels, la paghjella..."
Entre sacré et profane
Le plus populaire de nos chants profanes est à la fois très simple et très compliqué. "Simple sur le plan du rythme et de la mélodie mais compliqué parce qu'il ne comporte pas de pulsations rythmiques récurrentes." En d'autres termes, il n'y a pas de repères rythmiques réguliers sur lesquels s'appuyer pour chanter en bonne harmonie. "Nous avons des repères qui sont liés à la langue" et finalement, pour chanter ensemble, il faut beaucoup de pratique et bien se connaître, pour que "les tics deviennent des codes". "Les plus belles paghjelle sont celles chantées par des frères ou par des gens qui ont toujours chanté ensemble", synthétise Jean-Claude Acquaviva.
À côté des chants profanes, il y a les chants sacrés, ceux que l'on chante durant la messe par exemple. Et à ce propos, l'expression "messa cantata in paghjella" est un abus de langage.
D'ailleurs, qui du sacré ou du profane est arrivé le premier ? "Certains, qui ont étudié le sujet, disent que, probablement, les ordres religieux qui ont évangélisé la Corse au XIVe siècle se sont servis des chants qui préexistaient pour parfaire cette évangélisation."
Dans ce domaine, A Filetta est parti à la rencontre des peuples qui chantent en polyphonie, en Géorgie, en Albanie ou dans le nord de la Grèce, pour échanger et pour apprendre.
Au fil du temps, le groupe a composé ses propres morceaux, en s'inspirant de ce qu'il avait découvert ailleurs mais toujours en conservant la tradition.
A Filetta a "toujours défendu l'idée que la tradition était une trajectoire". Pour survivre, elle ne doit pas avoir peur d'évoluer. "Il n'y a rien de plus sclérosant que d'avoir peur de changer."
08/10/2021
Quelques photos de la répétition et du concert à la salle de l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège.
25/09/2021
La musique d’A Filetta est une traversée... On pourrait dire qu’il s’agit d’une proposition vocale polyphonique contemporaine exigeante, audacieuse, issue d’une puissante tradition orale.
Une musique au service d’une vision du monde rejetant sans ambiguïté tout repli identitaire et dont la philosophie pourrait se résumer à ce bel aphorisme de Rene ́Char : « Les plus pures récoltes sont semées dans un sol qui n’existe pas ; elles éliminent la gratitude et ne doivent qu’au printemps ».
• Jean-Claude Acquaviva – Seconda
• François Aragni - Seconda/Bassu
• Petr’Antò Casta - Seconda/Bassu
• Paul Giansily – Terza
• Jean-Dominique Bianco – Seconda
• Maxime Vuillamier - Bassu
1ère le 15 Octobre 2021 au théâtre de Bastia
Billetterie en ligne http://www.forumsirius.fr/orion/_spectacle.phtml...
20/09/2021
Les RENCONTRES DE CHANTS POLYPHONIQUES DE CALVI sont à peine terminées que nous reprenons déjà la route !
Dans le cadre de la tournée TUTTI avec la compagnie Introdans, nous partirons dès demain aux Pays-Bas, et ce, jusqu'au 4 octobre ! Détails de la tournée à retrouver sur www.afiletta.com
11/09/2021
Rendez vous samedi 11 septembre pour Dante « au milieu du chemin de notre vie » au théâtre de Bastia avec les chanteurs d’A FILETTA, les images d'ANGE LECCIA et la traduction contemporaine de l'écrivain Jean-Philippe TOUSSAINT sur scène !
Production : Ville de Bastia et CTC
direction artistique :Madeleine Santandrea
Participation Musanostra
A 20h30 ! Durée 1h 10
Réservations possibles à partir du 8 au théâtre 04 95 34 98 00.
08/09/2021
Dans le cadre d'un cycle de concerts organisé par le Théâtre de Propriano et La Corse des Origines, A Filetta sera le jeudi 9 septembre en concert dans la cour intérieure de l'Office de Tourisme de Propriano.
Par: Laurent Casasoprana
Publié le: 06 juillet 2021 dans Corse Matin
Le groupe balanin a repris la route avec une série de spectacles programmés dans l'île, sur le continent et même au Canada. Parmi ses créations, Nabulio, un oratorio en corse et en français sur lequel Jean-Claude Acquaviva lève le voile
Jean-Claude Acquaviva, quelques mots sur la genèse de ce spectacle baptisé "Nabulio" ?
Nabulio a été créé initialement lors du Festival Berlioz 2015 sur une idée originale de Bruno Messina, qui en est le directeur, et s'inscrivait dans la programmation "Sur les routes Napoléon..."
Depuis 2017, et sa dernière représentation dans le nord de la France, l'œuvre était en sommeil. D'abord car ce spectacle est assez lourd à produire et ensuite parce que l'actualité ne s'y prêtait pas, sans compter la crise sanitaire. Le bicentenaire de la mort de Napoléon était l'occasion de rejouer l'œuvre.
Il s'agit d'une ode symphonie en langues corse et française pour chœur polyphonique, orchestre symphonique et récitant sur le parcours de Napoléon, de son enfance jusqu'à sa mort.
Elle s'articule autour de trois thèmes essentiels : l'amour, la mort et les principaux territoires insulaires qui ont marqué sa vie, à savoir la Corse, l'île d'Elbe et Sainte-Hélène.
L'œuvre est construite autour de musiques que nous avons composées avec Bruno Coulais et alterne des parties mêlant l'orchestre et le chœur polyphonique, des parties chœur a capella et d'autres récitées qui donnent à entendre des correspondances de l'homme politique, de l'amant, du guerrier ayant largement inspiré la politique mais aussi la musique et la littérature du XIXe siècle.
Pour un groupe engagé comme A Filetta, la difficulté n'a-t-elle pas été de rester neutre dans la création de cet oratorio sur Napoléon ?
Il fallait éviter le piège de porter un jugement sur l'œuvre de Bonaparte d'autant que nous ne nous autorisons pas un travail d'historiens. C'est pour cela que nous nous en sommes tenu aux correspondances afin de rester neutre.
En restituant sa simple parole et en précisant que c'est Napoléon qui parle et personne d'autre. Interpréter une création sur Napoléon n'est en rien une forme d'adhésion à son œuvre ni même un hommage.
Cela ne remet pas en cause ce qu'il a pu faire de mal en Corse comme la répression ou les massacres sur les champs de bataille. Mais il reste un homme incontournable de l'histoire de l'Europe.
Justement, votre spectacle est basé sur des lettres écrites par Bonaparte tout au long de sa vie. Comment s'est opérée la sélection de ses correspondances ?
En 2015, à la création du spectacle, le Festival Berlioz nous avait donné carte blanche et nous avions eu l'idée de travailler sur les correspondances de Bonaparte tout au long de sa vie.
De cette manière, il n'y a pas de parti pris ni de jugement sur ce qu'a pu faire Napoléon. Simplement, je pense, une juste restitution de ses lettres et de sa vie à travers cette œuvre. Bien sûr, ce qui est récité sort de sa plume, ce qui explique que les côtés obscurs du personnage et de son parcours ne sont pas forcément évoqués.
Mais avec une restitution simple de ses écrits, nous évitions ainsi d'avoir un parti pris sur l'homme. Il s'agit donc de correspondances que nous avons organisées en trois grands thèmes essentiels : Napoléon amoureux à travers ses lettres folles à Joséphine, Napoléon le stratège et Napoléon dans son rapport avec les îles.
Car à l'île d'Elbe, il était dans une optique de reconquête alors qu'à Sainte-Hélène, il considère qu'il est poussé à la déchéance. Et bien sûr, il fallait aussi évoquer les liens compliqués avec la Corse.
Il a fallu éplucher des centaines de lettres pour finalement en sélectionner une vingtaine. Mais nous avons pris beaucoup de plaisir à les découvrir.
Et surtout, nous avons essayé de donner un autre éclairage, une vision intime de Napoléon, un être plein de contradictions, capable de romantisme à travers son amour pour Joséphine comme d'une extrême violence.
Comment s'articule ce spectacle qui alterne polyphonies, musiques et passages récitants ?
Nous intervenons à une dizaine de reprises, a capella ou accompagnés par un orchestre, avec des chants qui s'intercalent entre des textes récités ou des orchestrations. Mais les chants créés ne sont pas des écrits de Napoléon.
Il s'agit de nos productions. Des métaphores poétiques, en quelque sorte, pas directement liées à l'histoire de Bonaparte mais en concordance avec ses correspondances. Il s'agit là d'éclairages poétiques qui donnent un prolongement aux lettres. Des chants parfois guerriers font suite à des chants d'amour, sur le doute, l'interrogation, le déni...
Les orchestrations sont quant à elles des échos aux différentes lettres de Napoléon. Parfois sur un air militaire, ou au contraire sur des mélodies très douces.
Bruno Coulais excelle dans cet exercice de porter certains chants sensibles et émouvants avec des compositions plus heurtées voire violentes.
D'autres représentations sont-elles prévues, notamment dans l'île ?
Nous sommes en contact avec les services culturels d'Ajaccio et Bastia et nous espérons pouvoir jouer ce spectacle aussi dans certaines des nombreuses villes napoléoniennes, il y en a environ une centaine. La concurrence est rude car il existe bien sûr de nombreux autres projets sur Napoléon, et notre spectacle est très lourd à monter.
Quarante musiciens, sept chanteurs, la nécessité de disposer d'un lieu suffisamment grand, un coût important pour les frais de déplacement, d'hébergement... En ces temps de reprise après la période de crise sanitaire, c'est assez compliqué mais nous restons optimistes car il s'agit d'un spectacle de qualité qui bénéficie d'une très belle distribution sous la direction de Jean-François Heisser au piano, Didier Sandre de la Comédie Française comme récitant, une orchestration sous la baguette de Bruno Coulais qui a cosigné les musiques...
La formule actuelle, assez compacte et cohérente sur le parcours de Napoléon, de l'école militaire jusqu'à sa mort à Sainte-Hélène, séduira des festivals ou des théâtres en France ou ailleurs. Nous envisageons aussi une captation de ce spectacle.
Hormis "Nabulio", votre tournée propose un répertoire très varié avec des concerts de chants polyphoniques mais aussi des pièces de théâtre et même des ballets...
Nous avons repris la route avec de nouveaux projets. Nous étions récemment en Italie aux côtés de l'ensemble Conductus. Dans le Sud de la France, nous avons présenté Œdipe Roi / Bastia / La peur n'est pas une vision du monde de Noël Casale.
Nous remonterons sur scène pour retrouver les danseurs des Ballets de Monte-Carlo pour une reprise d'In Memoriam du 18 au 25 juillet. Avant cela, nous serons à l'affiche du Festival Notte Sacre au Théâtre de verdure du Casone à Ajaccio le 9 juillet.
En septembre, nous présenterons une nouvelle création autour de Dante Alighieri, pour les 700 ans de sa mort, avec un spectacle au théâtre de Bastia basé sur des traductions de l'écrivain Jean-Philippe Toussaint avec la collaboration d'Ange Leccia pour les projections vidéo.
En octobre, nous nous produirons avec la Compagnie Studidanza à Bastia, En novembre, nous participerons aux nouvelles dates de la création Sintinelli. Et en décembre, nous nous produirons avec l'ensemble Constantinople un peu partout au Canada.
Malgré déjà 43 ans de scène, A Filetta ne manque pas de projets...
C'est une longue route fabuleuse qui nous a permis de tisser des liens forts et de vivre des expériences inoubliables.
En Europe, hormis l'Albanie, nous avons chanté dans tous les pays. Le groupe s'est produit sur tous les continents. Notre parcours est jalonné de partages, d'aventures humaines remarquables.
Mais au fond, notre musique n'est qu'une proposition. À nos débuts, le Riaquistu était une période d'euphorie. Les idéaux sont identiques même si les membres du groupe ont en partie changé. Certains chanteurs sont décédés, d'autres ont poursuivi des chemins différents sur le plan professionnel.
Mais je pense que nous sommes toujours aussi enthousiastes. Il est important de souligner que nous sommes issus du monde associatif. Un groupe d'amateurs qui a fait le choix de se professionnaliser.
C'est un choix de développement pour le chant comme pour la production musicale. Celui qui ne se professionnalise pas est empêché. Nous sommes actuellement un des rares groupes de la scène insulaire avec ce statut.
Je ne vois pas beaucoup d'autres exemples à part I Muvrini ou Barbara Furtuna... Notre carrière et notre longévité s'expliquent en partie par ce choix. Après un an et demi de crise sanitaire, nous avons répété, composés des tas de morceaux.
Un nouvel album de chansons polyphoniques est en préparation. Une nouvelle messe a aussi été écrite. Le vocal demeure notre marque de fabrique.
Les premières dates de la tournée d'été ont été annoncées et sont disponibles sur le site internet d'A Filetta. Au programme, un concert avec Festival Sonora - Conductus Ensemble, des retrouvailles avec Constantinople, la reprise de la pièce de Noël Casale, "Œdipe Roi | Bastia | La peur n'est pas une vision du monde" ainsi que celle du projet "Nabuliò" avec l'Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine, Jean-François Heisser, Didier Sandre de la Comédie Français et Bruno Coulais !
13/05/2021
Après plusieurs mois d'arrêt forcé en raison d'une crise sanitaire mondiale, A Filetta reprend bientôt la route avec de nouveaux projets !
Pour commencer, un concert le 3 juillet à l'abbaye du Thoronet (83).
24/01/2021
L'actualité d'A Filetta en ce début 2021, c'est Ritrattu dont on attend la représentation dès que les salles de spectacle rouvriront...
Voir les articles consacrés à cette création sur la page Concerts.
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