Tout écrit sur le chant corse doit faire référence - et révérence – au grand Monsieur de la chanson corse, Antoine CIOSI, sans qui certainement rien n’aurait été possible. Pour les jeunes n’ayant connu que les groupes du riacquistu, il serait tentant d’ignorer Antoine Ciosi, dont le style est à mi-chemin entre la chanson « à la Tino Rossi » et le chant corse plus engagé. En fait, Antoine Ciosi fut un précurseur. Ce fut l’un des premiers à introduire dans son répertoire des thèmes politiques tout en reprenant des styles jugés à l’époque passés de mode. Ce grand artiste originaire de Sorbu Ocognanu en Castagniccia, à la magnifique voix grave au registre étendu, fête les 50 ans d’une riche carrière qui lui fera rencontrer Aznavour et Brel, mais il resta toujours fidèle à son Île. Assumer la tradition et la transmettre en créant est depuis ses débuts sa ligne constante.
Je connaissais depuis longtemps certains de ses disques, mais je l'ai redécouvert à Calvi en 2004. Ce fut un grand moment. Antoine Ciosi a une énorme présence scénique. Sa voix est toujours magnifique, allant du grave à l'aigu sans difficulté.
La rencontre avec A Filetta fut d'une intensité rare, tant l'immense admiration pour « celui qui fit découvrir d’immenses poètes de langue corse aux jeunes chanteurs » était palpable.
A ceux qui ne le connaîtraient pas encore, je conseille d'écouter "A l'altru mondu" sur Sì di mè.
J'eus l'occasion de le rencontrer et d'échanger quelques mots avec lui le 8 avril 2006 à Issy-les-Moulineaux lors d'une séance de dédicaces de son livre "
Le chemin des sources profondes". Un grand moment.
© Corse matin du 16/05/
Paru en 2008, « A Voce Piena » reprend des chants peu connus, dont quelques joyaux tels l'émouvante Ballata di Mattea, U Rusignolu hè mortu ou des chansons plus légères comme Tucchi tucchi, tucchi tucca ou Cuntrastu d'amore et le satirique Manetta.
Antoine Ciosi est entouré de Francine Massiani, Laurent et François-Philippe Barbolosi, Claude Bellagamba, Jérôme Casalonga, Jacques Nobili ainsi que Battista Acquaviva sur un titre.
Un très beau disque, avec une magnifique orchestration. Antoine Ciosi n'a peut-être jamais si bien chanté, en tout cas de façon aussi émouvante.
sur le site de Casa Editions dès aujourd'hui,
chez tous les libraires et disquaires de Corse le17 novembre
sur le reste de la France le 24 novembre
in lingua corsa
Par Marie-Jean Vinciguerra
Ces ricordi d’una zitellina in Casinca recèlent l’évocation de
la mère, superbement écrite in lingua nustrale et 4 CD où, de sa voix, chaude et grave, Antoine Ciosi dit et chante le texte,
accompagné d’une autre voix magique, celle de la guitare de son fils, Ghjilormu. Certes, ce diable d’homme, conteur-né, n’a jamais cessé, en préambule de ses récitals et de ses albums, de décrire sa parabole d’artiste, cette belle aventure d’un petit berger-paysan corse, devenu, par la grâce de sa voix et de son courage, une étoile de la chanson (Notes et chansons (1978), Chants d’une terre (2002). Il nous a offert en sourcier inspiré des nappes profondes de notre culture insulaire, ces chefs-d’œuvre de sensibilité que sont Une odeur de figuier sauvage (1999) et Le chemin des sources profondes (2005).
Mais la boucle n’était pas bouclée. Après la réappropriation obstinée de notre patrimoine de chants corses,
Antoine Ciosi, enfant prodigue, voué à l’inlassable reconquête d’une identité menacée de
disparaître, se devait d’accomplir son ultime devoir de mémoire : dire, écrire ses souvenirs en corse, la langue
de ses parents. Il ne s’agissait plus cette fois denotespour éclairer un itinéraire ni de performances réussies en
français, il s’agissait de se présenter à Dieu comme Rousseau avec ses Confessions, avec l’offrande d’un livre de vérité, œuvre pie, dédiée à la mère et dans sa langue.
Avec des mots simples et chantants, des images où l’éphémère se change en éternel, u zitellu di a Casinca
a réussi son pari : ressusciter les sensations de l’enfance, en exprimer les émotions, les donner en partage à
tout un peuple. Dans la tradition des thrènes antiques et du génie poétique du peuple corse, son récit est
chant de mort et de deuil. Mais sa nostalgie d’un paradis perdu ne s’enveloppe pas d’un suaire de mélancolie.
Le maldestinu chi tronca l’ale peut briser les vies, il ne casse pas l’espérance.
Certes, Antoine écrit et dit à la première personne. Mais, rejetant toute complaisance à soi, il métamorphose
un récit autobiographique en une lumineuse épopée domestique. Una Mamma aurait pu ressortir du « roman
d’apprentissage d’un enfant pauvre ». Mais l’œuvre se lit et s’écoute autrement : l’évocation de son histoire personnelle n’est en définitive pour Antoine-Louis qu’une façon de mieux dire toute la reconnaissance qu’il doit à sa mère. Car c’est bien la mère qui est la figure centrale de ce « tombeau » poétique. Mamma Ghjuvanna, puntellu di tutta una famiglia, n’efface pas le père. Chaque membre de la famille s’éclaire à sa lumière.
Le succès du petit Antone est la revanche de toute une famille marquée par les épreuves di tempimastini è affanosi,
une famille dont le destin est à l’image de la Corse. Mamma Ghjuvanna et Cursichella finissent par se confondre dans une même
icône sacrée. Au nom de la mère, Antoine, de sa voix pugnace, dit cette autre mère, la Corse abandonnée, ses révoltes, ses luttes contre les oppressions, la reconquête de son identité, ses espoirs.
Davantage que de confessions (l’auteur n’a rien à cacher), ce livre limpide est de reconnaissance et d’éloge.
Il est aussi une leçon d’énergie. Il est chant épique d’une saga des disgraziati.
Touche après touche, voici le portrait de la mère, non pas mater dolorosa, mais une humble femme rayonnante de courage et
d’amour. Nous sommes portés par la force d’un lyrisme, d’autant plus émouvant qu’il est toujours
maîtrisé. Ciosi ne récite pas, refusant tout pathos, il dit avec une belle simplicité la cantilène tonique
des pauvres gens. Sa voix lumineuse accompagnée ou relayée par la guitare, se détache sur un fond de silence traversé
des bruits des saisons qui tournent, des travaux et des jours, de la guerre.
Voix polyphonique : la conversation des gens, les répliques, les chants, les comptines, les jurons, les stalbatoghj, les proverbes
illustrent , commentent, en contrepoint. Ciosi règle le registre de son timbre sur l’intensité du récit, en variant
sa tonalité. L’expressivité, les modulations, la musicalité pénétrante de la voix du père, sont soutenues, ponctuées par cette autre voix polyphonique, la guitare du fils.
Guitare qui introduit, accompagne, évoque, commente les épisodes contrastés de cette petite épopée
familiale. Tantôt berceuse triste, tantôt ballade légère, apaisante musique répétitive, tour à
tour air de guinguette sur accordéon, valse enlevée, marche scandée (tempo militaire), lamento mélancolique, glas,
terrible ponctuation du métronome. Surprenante voix qui commence en douceur, s’affirme progressivement et conclut sur des accords
sombres presque brutaux. Ecoutons encore cette paghjella en mineur qui comme chez J.S. Bach se termine, ouvrant à l’espoir, en majeur. Ultime mélodie – A tè– nous arrache des larmes
Antone Ciosi, « l’enchanteur », a métamorphosé l’humble casapaterna en temple de l’amour.
L’évocation de la Casinca n’est pas sans rappeler les plus belles pages de Filidatu è Filimondu de Dalzeto ; l’évocation de la mère, celle, inoubliable, que fait de la sienne, Joseph-Marie Bonavita dans U Pane Azimu. En nous faisant partager une saine nostalgie ressuscitant les émotions et les lieux de l’enfance, une enfance qui n’est pas le regret d’un paradis perdu, d’un âge d’or, mais l’assomption d’un royaume de l’amour et de la solidarité, Antoine, par la grâce de sa voix et d’un style lumineux, est entré, à part entière dans notre littérature in lingua nustrale. Oui, on peut faire de la très bonne littérature avec de nobles sentiments.
Puisse ce beau livre entrer dans toutes les maisons !
• Una mamma Ricordi d’una zitellina in Casinca, Antone Ciosi, Éditions Pigna, 2011
• Le 27 décembre, à 20 heures, est présenté à l’auditorium de Pigna en quatre tableaux, mis en scène par Charlotte Arrighi de Casanova et Tony Casalonga, le spectacle Una Mamma, tiré du récit d’Antoine Ciosi, qui se produit sur scène, accompagné de son fils, Jérôme, à la guitare
Marie-Jean Vinciguerra
Source : Corsica (www.club-corsica.com) - Copyright Corsica
Il a souhaité rendre hommage à la ville de sa jeunesse, Bastia, et à la verve de ses auteurs : les Amarella, Marfisi et tutti quanti, à ceux qui ont donné à la Corse tant de belles chansons. Antoine Ciosi qui fêtera en 2014 ses 50 ans de carrière vient d’enregistrer, avec la complicité de son fils Jérôme et de Thomas Dutronc, un nouveau CD de 18 titres « In Bastia » dans lequel il rend hommage à cette ville de Bastia qui lui rappelle tant et tant de souvenirs.
C’est chez lui, au hameau de Curzo, à Corbara qu’il nous reçoit. Le temps ne semble pas avoir eu d’emprise sur Antoine Ciosi. Pourtant que de chemin parcouru depuis son succès en 1963 lors du 1er festival de la chanson corse à l’Olympia qui le propulsa vers une carrière exceptionnelle.
« C’est vrai que depuis quelques années j’ai comme l’on dit un peu levé le pied, mais j’ai gardé en moi trois choses : la passion du chant, le timbre de voix que j’ai toujours pris soin d’entretenir et la santé.
Aujourd’hui, je prends mon temps et je vogue au gré de ma passion. Je voulais rendre hommage à la ville de Bastia qui est la ville de ma jeunesse et à de nombreux auteurs qui ont marqué la Corse et qui ont bercé ma carrière.
Ce CD réalisé dans les studios Coppelia est composé de 11 titres d’hier et de créations qui rappelleront à certains bon nombre de merveilleux souvenirs" explique le chanteur.
"Thomas Dutronc apporte sa touche"
"C’est mon fils Jérôme qui a assuré la direction artistique et les arrangements guitares, acoustiques, mandoline.
Thomas Dutronc s’est spontanément proposé pour apporter sa touche à ce CD, ce qui me touche profondément.
Ses musiciens ont également tenu à s’associer. Un très grand merci à eux tous " ajoute, ravi, Antoine Ciosi.
Ce CD a aussi été pour moi l’occasion de rencontres, de partage et d’amitié avec des musiciens, des comédiens et des comédiennes.
"Je ne voudrais pas oublier non plus mes deux petites-filles Luisa et Rosalie ainsi que RCFM, qui a permis l’enregistrement de leurs voix, et bien entendu Jean-Philippe Olivi, qui a soutenu et produit ce disque qui me tenait tant à coeur".
Parmi les titres entrecoupés d’intermèdes où Antoine Ciosi fait apprécier ses talents de poète, de conteur, on notera O Citadella, Eos o natu in Bastia, l’odori di Bastia, U Matrimoniu di Biasginu, , Spunta u sole, in Bastia, A falata di Ficaghola, O Bastia ! O Corsica, Sott’à palme, U Campanile di San’Ghjuvà, Bastia Ricordu.
La tournée des 50 ans de carrière dès le 7 février à Ajaccio
On l’a dit en préambule, Antoine Ciosi fêtera en 2014 ses 50 ans de carrière.
Pour l’heure, l’artiste n’a pas voulu précipiter les choses. Deux dates seulement sont confirmées. La première le 7 février 2014 à Ajaccio et la seconde le 22 mars au Théâtre de Bastia.
« Je veux fêter cet événement comme il se doit avec autour de moi des jeunes talentueux qui se sont éveillés à des chansons que j’ai interprété et de chanteurs d’une autre génération avec lesquels j’ai partagé de grands moments » conclut Antoine Ciosi.
Source :
http://www.corsenetinfos.fr
Doit-on encore présenter Antoine Ciosi ? Ses 55 ans de carrière ? Les chansons qui ont fait son succès tout au long de ce demi-siècle fait de joies, de déceptions, de peines, de galères ? Le temps a passé depuis le festival de la chanson corse qu'il a remporté en 1963 sur la scène de l'Olympia. Mais comme dans Tragulinu des fratelli Vincenti, Antoine Ciosi "porta li so ottanta'sei anni cume fiori di castagni ". En tout à 86 ans il va remonter sur la scène parisienne des Folies Bergère pour entamer un "ultimu giru" qu'il entend prolonger à sa main et à son rythme en Corse et ailleurs. En lui conférant la qualité et l'authenticité qui ont caractérisé le chanteur tout au long de sa belle et longue carrière.
Bon pied, bon œil, toujours le même souci de la recherche de la perfection lorsqu'il s'exprime, comme il aime à le faire, en Corse., où lorsqu'il écrit comme aujourd'hui quelques belles pages qui ont, elles aussi, une bonne part de succès : les années passent sans avoir de prise sur Antoine Ciosi.
Le visage est certes buriné par le temps mais à Corbara, en Balagne, dans son jardin presque suspendu au-dessus de la mer, en discourant avec le maître des lieux, on prend mieux la mesure de la stature d'Antoine Ciosi.
Ce n'est pas seulement une voix..Un amoureux de la Corse. De sa terre. De ses traditions et de sa langue.
C'est aussi un homme de valeur et de valeurs comme notre terre sait encore, et heureusement, en recèler.
Qui à 86 ans fait toujours référence à ses parents qui ont connu la misère, à sa mère - fille de meunier à Venzolasca - et à son père, - communiste ind'è l'anima de l'Ocagnano -, mais qui, un jour, n'a pas résisté au plaisir d'acheter, sur le marché de Bastia, une statue de Saint Antoine pour l'offrir à son fils !
Oui il a 86 ans Antoine Ciosi mais il ne "traîne pas encore les pieds".
La passion est toujours là. Elle est aussi forte que celle qui l'animait tout jeune quand il se mettait, quand il le pouvait, à l'écoute de l'unique station de radio qui était accessible à l'époque.
"Je reproduisais ce que j'entendais au Mulinu " sans rien connaître ni du chant ni du solfège.
Cela ce sera pour plus tard sur Paris, une fois qu'il se sera produit sur la scène estivale de l'Empire de Bastia où un commerçant de Venzolasca, amateur de bel canto, l'avait encouragé à se produire.
A Paris, ce fut longtemps la "bohème" pour Antoine Ciosi.
"J'ai fait trois ans d'opérette à Mogador. Il fallait bien manger" explique le Casincais qui pensait voir son horizon s'éclaircir ce jour de 1963 où l'on vint le chercher pour participer au festival de la chanson corse.
Une soirée à l'Olympia à laquelle Antoine Ciosi a participé avec un sacré atout dans sa manche : "Paese spentu" signé Ghjuvanni Giocanti de Zuani et Vincente Orsini de Bastia, un texte qu'il avait perdu de vue avant de le retrouver au moment opportun.
"J'y suis allé confiant. Parce que je savais que cette chanson allait faire son effet, à l'inverse de celles portées par les 18 autres participants à la soirée".
Et "Paese spentu" a fait son effet.
"Sò un paisanu è u mo paese si more. Aghju da cantavi u mio "Paese Spentu" dit-il d'abord en Corse puis en Français à l'assistance, conséquente, de l'Olympia au premier rang desquels avaient pris place de nombreuses vedettes comme Alain Delon et Romy Schneider
Et Antoine Ciosi a donné tout ce qu'il pouvait.
"Ce soir-là j'ai ressenti en moi l'émotion que je n'avais plus ressentie depuis mon départ de U Mulinu de Venzolasca."
Et la salle a adhéré applaudissant, debout, la prestation d'Antoine Ciosi qui décide, dès lors, de chanter la… Corse
Mais point d'envol pour Antoine Ciosi.
Ce n'était pas encore l'heure. En effet, malgré le contrat signé avec Barclay, "Paese Spentu" ne décolla pas.
Le sillon était pourtant tracé. Dany Revel et Martine Lorenzi allait le creuser avec "Le Prisonnier".
Souvenez-vous ?
Sò imprigiunattu
E Mamma si nè more
Perduna, mio Mamma
Di fà ti tantu male
Et dans la foulée, les frères Vincenti proposaient Tragulinu.
O Dumè, t'arricordi da quellu tragulinu ?
Porti li to settant'anni
Cume fiori di castagni
Tragulinu...
Deux titres qui, à la faveur de l'avènement du juke-box, ont déferlé sur toute la Corse, l'Italie, la Suisse, l'Espagne etc.
Cette fois la carrière d'Antoine Ciosi était bel et bien lancée.
Suivent alors plus de vingt 33 tours et autant de 45 : "Sons et lumières de la Corse"en 1973 , "Corsica Nostra"en 1975, "Corsica Sempre Corsa" et "I Canti di a libertà", qui soulèvent l'enthousiasme tant à l'Odéon de Marseille que sur la place Foch d'Ajaccio "où il y a eu une osmose différente de celle ressentie lors d'un tour de chant. Ce fut un engouement étonnant et un bonheur parfait parce que j'étais dans mon élément" commente aujourd'hui Antoine Ciosi.
Et les titres - des frères Vincenti, de Tintin Pasqualini, de Marfisi, de Francescu Pinelli - et les galas se sont succédé sans discontinuer. En Corse. Et sur le Continent. Avec, pour chacun de ces rendez-vous, des anecdotes que notre interlocuteur fait revivre en collant à sa voix grave de conteur, les images des scènes qu'il vous narre…
Un jour Antoine Ciosi décida de les coucher sur une feuille de papier : l'écrivain, qui sommeillait depuis longtemps sous le chanteur, ne tarda pas à se révéler.
Il a d'abord écrit "Notes et chansons" avec le seul souci que certaines de ces chansons et de ces textes, dont il s'est fait l'interprète ne meurent pas. Pour qu'elles s'inscrivent dans la mémoire.
Et il a pris goût à l'écriture Antoine Ciosi. La vie de sa mère, restée veuve très jeune avec 7 enfants à élever, l'a inspiré. En tout cas il a voulu témoigner de sa vie exemplaire dans "Una Mamma". Il y a eu aussi "Une odeur de figuiers sauvages" publié chez Albin Michel, "Le chemin des sources" ou bien encore "Chants d'une terre". Et le tout dernier "A Stella di Musè Namani " qui raconte la vie extraordinaire d'un "destockeur" dans l'habillement, originaire d'Ascu.
Mais Antoine Ciosi chanteur est toujours là. Avec notamment "Bastia" et sa participation à "Mezzu Mezzu" avec Patrick Fiori.
Et il va être plus que jamais là à compter du 28 Novembre prochain.
On va le voir sur la scène des Folies Bergère. Mais pas seulement. Bastia et Ajaccio figureront encore à son programme.
"Je n'aurai jamais imaginé à mes débuts être encore là, à chanter à 86 ans. Je considère qu'un artiste doit se retirer quand il commence à traîner les pieds. Cela ne m'est pas encore arrivé. Il est vrai que J'ai eu la chance de conserver ma voix et la passion. Cela ne m'a pas empêché de lever le pied à compter de 80 ans, comme je l'avais décidé. Aujourd'hui c'est cet Ultimu giru qu'Antoine Ciosi a décidé d'effectuer".
Mais il ne sera pas seul sur scène. "Je n'aime pas les one man show. Je serai entouré de beaucoup d'amis. D'invités de marque. Pour donner à la soirée, placée sous le signe de l'amitié, un véritable air de fête"
Puis, au terme de son "ultimu giru" - c'est décidé aussi - il passera a "fiacula - le flambeau" - à deux jeunes talents corses.
L'un est celui qu'affiche depuis quelques semaines, avec succès, une jeune femme qui ne cesse de s'affirmer.
L'autre - un jeune casincais - qui, à la voix d'or, chante Antoine Ciosi à merveille.
Vous savez quoi ? Nous avons hâte d'y être !
Et vous ?
Le 28 Novembre aux Folies Bergère.
Réservations : 0892 681 650
www.foliesbergere.com
www.antoine-ciosi.com
26 mars 2018
9 decembre 2018Dans le cadre de son "ultimu giru" Antoine Ciosi a rendu visite à la Maison de la Corse de Marseille où il était attendu par Jean Dal Colletto, président de la Fédération des groupements corses de Marseille et des Bouches-du-Rhône et ses nombreux adhérents qui n'auraient voulu manquer pour rien au monde la remise de la médaille de la ville de Marseille à celui qui nous enchante depuis 55 ans.
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