Une
chanteuse de jazz moins
médiatisée que Diana Krall mais pleine de talent : Stacey Kent.
Je l'ai découverte... sur RCFM, à l'occasion de quelques concerts
qu'elle a
donné en Corse en 2004.
Née à New-York, Stacey Kent a vécu à Paris et vit en Angleterre. Sa voix unique, mêlant le swing et la sensualité avec un phrasé limpide, font d'elle une très grande chanteuse de jazz. Entourée d'un excellent quatuor, elle reprend, revisite et dépoussière les standards, en particulier ceux du "Great American Song Book". Elle aime faire appel à des écrivains contemporains et mettre leurs textes en musique, en particulier ceux de Kazuo Ishiguro dans son dernier album (et premier signé chez Blue Note) Breakfast on the Morning Tram (2007). Elle aime également chanter en français, ce qu'elle fait pratiquement sans accent, comme on peut l'entendre dans deux chansons de Serge Gainsbourg, "Ces petits riens"et "La saison des pluies", qui apparaissent comme des créations tellement son interprétation est personnelle. Elle reprend aussi dans cette album “Samba Saravah”, extraite de la bande originale du film “Un Homme et Une Femme” de Claude Lelouch.
Stacey capte l’attention de l’auditeur dès les premières notes. Sa technique vocale est parfaite, son chant tout en nuances.
Son mari, le saxophoniste britannique Jim Tomlinson, dont le dernier album, “The Lyric” (avec Stacey), a été primé meilleur album de 2006 aux Jazz Awards de la BBC, est également le producteur de son dernier album.
Discographie :
Close Your Eyes
(1997)
Love Is... The Tender Trap (1998)
Only Trust Your Heart (1999)
Let Yourself Go - Celebrating Fred Astaire
(1999)
Dreamsville (2001)
Shall We Dance? (2001)
Brazilian Sketches (2001)
In Love Again: The Music of Richard Rodgers (2002)
The Boy Next Door (2003)
The Christmas Song (2003)
SK Collection (2004)
The Lyric (2006)
SK Collection II (2007)
Breakfast on the Morning Tram (2007)
Raconte-moi...(2010)
Hushabye Mountain (2011)
The Changing Lights (2013)
Tenderly (2015)
I Know I Dream: The Orchestral Sessions(2017)
Songs From Other Places (2021) avec Art Hirahara
Stacey chante également sur deux disques de son mari Jim Tomlinson : Only Trust Your Heart (1999) et The Lyric (2006)
Stacey était l'invitée du 13 h de france 2. Cliquer sur ce
lien pour voir l'émission.
Une video : "The ice hotel"
Okeh/Sony Music
Né de sa rencontre avec le grand musicien brésilien Roberto Menescal, cet enregistrement est un remède pour apaiser les peines.
Un album de musique porte toujours une double histoire. Celle de sa genèse puis de son enregistrement. Et celle de sa diffusion. Ceci vaut plus que jamais pour Tenderly, dernier projet de la chanteuse de jazz Stacey Kent, experte en bulles de bonheur musical qu’elle laisse venir à elle dans sa maison du Colorado, en pleine nature, à 2 000 mètres d’altitude, avant de les adresser à ses auditeurs, comme une apaisante respiration.
Cet album-ci, l’artiste l’a enregistré en Grande-Bretagne l’été 2015 dans un cocon protecteur, en compagnie de son mari, Jim Tomlinson, saxophoniste et flûtiste amoureux, du contrebassiste Jeremy Brown, et de Roberto Menescal, 78 ans, figure de la musique brésilienne qui, à la fin des années 1950, prit part à la fondation de la bossa-nova. « Nous avions la possibilité d’ajouter un batteur ou un pianiste, précise la chanteuse. Mais le choix était celui de la tendresse, du partage intime avec Menescal dont la présence nous irradiait. » Jim Tomlinson, également producteur du disque, complète : « Roberto se souvenait, dans les années 1950, d’un disque de Julie London, avec juste sa voix et une guitare. Il avait été saisi par cette force jaillissant de l’intimité dans une période où la mode était aux gros orchestres, et voulait retrouver cette intensité. »
Le bel objet vient de paraître, en amont des fêtes. Il est sorti ce 13 novembre, un vendredi noir qui aurait tué la tendresse si elle n’avait d’étonnantes facultés de régénération. « Leonard Bernstein avait écrit qu’après des actes de grande violence, la réponse était de créer avec plus de beauté, plus de dévotion, plus d’intensité que jamais », commente Stacey Kent. L’entreprise reconstructrice a commencé. « Le vendredi soir des attentats, nous jouions les chansons de l’album dans le sud de la France, à Bagnols-sur-Cèze, et nous étions abasourdis, se remémore la chanteuse, de retour à Paris la semaine suivante. Le lendemain, nous sommes partis en Allemagne pour deux concerts prévus. Dans tout le pays, nous avons ressenti votre douleur. Le public venait partager son humanité. Depuis, je ressens un cœur brisé autour du monde, et un immense besoin de partager. Les rencontres se chargent d’intensité… »
« La vie est l’art de la rencontre », est-il justement écrit en exergue sur le livret de Tenderly, ce bien nommé soudain chargé d’un sens qu’il n’avait pas à l’origine, et dont l’écoute devient un baume à s’appliquer pour ne pas tomber plus bas, se recharger en lumière, en énergie. « La vie est l’art de la rencontre ». La citation de cet autre père fondateur de la bossa-nova, Vinicius de Moraes, s’applique en effet à ce disque né d’une rencontre impromptue, en 2011, lors d’un concert à Rio de Janeiro. Stacey Kent descend de scène, Roberto Menescal s’apprête à y monter, et sans se connaître, ils se reconnaissent. Car la chanteuse américaine, depuis toujours, aime la musique brésilienne, l’interprète, s’y ressource en y puisant joie et mélancolie. Menescal, lui, n’ignore rien de celle dont il possède tous les albums.
Une amitié naît, traduite artistiquement en 2013 par une première collaboration sur l’album The Changing Lights, de Stacey Kent. Elle y reprend O Barquinho, un classique de son aîné. Puis arrive 2015 et cette lettre du Brésilien : « Ma chère Stacey, quand Tom Jobim me téléphonait dans les années 1960 et me demandait: ”Menescal, que fais-tu en ce moment?” Je lui répondais : “J’arrive chez toi !” Parce que je savais que c’était une invitation. Alors si tu me poses la question: “Que fais-tu à la mi-juin ou en juillet?” Je réponds: “Je vais en Angleterre enregistrer avec Stacey !” »
Roberto Menescal, à l’initiative de cette invitation inversée, est ici « simple » guitariste. À la voix douce de la chanteuse, son instrument offre un murmure au service de standards américains – Embraceable You, Tangerine, Only Trust your Heart, No Moon at all –, à l’exception d’une chanson de Menescal lui-même, Agarradinhos, impeccablement chantée en portugais. « Il joue de sa guitare électrique en pinçant les cordes, ce qu’il est un des seuls à faire », explique, admirative, Stacey Kent. Elle-même caresse les cœurs et console les âmes, d’autant que plusieurs chansons puisent leur force dans la vulnérabilité, la hantise de l’absence de l’être aimé, la crainte de sa perte : If I had you, ou There will never be another you.
> A lire Entre jazz et bossa, les douces variations de la chanteuse Stacey Kent
« La force dans la vulnérabilité. Cela s’applique à ma façon de chanter, sourit la chanteuse. Cela s’applique aussi à ce à quoi nous assistons à Paris, et que la musique, certainement, a le pouvoir de traduire. » Un pouvoir qui autorise les pleurs, donne la permission d’éprouver la douleur: « Toute jeune, j’étais celle qui ne supportait pas la tristesse chez mes frères et sœurs, mes amies. Il me fallait les consoler en leur chantant des choses, cela m’aidait, se souvient Stacey Kent. Et il reste tant de monde à consoler… »
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Les années Stacey
27 mars 1968 : naissance de Stacey Kent à South Orange (New Jersey).
1991: se marie avec Jim Tomlinson, rencontré en Grande-Bretagne où elle étudie à la Guildhall School of Music and Drama.
1997 : Close your Eyes, premier album.
2006 : The Boy Next Door devient disque d’or en France.
2007 : Breakfast on the Morning Tram sort chez Blue Note. L’album devient disque d’or en Allemagne et disque de platine en France.
2009 : Chevalier des Arts des Lettres.
2010 : Raconte-moi…, album en français en mémoire de son grand-père russe réfugié à Paris pendant la révolution bolchevique. Elle reprend Les Eaux de Mars (Moustaki) ou Le Mal de vivre (Barbara). Disque d'or.
2013 : The Changing Lights. Lors de la tournée, parcourt 38 pays.
2015 : Tenderly
1 CD Okeh/Sony Music.
En concert le 12 décembre à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, et en tournée au printemps 2016.
-- BRUNO PFEIFFER, LIBÉRATION
Derrière le chant de Stacey Kent, un secret. La fusion avec le saxophoniste/flutiste Jim Tomlison (son époux depuis 1991, enlacés sur la photo). Une complicité musicale frappante. Celle-ci entre pour beaucoup dans la facilité de la vocaliste à habiter ses textes, à leur conférer une touche personnelle d’une humanité intense. Qu’il s’agisse du reste de textes, anglais, français, espagnols ou portugais. Une conversation avec la diplômée de littérature comparée s’anime vite. Sur un tabouret du Banke Hôtel, derrière la Chaussée d’Antin, la passion enflamme le propos : «si je veux transmettre l’émotion, emmener l’auditeur en voyage, je ne puis me permettre de contourner une chanson. Je dois rentrer dans les mots. Vibrer avec l’auteur. M’installer à l’intérieur des paroles. Alors l’oeuvre flotte, en apesanteur, entre le public et moi. Sans cela, le job n’est pas fait. De toutes façons, je ne connais aucun privilège préférable à celui de partager des mots et du sens avec l’auditoire».
Reconnaissons que Tenderly, le dernier CD, répond au concept. Avec un plus. En effet, la guitare inspirée de Roberto Menescal (à droite sur la photo), une figure légendaire de la Bossa des origines, porte les airs. Le duo Stan Getz/Astrud Gilberto vient à l’esprit, tant l’osmose fonctionne. Paradoxalement, alors que Stan the Steamer s’arrogeait les canons de la modernité brésilienne, l’ interprète et le Brésilien hissent les couleurs du Great American Songbook. Comme dans le cas de Getz : réussite incontestable. Stacey : «nous penchions vers une pulsion intime. Menescal pour le genre West Coast Jazz des années cinquante; moi plutôt style Julie London. Nous avons craqué pour onze standards (et une composition de sa main). Arrangements a minima signés Menescal, ambiance musique de salon. Il laisse parler laisse son talent incomparable. Je dépose la chanson dessus.» Au final, une balance voix/guitare éblouissante, en cohésion magnétique avec le canon de l’esthétique bossa. Un algorythme de pureté, entre la voix feutrée de l’Américaine du Colorado, et la Gibson millésimée du Brésilien de Rio. D’autant que pour la circonstance exceptionnelle, le binôme Stacey/Jim a conservé du groupe habituel uniquement le bassiste Jeremy Brown (photo, à gauche).
En filigrane de la session, une présence supplémentaire : la personnalité disparue de la muse de Menescal, la chanteuse Nara Leào, décédée à Rio en 1989, inspiratrice de la mouvance bossa nova. Les «novistes» ont puisé chacun son tour à la source de Nara Leào. Jim Tomlison, de surcroît producteur de l’album, se montre impressionné : «on enregistrait dans un rêve, comme si chaque séquence allait de soi. L’atmosphère plongeait Roberto dans un état d’euphorie. Il prenait son pied (he had fun)». Entre les artistes, l’on sent un partage sans retenue. Rien d’étonnant à ce que les standards listés reviennent sans exception à des chansons d’amour. Les morceaux prennent de la hauteur à chaque inflexion du soliste, à chaque tournure de la vocaliste. Même There Will Never Be another You, aux paroles mélancoliques, porte espoir et engouement. Tomlison entrevoit un autre aspect de la patte de Menescal dans la cohérence du résultat : «sa sensibilité aux chanteuses m’a sidéré. Il sait quelle note jouer après chaque partie de voix. Aucune situation lui paraissait étrangère. Il amorce, ponctue, intervient, relance... enrichissant chaque contexte, avec toujours quelque chose de nouveau en mains. On évoluait dans une atmosphère de cadeau permanent». Celui dont Barney Kessel fut la première idole, et le couple, sont dorénavant amis. Ils s’écrivent au moins une fois par semaine, rapporte Tomlison. Ils partagent la passion des fleurs, notamment celle des bromélias, une plante aux feuilles vertes brillantes, avec au centre une fleur rouge en forme d’ananas. Ci-dessus (collection de l’artiste), les musiciens posent après une séance de travail devant la maison du couple, dans le Sussex (au Sud de Londres, au bord de la Manche).
En fond, trône une broméliacée respectable. De son côté (un hobby), Menescal créé des variétés au Brésil : plus tard, il leur enverra une bouture de Bromelia. A leur grande fierté,la plante tropicale portera le nom officiel de Stacey Kent. La star montre depuis des années un penchant pour chanter les bossas. Son art a progressé. Avec constance. Le temps était venu d’entrer en studio avec un maître du genre. Menescal, en patron modeste de la session, a su faire briller chaque pétale de la fleur.
CD Stacey Kent, Tenderly, Sony Music
-- Bruno Pfeiffer
La chanteuse de jazz née à New York en 1968, ajoute ce printemps 5 titres à son album « Songs From Other Places ». Consacrée par le public (et par les ventes), nommée aux Grammies en 2009, l'artiste rejoint la popularité de Diana Krall ou de Norah Jones. Pourquoi, comme certains spécialistes de jazz, observer des réticences devant son projet musical ?
Quand Stacey Kent - après une douzaine d'albums - enregistre en 2007 Breakfast on the Morning Tram, le premier de ses disques sur le label Blue Note, plus aucun doute ne persiste. Adoption par le cénacle. Le monde du jazz sacralise le label Blue Note. Entrée fracassante. Des avis incontestés saluent le travail de la chanteuse. Les déclarations se multiplient : Clint Eastwood se déclare fan absolu. Le succès de l'Américaine, au registre de voix de source naturelle, ne justifie plus aucune discussion sur la qualité de ses interprétations. Affaire classée? Presque. À l'époque, plusieurs spécialistes chipotent encore, font la fine bouche.
C'est alors que sort un article de critique musicale sur le site internet (2007) du quotidien anglais The Guardian. Celui-ci remet les pendules à l'heure (Stacey Kent vit au Royaume-Uni). John Fordham énonce la question : Stacey Kent est-elle trop bien pour le jazz ? (Is Stacey Kent too Nice for Jazz ?). Finement formulé, Monsieur Fordham! Le texte argumente : l'attaque, le phrasé, la tournure, le placement de la voix, le swing, exemptent la chanteuse de toute artificialité.
Certes, Stacey n'improvise pas. Improviser reste l'essence du jazz. Objection non retenue, la complicité avec le saxophoniste Jim Tomlison forge son style.
Enfin, elle est lauréate des BBC Jazz Awards. Elle décroche aussi le prix de meilleure vocaliste aux British Jazz Awards. Ce n'est pas parce qu'elle est devenue la coqueluche dans de nombreux pays (comme le Brésil), qu'on peut la cantonner à la seule variété internationale.
On l'aura compris, j'apprécie son talent . Aussi du reste le personnage : Stacey ne s'est jamais prise pour une diva. Un régal de l'écouter (en récital, ou en interview). L'album en trio, avec le saxophoniste Jim Tomlison (son mari) et le pianiste Art Hirahara (Songs From Other Places), ne déroge pas. Une dizaine de concerts sont prévus en France cet été (voir ci-dessous).
TROIS QUESTIONS À STACEY KENT
De quel courant du jazz vous réclamez-vous?
En entamant la carrière musicale, les différents types de musiques se sont croisés dans ma tête et dans mon cœur. Le répertoire devient une matière brute. Ainsi émerge ma personnalité musicale. Je ne me suis pas posée la question des catégories. Regardez mes influences : La Callas, Paul Simon, Frank Sinatra, Louis Armstrong, Ellis Regina, Joao Gilberto. Je me suis construite à travers leurs voix, à travers leurs personnages. Le point commun entre la nature de leur expression ? Une forme d'intimité.
Comment définir l'alchimie de l'album, entre folk, jazz, chanson, ballades, Brésil?
C'est le voyage au travers des musiques. Le trio (avec Jim Tomlison et Art Hirahara) se fréquente depuis 20 ans. Les voyages ouvrent l'espace à nos musiques. Je veux partager cet esprit avec le public, notamment avec les 5 titres bonus ajoutés au disque. La mélancolie de So far Away. La tristesse de Besame Mucho. La bienfaisance de Three Little Birds. La douceur de A Lovely Day. L'optimisme de Memories of You. Notez que les titres supplémentaires datent de la session d'origine. L'album, nous y pensions depuis 20 ans. Nous échangeons déjà sur une seconde partie.
Quelle est la part de complicité entre les musiciens dans « Songs from Other Places » ?
Nous avons le même rapport que dans la vie : une conversation ininterrompue. La posture permet de s'entendre, de se répondre, et de remplir l'espace musical. Le chant provient d'une épure. Le résultat s'apparente à de la musique de chambre.
Bruno Pfeiffer (Propos recueillis par téléphone)
Source :https://blogs.mediapart.fr/bruno-pfeiffer/blog
Sur l'excellent blog de Clémentine Coppolani, l'une des voix les plus intemporelles et populaires du jazz : Stacey Kent, qui présente son dernier album Songs From Other Places enregistré avec le pianiste Art Hirahara.
« J'ai adoré son implication dans la conversation, Stacey a même sorti sa paille pour nous montrer comment elle travaillait sa voix. Nous avons parlé du phrasé, de la communication avec le public,
de sa concentration sur scène qu'elle tient de son passé de joueuse de tennis de haut niveau ainsi que de l'amour et de l'amitié qui sont au cœur de sa magnifique trajectoire.
»
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