C’est d'un excellent musicien, cependant controversé dans le milieu du jazz, qu'il va être question ici : Jan Garbarek, saxophoniste (ténor et soprano) de jazz norvégien né en 1947.
Jan Garbarek est né le 4 mars 1947 à Mysen, une petite ville à quelques kilomètres à l'est d'Oslo,
en Norvège.
Son père, Czesław Garbarek, est d'origine polonaise, et a été déporté en Norvège par
les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sa mère, Kari Nordbø, est norvégienne, originaire de la région de Trøndelag.
Les Garbarek vivent un temps à Mysen, dans un camp de réfugiés de guerre, avant de déménager à Oslo.
Garbarek entre à l'université d'Oslo, où il étudie le polonais, la philosophie et la psychologie.
Il désirait également étudier l'arabe et le sanscrit, mais le développement de sa carrière musicale le fait
arrêter ses études.
À 21 ans, Jan Garbarek se marie avec Vigdis Granberg, et le couple emménage à Oslo. En 1970, ils ont une fille unique, Anja Garbarek,
qui devient une chanteuse pop.
À 14 ans, Jan Garbarek vit un véritable choc musical en écoutant à la radio Countdown, tiré de l'album Giant Steps de John Coltrane.
Ce disque de Coltrane le fascine et le décide à apprendre le saxophone en autodidacte et à s'intéresser au jazz, qu'il ne connaissait jusqu'alors
absolument pas5. En 1963, Jan Garbarek a l'occasion d'assister à un concert du quartet de John Coltrane à Oslo, avec Elvin Jones, Jimmy Garrison
et McCoy Tyner. Le concert le déçoit un peu, mais le son de Coltrane l'impressionne.
En 1962, Garbarek participe en quartet au concours amateur norvégien de jazz, et le remporte, ainsi que le premier prix de soliste.
Il est ensuite rapidement remarqué par la chanteuse norvégienne Karin Krog, qui l'intègre dans son groupe.
Garbarek y rencontre le batteur Jon Christensen, avec qui il s'entend particulièrement bien musicalement et qui devient un partenaire
musical régulier. En 1965, au Molde Jazz Festival, Garbarek rencontre le compositeur américain George Russell.
Ce dernier invite Garbarek et Christensen à participer à son big band à Stockholm.
Cette collaboration dure jusqu'en 1971, et donne lieu à six enregistrements.
En 1968, Garbarek participe au premier disque du guitariste norvégien Terje Rypdal, et forme un quartet avec Rypdal, Arild Andersen, et Jon Christensen pour son premier disque en 1969, Esoteric Circle. Le disque est produit par George Russell sur le label Flying Dutchman.
Garbarek fait une rencontre importante en 1969 au festival de Bologne, c'est celle de Manfred Eicher, producteur du label allemand ECM.
Impressionné par le son de Garbarek, Eicher lui propose d'enregistrer pour ECM, et le rappelle quelques mois plus tard pour trouver un studio
d'enregistrement à Oslo. Les 22 et 23 septembre 1970, Garbarek, Terje Rypdal, Arild Andersen et Jon Christensen enregistrent Afric Pepperbird,
le premier album de Garbarek pour ECM.
En marge du festival Jazz Jamboree en Pologne en 1973, Garbarek participe à une jam session particulièrement remarquée avec Bobo Stenson,
Jon Christensen et Palle Danielsson. Stenson décide alors de modifier la formation initialement prévue pour l'enregistrement d'un album
avec Jon Christensen et Palle Danielsson (chez ECM) et d'y intégrer Garbarek : le trio est devenu un quartet dont le premier opus sera
le disque Witchi-Tai-To. Le quartet devient alors très populaire en Norvège, donne des concerts et participe à des festivals, avec énormément
de succès. Le groupe est élu meilleur groupe de jazz dans le magazine Jazz Forum. Le quartet commence également un travail avec le poète
Jan Erik Vold.
Sa carrière prend un tournant décisif quand il rencontre Keith Jarrett, qui l'intègre dans son quartet dit « européen », avec Jon Christensen et Palle Danielsson. Cette expérience lui permettra d'obtenir une reconnaissance internationale et de mener une carrière en leader très suivie et appréciée bien au delà des frontières de la Norvège.
Jan Garbarek multiplie ensuite les collaborations avec des musiciens de jazz de renommée internationale comme John Taylor, John Abercrombie, Bill Frisell, Miroslav Vitous, Ralph Towner, Bill Connors... avec lesquels il développe une esthétique très particulière. Loin des fureurs électriques et virtuoses de l'époque, ses formations (essentiellement en quartet) produisent une sonorité légère et aérée, très axée sur la mélodie, le silence et la respiration. Ce côté aérien est renforcé par un son de saxophone caractéristique, notamment obtenu par un fort effet de réverbération, au ténor comme au soprano, ses instruments de prédilection. Son jeu « éthéré » vaudra parfois à sa musique le qualificatif (un peu méprisant) de "New Age Music".
À partir de la fin des années 1980, il forme un groupe régulier avec Rainer Brüninghaus, Eberhard Weber, Manu Katché et Marylin Mazur, communément appelé le Jan Garbarek Group. Il se tourne également vers les musiques du monde. Il rencontre notamment Anouar Brahem, Zakir Hussain, Mari Boine, Ustad Fateh Ali Khan.
En 1993, il collabore avec l'Ensemble Hilliard spécialisé dans
le chant
grégorien pour créer l'album Officium qui remporte
un succès
inattendu. Expérience réitérée depuis avec l'album Mnemosyne en 1999 puis Officium Novum.
Garbarek, c'est un son clair de sax soprano ou ténor, c'est surtout une transparence, une sonorité aérienne évoquant les grands espaces, et un lyrisme contenu. Si sa sonorité n'est pas éloignée de celle de Michael Brecker, son lyrisme limpide, sorte d'équivalent boréal à l'expressionnisme torride d'un Gato Barbieri crée une musique à la fois sauvage et glacée, tendue et retenue. Il y a du feu sous sa glace !
ESOTERIC CIRCLE (1969)
Freedom FR 11010 (FLP 41031)
Les débuts discographiques de Jan Garbarek. Si sa personnalité s’affirmera par la suite (on sent ici les influences de Gato Barbieri, Albert Ayler et Sonny Rollins), on peut déjà percevoir les belles qualités du saxophoniste : sens mélodique, sonorité…
AFRIC PEPPERBIRD (1970)
ECM 1007
C'est le premier album de Garbarek pour le label ECM.
C'est un album encore très marqué par le free jazz, avec beaucoup d'énergie, et de techniques bruitistes au saxophone et à la guitare. Garbarek joue ici du saxophone ténor, saxophone basse, clarinette, flûtes et percussions.
L'album se termine par un titre humoristique de Jon Christensen, où le batteur vocalise des « Blupp », ponctués de quelques coups de toms.
Ce disque éveille fortement l'intérêt des critiques, à la fois en Norvège comme à l'international. Le critique Gérard Noel dans Jazz Hot souligne les qualités rythmiques de l'album, tandis que tous les critiques s'accordent sur la qualité du son : clair frais, transparent. Le critique insiste également sur le son de Jan Garbarek, à la fois transparent et plein, évoquant le meilleur de Pharoah Sanders.
SART (1971)
ECM 1015
Excellent disque, entre romantisme éthéré et expressionnisme dru
TRIPTYCON (1972)
ECM 1029
Jan Garbarek pas encore dégagé de ses influences free (notamment Albert Ayler)
JAN GARBAREK/ART
LANDE : RED LANTA (1973)
ECM 1038
Les compositions d'Art Lande mettant ici à l’épreuve un Garbarek
flûtiste, ahurissant de justesse dans la mise en place de longues
mélodies
aux envolées vertigineuses à la fin desquelles les musiciens se
retrouvent
au rendez-vous fixé par l’écriture. Garbarek s’y montre
léger et subtil, le saxo basse gronde. le soprano chante avec le même
bonheur que dans le disque en quartet. Entre jazz et classique, belle
musique
introspective.
Peut-être reprochera-t-on à ce joli disque une certaine froideur...
WITCHI-TAI-TO (1973)
ECM 833 330-2
Jan Garbarek, qui s'était un peu contraint à jouer une musique linéaire avec Art Lande, donne ici plus libre cours à son lyrisme qui, quoique contrôlé, est assez coltranien et même barbierien. Dans des compositions moins “ planantes ” qu’à son ordinaire - des thèmes signés entre autres par Carla Bley, Don Cherry et Jim Pepper, le jeu de Garbarek est plus intense que dans ses disques précédents (voir en particulier Desireless). C'est probablement le disque où il "se lâche" le plus. Sa sonorité au soprano étonne : proche du hautbois, mais aussi d'instruments folkloriques plus simples Bobo Stenson se montre, en adepte de McCoy Tyner et de Jarrett, un accompagnateur attentif. L’accompagnement racé qu’il délivre avec Palle Danielsson et Jon Christensen est en tout point digne d'éloges.
DANSERE (1975)
ECM 1075 / 829 193-2
Excellent disque, dans un style qui se situe entre Sonny Rollins, John Coltrane et Gato Barbieri avec un lyrisme prestigieusement maîtrisé et un son d'une belle densité.
DIS (1976)
ECM 1093
Un disque assez surprenant, avec dans trois morceaux une harpe à vent. Jan Garbarek, accompagné par la guitare classique et 12 cordes de Ralph Towner, délivre une belle musique dépouillée et inquiétante.
PLACES (1977)
ECM 1118
Musique déchirée et déchirante distillée au goutte à
goutte, chargée d’une forte intensité dramatique. Climats parfois
livides, éclairés par la sonorité superbe, implorante, intense mais
froide, du saxophone.
Musique d’une sereine beauté à l’angoisse
sous-jacente mais riche aussi d’une émotion sans aucune trace de
morbidité : musique ambiguë, énigmatique John Taylor, à
l’orgue, tisse de grandes nappes denses, DeJohnette, fin, subtil,
découpe
ses figures rythmiques avec imprévisibilité et énergie. Bill Connors
assure, à mi-chemin entre Abercrombie et Towner L’absence
de basse créé un climat particulier.
PHOTO WITH BLUE SKY
WHITE CLOUD... (1978)
ECM 1135 (Phonogram)
Enregistré en décembre 1978 au Talent Studio d'Oslo, ce disque regroupe Jan Garbarek au saxophone ténor et soprano, Bill Connors à la guitare, John Taylor au piano, Eberhard Weber à la contrebasse, et Jon Christensen à la batterie. Rien de très excitant, mais un disque de qualité.
Paru en 1980, Eventyr ("conte" en norvégien) est un disque en trio avec John Abercrombie aux guitares et Naná Vasconcelos aux percussions. Jan Garbarek s'est inspiré de mélodies traditionnelles norvégiennes, en allant visiter les collections musicales de Chateau Neuf
Selon certains critiques, Eventyr est le premier album de Garbarek où l'influence scandinave se manifeste aussi fortement et profondément, tout en étant une approche fraiche et nouvelle de l'utilisation de la musique folklorique. Eventyr est également l'album qui voit les premières critiques du travail de Garbarek, comme étant fade et manquant de profondeur émotionnelle...
La rencontre avec Bill Frisell est très fructueuse. Un excellent disque.
Wayfarer se caractérise par des paysages sonores éthérés, combinés avec la musique norvégienne. Bill Frisell est encore présent, avec Eberhard Weber à la basse. Assez proche de Paths Prints : même approche générale pour les ensembles. Le jeu de Garbarek est marqué par de longues phrases mélancoliques. On dira que le swing en est absent, mais l'objectif de Garbarek est plutôt de créer des interactions entre couleur, sonorité et rythme.
Une rétrospective de sa carrière depuis Triptycon jusqu'à Visible World.
Avec le violoniste Kim Kashkashian et le batteur Manu Katché.
Jan Garbarek aura attendu presque quarante ans avant de sortir sous son nom un disque enregistré en public, "Dresden". La qualité du disque est telle que, quoiqu’il arrive, il fera date dans la carrière du saxophoniste . On y retrouve bien évidemment ce qui a fait, et fait encore, le succès de Jan Garbarek : belles mélodies, ambiances variées et aérées. Mais cette fois, le groove est là ! Manu Katché dynamise (dynamite ?) le concert. La musique de Garbarek reste néanmoins aérienne car aucun débordement gratuit, aucune surenchère, ne l’affectent.
Malgré le titre de l'album, ce n'est pas un ré-enregistrement ou le reconditionnement de Officium mais une création entièrement nouvelle constituée de morceaux de la liturgie arménienne, de deux originaux de Garbarek et d'une composition d'Arvo Pärt. La fusion des voix de l'Hilliard Ensemble et de celle de Garbarek est fabuleuse. Un très grand disque.
Terje
Rypdal,
1971 (Terje Rypdal)
Belonging,
1974 (Keith
Jarrett)
Luminessence, 1974
(Keith Jarrett)
Solstice, 1974
(Ralph Towner)
Arbour
Zena,
1975 (Keith Jarrett)
Sound
and Shadows,
1977 (Ralph Towner)
My
Song,
1977
(Keith Jarrett)
Deer
Wan,
1977 (Kenny
Wheeler)
Sol
Do Meio
Dia,
1977 (Egberto
Gismonti)
December
Poems,
1977 (Gary
Peacock)
Of
Mist And
Melting,
1977 (Bill
Connors)
Personal
Mountains,
1979 (Keith
Jarrett)
Nude
Ants,
1979 (Keith Jarrett)
Voice
from the Past -
Paradigm,
1981 (Gary
Peacock)
Cycles, 1981 (David Darling)
Vision, 1983
(Shankar)
Song
For
Everyone,
1984
(Shankar)
Chorus, 1984
(Eberhard Weber)
Making
Music,
1986 (Zakir
Hussain)
Guamba, 1987 (Gary Peacock)
Rosenfole, 1988
(Agnes Buen Garnas)
Music
For
Films,
1990 (Eleni
Karaindrou)
Alpstein, 1990
(Paul Giger)
Star, 1991
(Miroslav Vitous)
Atmos, 1992
(Miroslav Vitous)
Small
Labyrinths,
1994 (Marylin
Mazur)
Caris
Mere,
1995 (Giya
Kancheli)
Agram, 1996 (Lena Willemark
& Ale
Müller)
Universal
Syncopations, 2003 (Miroslav
Vitous)
Neighbourhood,
2005 (Manu Katché)
Comme on le voit, une palette très étendue.
Avec Keith Jarrett :
Keith Jarrett enregistra plusieurs albums
pour ECM
avec cette formation.
Belonging
Cette
première séance du pianiste avec Jan Garbarek, Palle Danielson et Jon
Christensen est très réussie. Le disque n'a pas vieilli (contrairement
à "Nude Ants"), sans doute grâce à l'intelligence, la beauté
du matériel thématique, exclusivement des compositions de Jarrett,
souvent
modales, et au jeu lumineux de ce dernier. Le lyrisme du pianiste
s'allie à la
sonorité de Garbarek, qui au ténor, à mi-chemin entre Rollins et
Barbieri, fournit un chant plein et généreux (Blossom, Belonging,
Solstice), aux longues phrases flexibles. Remarquable accompagnement du
tandem
scandinave
My Song
(1978) montre encore l'excellence de
Garbarek, dont les longues plaintes angoissées apportent aux mélodies
du
pianiste un lyrisme nouveau. A cet égard, l'exposé du morceau qui donne
son
titre à l'album mérite à lui seul l'acquisition du disque: le
soprano recourbé du Norvégien y fait merveille. L'autre raison pour
laquelle ce disque est excellent, c'est que Jarrett s'y révèle à
l'écoute de ses partenaires. Il maîtrise ici sa forte personnalité et
permet à sa musique de s'imprégner de leur influence. Ses propres
mélodies en ressortent magnifiées. On trouve aussi deux
enregistrements de concerts du quartet en 1979 : Personal
Mountains tout d'abord.
Le groupe est parfaitement soudé, Jarrett et Garbarek, infiniment
complices. Le
discours est ici riche et varié. Au foisonnement percussif, aux
stridences du
saxophone vient répondre l'admirable phrasé du piano, le lyrisme
expressif
du même Garbarek dans les mouvements lents. Le résultat est
impressionnant,
à la fois par la brillance des thèmes et la haute qualité de leur
interprétation, qui laisse en outre parfois la place à d'excitantes
improvisations (Oasis, lnnocence).
Nude Ants, enregistré en public au village Vanguard
de New York en 1979,
est nettement moins bon. Chaque titre paraît fondé sur une seule idée
directrice, ce qui peut donner le meilleur (New Dance, Sunshine Song)
comme le pire
(Oasis : trente minutes d'ennui).
Et voilà qu'ECM exhume de ses archives un double CD, Sleeper, témoignage du "quartet européen" au sommet de son art, Un concert inédit dans son intégralité au Nakano Sun Plaza de Tokyo en avril. 1979.
Avec Ralph Towner :
Avec Egberto Gismonti :
En 1977, Garbarek collabore avec le guitariste et pianiste Egberto
Gismonti pour Sol
do Meio Dia, puis en 1979 ils enregistrent Folk
Songs en trio avec Charlie
Haden. Le trio enregistre ensuite Magico en 1979. Et 30 ans après (en novembre 2012) sort Carta de Amor,
enregistré en public à Münich en 1981 (ECM 2280/81)
Capturé à l'Amerika Haus de Münich en avril 1981, ce concert montre le trio à son apogée après deux ans de tournées et deux albums, Magico” et “Folk Songs”. Cinq compositions de Gismonti, avec deux versions de Carta de Amor, une version très libre de la composition de Garbarek “Spor”. Quant à lui Charlie Haden apporte “La Pasionaria”, du Liberation Music Orchestra et un inédit, “All That Is Beautiful”.
Avec Shankar et Zakir Hussain :
Garbarek enregistre tout d'abord en 1983 Vision avec Shankar, puis Song
For Everyone l'année suivante. En 1986 il retrouve Zakir Hussain avec qui il
enregistre Making Music.
Des vidéos ici.
Jan Garbarek a contribué à l'histoire du jazz par la création d’une esthétique originale et très personnelle, privilégiant la mélodie et la sensibilité. Garbarek possède une identité musicale particulièrement reconnaissable, se démarquant nettement du jazz américain traditionnel. Son travail couvre un très large spectre musical, du free jazz de ses débuts, à ses échanges avec The Hilliard Ensemble. Jan Garbarek a su engager un dialogue fécond avec des musiciens issus d'horizons très divers, des plus lointains (L. Shankar, Trilok Gurtu, Anouar Brahem, etc.) aux plus proches de sa tradition musicale d'origine (Agnes Buen Garnås, Mari Boine, etc.) ; ce dialogue est reconnu comme une contribution majeure à la musique instrumentale de son époque.
Pilier du label ECM de Manfred Eicher, Garbarek est devenu de facto une figure d’un jazz « européen », styliste attentif au silence et à la lenteur1. Bien que son style ou son parcours musical soient parfois critiqués, il bénéficie d'une popularité importante, auprès d'un large public qui dépasse amplement le milieu du jazz.
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