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Prague

Dernière mise à jour : 29/04/2017

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1er séjour

Mardi

Arrivée vers 12 h à l'aéroport Václav Havel de Prague après un vol sans histoire. Première tâche après avoir récupéré les bagages, se doter de couronnes tchèques. On trouve des distributeurs automatiques de billets dans le hall de l'aéroport. Puis nous trouvons l'arrêt des minibus du Cedaz, mode de transport le plus pratique pour rejoindre le centre de Prague pour un prix modique (150 CZK par personne). 45 minutes plus tard, le minibus nous dépose rue Celnici, tout près de la Place de la République (Náměstí Republiky). L'hôtel Marcello n'est pas très loin mais les pavés ne sont pas très pratiques pour faire rouler notre valise. Et la pluie commence à tomber...

L'hôtel est sympathique, un dédale de couloirs et escaliers à monter et à descendre pour atteindre notre chambre au 3e. Chambre mansardée avec lucarnes dans le toit. Trois pièces en enfilade : un dressing, un couloir desservant salle de bains et wc et la chambre proprement dite.
Possibilité de prendre des repas à l'hôtel, ce que nous avons fait dès notre arrivée.

marcello

Sitôt rassasiés, nous partons à l'aventure ; il ne pleut plus mais le temps est très lourd. Nous parcourons à pied Josefov, parcourons le quartier juif et Pařísžká (les Champs locaux !), Staré Město, passant près de la Cathédrale du Tyn et place de la Vieille Ville.

Nos pas nous mènent tout naturellement vers le pont Charles, noir de monde.

charles

Le plus ancien pont de la ville (1357) relie Staré Město à Malá Strana. De part et d'autre s'élèvent 42 statues de saints. Au centre, celle de saint Jean Népomucène rappelle que c'est à cet endroit que les sbires de Venceslas IV jetèrent le saint à l'eau pour n'avoir pas voulu trahir la confession de la reine. Un premier aperçu fort sympathique. Seul manque le soleil, si la chaleur est là...

Dîner dans une pizzeria près de Staroměstské náměstí, retour sous une pluie diluvienne !

Mercredi

Petit déj. copieux à l'hôtel. Nous partons pour la visite de Josefov, le quartier juif. Les seuls témoins de l'histoire de l'importante communauté juive de Prague sont ici : 6 synagogues et le cimetière. Il ne reste rien du ghetto, dont les ruelles ont laissé place à des avenues élégantes (Pařisžska, Dlouhá).
Nous prenons un ticket valable pour tout le site. Cher (480 KZK par personne) mais c'est plus pratique puisqu'il donne accès au cimetière, à la Synagogue Pinkas, à la Synagogue Klausen, à la Synagogue espagnole et à la Synagogue Vieille-Nouvelle, la Synagogue Pinkas étant fermée.
La Synagogue Vieille-Nouvelle est la plus ancienne d'Europe. Elle date de 1275. La kippa est obligatoire et les photos interdites ! Les deux nefs reposent sur deux massifs piliers octogonaux. Derrière un rideau, l'arche d'alliance renferme les rouleaux de la Torah.
Visite du musée installé dans la synagogue Pinkas avec des objets liés au rite mortuaire. Les noms des 80 000 juifs de Bohème déportés et morts sans sépulture ont été inscrits sur les murs de la synagogue du XVIe siècle. Très impressionnant.
Nous visitons ensuite le vieux cimetière juif. Les 12 000 stèles disposées pêle-mêle ne sont que la partie émergée des tombes. En effet, en près de quatre siècles, cent mille morts ont trouvé là leur dernière demeure. On trouve jusqu'à douze strates de sépultures ! On peut voir aussi des tombeaux monumentaux, tel celui du rabbi Mordechaï Maisel, la pierre tombale d'Hendela Bassevi et celle, double, de Judah ben Bezalel (rabbi Löw, le créateur du Golem) et de sa femme. Sur cette pierre tombale, les visiteurs posent par centaines des petits cailloux ou des papiers portant des voeux.
Paradoxe : les nazis voulurent conserver ce lieu comme une pièce d'un "musée d'une race éteinte" et c'est à ce cynisme que l'on doit la conservation de ce lieu...

cimetiere

Nous nous dirigeons vers la Place de la Vieille Ville (Staromětské námestí), véritable coeur de la ville. Autour de l'énorme monument à Jan Hus, le palais Kinsky, les églises Notre-Dame-du-Tyn et Saint Nicolas, l'hôtel de ville, les maisons aux façades colorées où se mêlent gothique et baroque.

place

tyn

Visite de St Nicolas dite "des Hussites"), à l'angle de la place. Cette église à la façade d'un blanc éclatant et au toit vert-de-gris est l'un des premiers exemples (XVIIIe siècle) de baroque pragois. Superbe intérieur avec des fresques, des stucs et un énorme lustre en cristal de Bohème.

st nicolas

Le vieil Hôtel de Ville est célèbre pour son horloge astronomique. Sa tour offre depuis sa galerie une belle vue sur la cité. Un peu plus loin, une maison à sgraffites.

minute

Notre Dame du Tyn (Chrám Panny Marie před Týnema) été construite entre 1380 et 1511. Ses deux tours gothiques ("Eve" et "Adam", la plus haute) dominent la place. Curieusement, la Vierge est assez peu représentée, probablement du fait de l'origine hussite de l'église. Une merveille du baroque avec une galerie en hauteur où l'on peut accéder sur une faible portion. Superbe.

Un peu plus loin, l'église Saint-Jacques (Sv Jakub) illustre le mariage du gothique et du baroque avec les compositions stuquées sur une façade dépouillée. L'intérieur est de style baroque. Très grande église couverte d'or et de tableaux. Malheureusement, seule la partie centrale est accessible au public. Un avant-bras momifié pend du plafond à droite de l'entrée. Ce serait celui d'un voleur de bijoux immobilisé par la Vierge du maître-autel !

stjacques

Puis nous passons par Celetna, passant devant la Maison "A la Vierge", rare témoignage de l'architecture cubiste, jusqu'à la Tour poudrière (Prašná Brána). Je ne résiste pas à la tentation de monter admirer la vue depuis la corniche. L'escalier est étroit et la montée rude, mais on découvre une belle vue de là-haut.

municipalite

Un peu plus loin, la Maison de la Municipalité (Obecní Dům) , avec son colossal auvent, montre un échantillon des styles Sécession et Jugendstil : mosaïques en pâte de verre et céramique, ferronnerie... Apothéose de l'Art nouveau tchèque, elle renferme des salles de concert et plusieurs cafés et restaurants.


metro

Nous changeons complètement de quartier. Le métro nous conduit à Karlovo náměstí (Place Charles), et de là nous nous dirigeons vers les quais pour découvrir la Maison Dansante dite aussi "Ginger et Fred" : deux tours jumelées, la tour en verre s'appuyant sur la tour en béton, et les immeubles du quai Masaryk.

dum

Après un déjeuner dans le quartier (Dynamo), nous traversons la Vltava pour visiter Malá Strana (le "Petit Côté"). Quartier très attachant, un peu mystérieux, qui a gardé sa structure médiévale avec ruelles et escaliers, autour de la place et de l'église Saint-Nicolas qui la sépare en deux. Ce chef-d'oeuvre du baroque pragois étonne par sa légèreté. Tout n'est que courbes et ondulations. Le baroque est là à son paroxysme. Ne pas manquer la galerie, d'où l'on peut admirer l'orgue baroque et les fresques. Chaire richement décorée.

stnicolas

Après cet éblouissement, nous redescendons vers la place de Malte (Maltézské náměstí). Les chevaliers de l'Ordre de Malte eurent ici un prieuré très important. A proximité, plusieurs très beaux palais : palais Nostitz, palais Turba (actuellement ambassade du Japon). Après un arrêt café, la plus belle surprise de l'après midi : le jardin Vrtba (Vrtbovská zahrada). Un jardin baroque en terrasse sur plusieurs niveaux. On y accède par la rue Karmelitska. La partie inférieure est ornée d'un bassin en son centre. Plus loin, une femme taille la pelouse au ciseau ! Du haut, on domine toute la ville, avec Malá Strana et ses clochers, le château...

jardin

Nous franchissons de nouveau la Vltava prenons Národni, une des artères les plus animées de Prague, pour rejoindre en métro Vinohrady et le quartier Sécession, à proximité de la gigantesque tour de la Télévision érigée, dit-on, pour brouiller les signaux venus de l'Ouest. A proximité du parc Riegrovy, quatre rues : Chopinova (nos 4, 6, 8 et 14), Na Svihance, Krkonosska, Polska) avec des immeubles de toutes les couleurs d'une beauté époustouflante, portes, dessus de porte, écussons, balcons, garde-corps...
Nous rentrons fourbus mais contents.

vinohrady   vinohrady

Jeudi

Journée encore très dense avec au programme le musée du Moyen-Âge puis le château.
Nous sommes au couvent Sainte-Agnès (Anežský Klášter) dès l'ouverture (10h). Le couvent, de style gothique, est situé à proximité des berges, à l'extrémité nord de la vieille ville (Staré mèsto). Sainte Agnès de Bohême, née à Prague en 1211, était est la fille du roi de Bohême. Elle entra dans l'ordre des Clarisses, créa l'ordre de chevalerie de Malte et fonda ce monastère en 1233. Ce musée méconnu expose les plus belles oeuvres médiévales de Bohême et d'Europe centrale de la Galerie nationale. Une collection extraordinaire de sculptures et de peintures, superbement présentée. Beaucoup de Nativités, de Vierges (la Madone de Krumlov), de magnifiques statues en bois. Malheureusement, aucun document en français n'est disponible à l'entrée et tous les livres de la boutique sont en tchèque. Etonnemment, très peu de visiteurs mais la surveillance est constante et un peu pesante.

steagnes

Après le musée, nous rejoignons la place de la Vieille Ville pour observer l'horloge astronomique. A chaque heure, le squelette symbolisant la Mort sur le côté du cadran tire sur une corde et inverse le sablier qu'il tient. Deux fenêtres s'ouvrent alors, et 11 apôtres plus saint Paul défilent lentement. Puis un coq secoue ses ailes en chantant et l'heure sonne. Pendant notre séjour, il y avait aussi un trompettiste qui célébrait le changement d'heure au sommet de la tour !
On peut observer aussi les statues d'un prince turc, de la Vanité et de l'Avarice. Les chiffres romains mesurent le temps ; la partie bleu clair du cadran correspond au ciel diurne.

horloge

Puis après un passage par Malé náměsti, petite place triangulaire rythmée de façades gothiques et Renaissance, avec au milieu un puits orné d'une grille en fer forgé, nous déjeunons au restaurace Puškin. Un peu décevant. Copieux, mais gras et lourd.

Nous allons au château à pied par le pont Charles, Mostecka puis Nerudova. Cette rue grimpe vers le château en dévoilant un bel ensemble de maisons baroques : le palais Morzin, la maison du poète Jan Neruda. De vieilles enseignes ("Aux Trois Violons", "A la Coupe d'or") rappellent l'ancien artisanat. Le château est presque une ville à part entière, une ville dans la ville.
La place Hradčanska est entourée de somptueuses demeures Renaissance ou baroques : palais archiépiscopal, palais Toscan, palais Martinic, palais Schwarzenberg et palais Šternberg. Passé la grille, dominée par les statues monumentales des Géants qui luttent, nous assistons à la relève de la garde (facile, c'est toutes les heures !).

garde

Au delà de la grande porte on découvre des cours, des églises, des palais, des musées, des rues et la  cathédrale gothique saint Guy. Les sculptures baroques représentent des géants au combat. La cour Druhe nadvori à laquelle on accède en second est bordée de façades sobres et rectlignes. La chapelle de la Sainte Croix rompt cet univers tant par sa blancheur que par sa forme. Au centre de cette cour s'élève une fontaine baroque.
On passe dans une 3e cour pour rejoindre la cathédrale Saint Guy, d'architecture gothique, le plus grand édifice gothique du pays. Les travaux, commencés au XIVème siècle, ne se sont achevés qu'en... 1929. La construction a été interrompue au XVème par les guerres de religion (Les Guerres Hussites). Puis elle a été quasiment ininterrompue de la Renaissance au XXème siècle. Mathieu d’Arras (1290-1352) est le premier architecte, sculpteur et maitre-maçon français de la Cathédrale Saint Guy.
On est immédiatement frappé par la beauté des vitraux, en particulier, dans la 3e chapelle nord, ceux d'Alfons Mucha (Saints Cyrille et Méthode). Les vitraux classiques, très beaux, paraissent ordinaires en comparaison. Il y a aussi le tombeau monumental (jamais le mot n'a si bien convenu!) de saint Jean Népomucène. Une débauche d'argent massif. Dans la chapelle en face, dédiée à Saint Venceslas, autel en argent, statues et parois incrustées de gemmes. Too much ! Toujours la pluie en sortant...

stgeorges

Sur la place saint Georges, la basilique romane saint Georges, fondée en 915-920, a été reconstruite au milieu du XIIème siècle. Derrière la façade baroque rouge, ajout du XVIIème siècle, on découvre la plus ancienne église romane de Prague, avec quelques restes de fresques, le tombeau de sainte Ludmila et la crypte des Premyslides. La basilique est sombre, simple, avec des lignes pures.

Nous continuons la visite, toujours sous la pluie, avec la Ruelle d'or, aux petites maisons multicolores. C'était autrefois le quartier des orfèvres et aussi des alchimistes, d'où le nom de la rue. Beaucoup (trop) de monde.

La visite de l'ancien palais royal est très décevante, mis à part la salle Vladislav, longue de 62 m sur 16 m de large, à la splendide voûte aux nervures enlacées. Nous ressortons de l'enceinte et parcourons toute la place Hradcanské à la recherche du palais Sternberg - qui s'avère être situé juste à droite...

On y accède par un corridor qui longe le palais archiépiscopal. Le bâtiment abrite les très riches collections d'Art ancien européen (XIVe-XVIIIè siècles) de la Galerie nationale.

sternberg

Des primitifs italiens (Lorenzetti, Monaco), des peintres allemands (Dürer, Holbein, Cranach) et autrichiens, flamands (De Groot, Gossaert, Van de Velde, Jan et Peter Bruegel), italiens (Tintoret, Bassano, Bronzino), français (Le Brun, Vouet) et espagnols (Goya, le Greco), une salle avec une dizaine de Rubens... Très beau musée, mais nous avons abrégé la visite car la fatigue se fait sentir !

Nous terminons par une visite à la place de Lorette (malheureusement l'église est fermée à cette heure tardive) et redescendons vers le Pont Charles, toujours couvert de touristes et de statues porte-bonheur, de musiciens, de caricaturistes. Dîner dans le premier restau que nous trouvons et dodo !

Vendredi

Objectif de la journée : marcher un peu moins. L'achat d'un billet de transports 24 h va s'avérer bien commode.
Nous nous rendons d'abord à la Galerie nationale d'Art Moderne (Palais Veletržni), via le métro jusqu'à Vltavská puis deux trams (le 1 ou le 25 puis le 12, le 17 ou le, 24 - arrêt " Veletržní "). Nous cherchons un peu le musée. En fait, il était juste en face de l'arrêt de tram, mais extérieurement, c'est un grand immeuble de 5 étages qui ressemble à un bâtiment administratif.

Au rez-de-chaussée, salles consacrées à l'Epopée slave de Mucha. Cette série de vingt toiles monumentales peintes à partir de 1910 dont un triptyque retrace l'histoire et la mythologie slaves à travers dix évènements marquants, depuis Adam et Eve jusqu'à une toile où se mêlent le Christ, la connaissance, le cercle de l'infini et les couronnes de fleurs. Réel, irréel, idéal se mêlent. Très beau. Cette oeuvre coûtera la vie à Mucha. En 1939, l'artiste fut un des premiers à être arrêtés par les nazis. Cette épreuve lui sera fatale et il mourra d'une pneumonie quelques jours plus tard.

Nous montons ensuite aux étages. Incroyable collection sur cinq étages immenses : au 4e, art moderne tchèque (Mucha, Slavíček, Švabinský , Štursa, Kupka) ; au 3e, suite de l'art tchèque (Čapek, Špála, Zrzavý, Fulla) et art "français" des XIXe et XXe siècles : Derain, Vlaminck, Matisse, Bonnard, Valladon, Utrillo, Léger, Picasso, Klimt, Chagall, Dubuffet, Sisley, Monet, Manet, Corot, Cézanne, Van Gogh, Gauguin... Toute la peinture moderne est là ! Epoustouflant.

picasso

Le 2e niveau est consacré à l'art contemporain tchèque, et le 1er à l'art international (Klimt, Schiele, Kokoschka, Dix, Munch, Miro, Buffet, Moore, Tapies...)
Nous négligeons les salles consacrées à l'architecture, et nous traversons assez vite celles consacrées à la peinture contemporaine. La saturation est proche !

De là nous reprenons le tram 12 pour revenir déjeuner à Malá Strana ; une petite visite à Saint-Thomas sur Letenská puis nous repartons à l'assaut de la colline de Petřín (par le funiculaire). Une petite déception en haut : pas de point de vue sur la ville si ce n'est depuis la tour Eiffel miniature. Mais il faut affronter une horde de touristes...
Nous partons un peu au hasard, d'abord le long du mur de la Faim, découvrons Sv. Vavřinec, encastrée dans le mur, puis en direction du château, et là, la vue est magnifique. Mais le temps se couvre, l'orage gronde et se rapproche. Nous redescendons vers Malá Strana par Vlasska (très pittoresque), et la pluie nous rejoint.

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Nous reprenons le métro pour la gare centrale (Hlavní nádraží), dissimulée derrière une autoroute urbaine. Sous une immense coupole vitrée, une belle salle au décor Art nouveau, dans lequel de jeunes mariés se font photographier.

Nous repartons, toujours sous la pluie, vers Nové Město. La "Ville nouvelle" se déploie autour de la place Venceslas. Cette célèbre place, théâtre de nombreux évènements historiques, est plutôt une large avenue de 750 m de long qu'une place et aligne hôtels, cafés et restaurants. Le haut de la place est dominé par l'imposante statue de saint Venceslas.

venceslas

Plus modeste, le monument à Jan Palach et Jan Zajíc se trouve à quelques mètres de la fontaine devant le Musée National à l'endroit précis où, le 16 janvier 1969, Jan Palach s'est arrosé d´essence et s'est immolé. C'est au même endroit qu'a eu lieu la grève de la faim des étudiants en soutien aux demandes de Palach et que son masque mortuaire y a été déposé. Plus bas sur la place, l'hôtel Evropa, reflet de l'Art nouveau à Prague, était malheureusement en travaux. A proximité s'ouvre la galerie Lucerna avec ses escaliers art nouveau. L'immeuble a été construit par le grand-père de Václav Havel. Sous la coupole en verre est suspendu un curieux Saint Venceslas monté sur le ventre de son cheval mort, probablement pour signifier que rien ne va plus dans le pays.

lucerna

Ensuite nous reprenons le tram jusqu'à la place de la République pour quelques achats. Dîner - excellent - au restaurant Konírna place de Malte puis nous remontons vers la château pour découvrir "Prague by night". Descente par les escaliers jusqu'à Mala Strana, Pont Charles, Dlouha et hôtel.

Samedi

C'est le jour du départ. Nous retournons place Venceslas et découvrons derrière une façade gothique l'église baroque Notre-Dame-des Neiges. Un lampadaire cubiste trône devant la station de métro, nous retournons à Malostranska pour une vue un peu différente du château, de la Vltava et du pont Charles.

Après un déjeuner rapide, nous passons récupérer nos bagages et attendons la navette qui nous conduit à l'aéroport.

Envoûtante, contrastée, gothique, baroque, cubiste, attachante, telle nous est apparue Prague. Beaucoup de choses à voir, et malgré un séjour relativement long, nous sommes passés à côté de la Pinacothèque du Château, du Jardin du Château, du palais Schwarzenberg, du Monastère de Strahov, du musée Kafka... Une nouvelle visite s'impose donc !

Deuxième séjour

Trois ans après notre premier séjour à Prague, nous retournons dans la capitale tchèque.

Dimanche

Après avoir rempli notre devoir électoral, nous prenons le taxi pour Charles-de-Gaulle. Le vol part à l'heure prévue, et nous arrivons sans encombre à notre hôtel vers 16 h. Une installation rapide et nous voilà partis.
Premier arrêt Náměstí Republiky pour admirer la Maison de la municipalité (Obecní dům), complexe architectural "sezessionsstil" construit entre 1905 et 1912 et décoré par les principaux artistes de la Sécession tchèque (Mikoláš Aleš, Max Švabinský, František Ženíšek, Ladislav Šaloun, Karel Novák, Julius Mařatka, Josef Václav Myslbek, Alfons Mucha et Jan Preisler). Sous le dôme de cuivre, le fronton du bâtiment est dominé par une mosaïque de Karel Spillar.

obecni

Nous traversons les rues de Josefov, puis nos pas nous mènent au Čechův Most d'où nous rejoignons l'immense Parc de la colline de Letná. Le temps change très rapidement, quelques gouttes de pluie se transformant bientôt en averse de grêle, heureusement de courte durée. Nous admirons la vue sur le château avant d'atteindre les Jardins royaux et le Château. Pas de visite aujourd'hui ; après la ruelle d'Or (Zlatá ulička) et la tour Dalikorba, la rue en escalier Staré zámecké schody débouche sur une magnifique esplanade et sur le vignoble de St Venceslas. Descente bien agréable à travers les vignes.

Un petit arrêt pour une crêpe et une bière place Malostranská et nous rejoignons Staré Město (la Vieille Ville) par le Mánesův Most. Excellent dîner dans un restaurant italien (mais à un tarif parisien!), puis retour à l'hôtel.

Lundi

Une belle journée ensoleillée nous attend, et nous décidons de profiter au maximum des nombreux jardins et parcs praguois. Mais avant, nous nous mettons en quête d'un billet forfaitaire nous permettant d'utiliser à volonté le réseau de trams et le métro. Curieusement, la station de métro n'en délivre pas et il faut acheter le précieux billet dans un kiosque à journaux.
Comme nous ne voulons pas perdre de temps, nous empruntons successivement le tram 5 puis le 22 jusqu'à Újezd, au pied de l'immense Parc de Petrin (Petřínské sady). D’en bas, on remarque le mur gothique qui serpente le long du parc, traditionnellement surnommé le "mur de la faim", édifié au 14è siècle sous le règne de Charles IV. Le funiculaire (lanovka), mène jusqu’à la roseraie, à l’église baroque Saint-Laurent et à une réplique de la Tour Eiffel. Nous poursuivons la montée dans le parc, qui ménage de belles vues, jusqu'au monastère de Strahov, l'un des plus anciens monastères de la République tchèque. Nous admirons la célèbre bibliothèque baroque, vieille de plus de huit cents ans.

strahov

Nous redescendons par Úvoz puis Loretánská pour rejoindre Notre-Dame de Lorette (Loreta), sanctuaire construit autour de la Santa Casa, fidèle copie de l'original de la ville de Loreto. Ce sanctuaire italien inspiré de la maison de la Vierge de Nazareth, ramenée de Terre Sainte au 13è siècle fit l’objet de très nombreuses copies en Europe. Celle de Prague fut construite entre 1626 et 1631. Comme dans le modèle italien, la Santa Casa offre un contraste frappant entre un intérieur très modeste en brique et les bas-reliefs en stucs de l'extérieur. Autour de la Santa Casa s’ordonne une belle cour à arcades. A l'étage un riche trésor d’art sacré (ostensoirs, calices, crucifix...)
Enfin, Notre-Dame de Lorette est célèbre pour son carillon, dont les trente cloches jouent un hymne à la Vierge très ancien.

loretta

Après un repas pris dans le quartier, nous descendons jusqu'au Jardin Wallenstein (Valdštejnská zahrada). Le Palais Wallenstein qui abrite aujourd'hui le Sénat tchèque fut le premier édifice profane baroque de Prague. Dans l’axe de la sala terrena, le jardin est structuré par des fontaines et des décors de buis taillé se prolonge par une série de sculptures en bronze, copies d’œuvres d’Adrien de Vries. En contraste total avec la régularité et l’élégance lumineuse de cette partie du jardin, un étonnant mur de stalactites artificielles présente un aspect presque inquiétant.

Encore un jardin, petit mais magnifique : le jardin Vrtba (Vrtbovskà zahrada). De la partie supérieure s'ouvre une superbe vue sur tout le quartier et notamment sur l'Église Saint-Nicolas de Malá Strana.

Nous n'en avons pas fini avec les jardins car nous passons aussi voir les jardins Vojan (Vojanovy Sady)...

Pour clore l'après-midi, une petite croisière sur la Vltava s'impose. Nous rejoignons l'embarcadère situe sous le Čechův Most. Parcours très agréable...
Dîner à Josefov et retour à l'hôtel en passant bien entendu par Staroměstské náměstí.

Mardi

Temps un peu plus nuageux que la veille mais la pluie ne devrait arriver que dans la soirée. Nous prenons le tram 17 jusqu'à Trojska et cherchons le Palais de Troja (Trojský zámek). Il s'avère qu'il est assez éloigné, proche du Parc Zoologique. Un autobus (le 112) nous y conduit.
Le château de Troja (Trojský zámek) est une résidence d'été de style baroque construite par l'architecte français Jean-Baptiste Mathey pour les comtes Sternberg dans Troja, la banlieue nord-ouest de Prague. Ses jardins à la française comprennent une orangerie, un labyrinthe, de nombreuses fontaines et statues. L'escalier à deux volées est animé de statues représentant un combat des dieux et des géants.

troja

Nous nous dirigeons ensuite vers le Jardin Botanique (Botanická zahrada Troja) dont l'intérêt nous a été signalé par notre voisin de siège dans l'avion. Un jardin très étendu, avec les vignes de Sainte-Claire, le jardin japonais et surtout la serre tropicale, surnommée Fata Morgana. D'énormes papillons viennent se poser sur les mains des visiteurs, mais quelle chaleur !!

fata

Nous quittons le quartier par les mêmes moyens de transport et récupérons le tram 22 près du Čechův Most. Nous descendons à Královský letohrádek (Belvédère de la Reine Anne), bâtiment Renaissance situé dans les Jardins royaux du château de Prague, que nous traversons jusqu'au Château. Nous visitons la Cathédrale Saint-Guy (Sv Vita), avec le magnifique vitrail de Mucha, l'énorme tombeau de St Jean Népomucène...
Malheureusement la chapelle Saint-Venceslas est fermée. Nous visitons ensuite la Basilique Saint-Georges avant de redescendre à Mala Strana par les Jardins sous le château (Zahrady pod hradem) puis par Nerudova.
Le temps se couvre. Nous rejoignons le Théâtre national (Národní divadlo) pour prendre le tram 3 jusqu'à Podolská vodárna, du nom de l'immense immeuble de la station d'épuration de Podolí. Nous trouvons le chemin de la colline de Vyšehrad. Dans l'enceinte du château-fort, le cimetière de Vyšehrad contient les restes des personnages les plus célèbres de l'histoire tchèque, notamment les compositeurs Antonín Dvořák et Bedřich Smetana, le peintre et illustrateur Alphonse Mucha.
Après une descente un peu labyrinthique nous retrouvons les rives de la Vltva pour rejoindre Malá Strana. Après un bon dîner dans une cave voûtée nous rejoignons l'hôtel par le tram 15.

Mercredi

Cette fois, il pleut... Ce n'est pas grave, nous avions prévu de visiter le Veletržní palác (Palais des foires et expositions). Ce bâtiment de style constructiviste (et extérieurement très laid) abrite les collections contemporaines (XIXe et XXe siècles) de la Galerie nationale à Prague. Malheureusement, les vingt toiles monumentales de L'Épopée slave d'Alfons Mucha qui étaient exposées au rez-de-chaussée sont parties pour l'Extrême-Orient.
Nous nous contentons donc des étages avec l'art moderne tchèque (Mucha, Slavíček, Švabinský, Štursa, Kupka, Čapek, Špála, Zrzavý, Fulla) et l'art "français" des XIXe et XXe siècles : Derain, Vlaminck, Matisse, Bonnard, Valladon, Utrillo, Léger, Picasso, Klimt, Chagall, Dubuffet, Sisley, Monet, Manet, Corot, Cézanne, Van Gogh, Gauguin... Un enchantement.

Après un repas pris dans le quartier (un peu gâché par des nord-américaines très bruyantes), nous prenons le tram 17 puis le 22 jusqu'au château. Encore un musée, le Palais Sternberg (Sternberský palác), qui accueille un musée d'art relevant de la galerie nationale de Prague. On peut y voir des œuvres d'anciens maîtres toscans, des travaux de l'école vénitienne (atelier Vivarini) et des chefs-d'œuvre du maniérisme florentin (A. Bronzino, A. Allori), ainsi que des œuvres de maîtres italiens, espagnols, français et flamands allant du 16ème au 18ème siècle (Le Tintoret, Ribera, Tiepolo, Le Greco, Goya, Rubens et Van Dyck, Rembrandt...)
Le rez-de-chaussée abrite l'art allemand et autrichien du 16e au 18e siècle. Outre de nombreux chefs-d'œuvre de Lucas Cranach, on peut y voir l'une des œuvres les plus célèbres de la peinture européenne "La Fête du Rosaire" de Albrecht Dürer.

sternberg

Nous redescendons par la Nerudova pour visiter St Nicolas de Malá Strana (Kostel sv. Mikuláše - Malá Strana), considérée comme l'un des plus beaux monuments baroques d'Europe centrale. L'intérieur est malheureusement enlaidi en ce moment par les échafaudages d'une restauration. Nous nous dirigeons ensuite vers Nové Město pour quelques achats Place Venceslas (Václavské náměstí), une visite au superbe bureau de poste (plus de 30 guichets !), le passage du Palais Lucerna avec le « Kůň » de David Černý...

Jeudi

Notre première visite est pour la Tour de l'ancien l'Hôtel de Ville. Ce point de vue à 70 mètres de haut, facilement accessible en ascenseur ou par une rampe, est l’occasion de faire de superbes photos du centre historique et du Château.
Nous nous dirigeons ensuite vers le couvent Sainte-Agnès, où nous arrivons juste pour l'ouverture du musée, qui rassemble des collections de sculptures et de tableaux représentatifs de l'art gothique de Bohême et d'Europe centrale, parmi lesquels plusieurs tableaux de Maître Théodoric et du Maître de Wittingau ainsi que de merveilleuses Vierges en bois...
Le soleil se montre de plus en plus quand nous visitons le Cimetière juif, l'une des plus vieilles nécropoles juives d'Europe, remontant à la première moitié du XVème siècle. On dénombre environ 12 000 pierres tombales de différentes époques blotties pêle-mêle dans un espace très resserré. Le nombre de corps ensevelis est encore bien plus important car les tombes furent empilées sur plusieurs couches.

Nous retournons à Ste Agnès pour le déjeuner, puis allons visiter l'église Saint Nicolas de la Vieille Ville (Chrám sv. Mikuláše - Staré Město.) L'intérieur de cet édifice baroque monumental est dominé par un immense lustre en cristal offert à la fin du XIXe siècle par le Tsar de Russie à l’Église orthodoxe.
Nous visitons ensuite l'église de Notre-Dame du Týn (Chrám Panny Marie před Týnem), qui ouvrait à 15 heures. Etonnamment la façade principale est cachée côté place par des maisons basses à arcades qu’il faut traverser pour entrer dans l’église. A l’intérieur, très riche ornementation baroque. La tombe en marbre de l’astronome Tycho Brahe est également visible au premier pilastre Sud.
Nous nous promenons dans Staré Město, découvrant un marché dans jusqu'à Národní třída. Nous franchissons la Vltava sur le Most Legií pour visiter Malá Strana. Le temps est très changeant, tantôt pluvieux, tantôt ensoleillé. Nous traversons le parc Kampa. L'île de Kampa, située dans le quartier de Malá Strana, est une île artificielle créée au XIIe siècle par la réalisation d'un bief, la Čertovka, pour entraîner les roues des moulins. La roue de l'ancien moulin du Grand Prieur (Velkopřevorský mlýn) rappelle la fonction première du cours d'eau.
Juste à côté, la Place de Malte (Maltézské náměstí). Cette impressionnante petite place, située au cœur du quartier baroque de Malá Strana, est dominée par les deux clochers de l'église Notre-Dame sous la chaîne. Juste en face de l’ambassade de France se trouve le mur John Lennon.

lennon

Nous remontons ensuite Tržiště puis la rue Vlašská (rue des Valaques), située sous les coteaux escarpés de la colline de Petříň. Le nom de la rue vient des artisans et maçons italiens qui s'y établirent en masse à la fin du XVIe siècle et édifièrent la plupart des palais et des églises baroques de Prague. Deux palais baroques, qui contrastent avec la rue étroite et les maisons basses, dominent l'endroit : le Palais Lobkowicz et le Palais Colloredo, qui abritent respectivement les ambassades des États-Unis et d'Allemagne. Au bout de la rue, un jardin, en fait une partie du parc de Petříň, situé juste en-dessous du Monastère de Strahov. Vues magnifiques sur le château.
Nous flânons un peu dans la descente : Šporkova, Jánský vršek, Břetislavova...

Arrivés à Malostranské námesti, nous nous dirigeons vers le Pont Charles par Mostecká. Un attroupement pour voir deux artistes de rue, l'un assis par terre tenant d'une main un bâton... auquel se tient d'un bras son compère assis en tailleur au-dessus de lui !

rue

C'est ensuite la plus grande des deux tours du pont Charles côté Malá Strana (Malostranské mostecké věže) de style gothique tardif. La galerie offre une vue splendide sur les flots de la Vltava et le cœur historique de la ville.
Il est bientôt temps de prendre le repas du soir à Mala Strana et de refaire le chemin du retour par la rue Karlova, Malé Náměstí (la Petite Place), dominée par sa fontaine Renaissance, Staroměstské námesti, Dlouhá et enfin Haštalská.

Vendredi

C'est le départ... Nous quittons à regret cette ville si attachante.

D'autres photos

Pour voir davantage de photos, rendez-vous sur la galerie photo consacrée à Prague ainsi que sur les deux galeries consacrées à ses musées : musée Sternberg, couvent Ste Agnès et musée Veletzrni.

Quelques conseils pratiques

Argent

Si l’euro est de mieux en mieux accepté, la couronne tchèque reste incontournable pour tous vos achats et vos dépenses pour les visites, les loisirs, les repas au restaurant, les pauses au café, l’achat de souvenirs, les transports en commun. N’achetez jamais des couronnes en France, mais attendez d’arriver en République Tchèque pour réaliser votre change.

1 euro = 27 couronnes tchèques (CSK) ; 1 CSK = 0,037 euros (avril 2017)

La République Tchèque n’étant pas dans la zone euro, des frais et commissions sont pratiqués pour toutes les transactions et les retraits effectués auprès de distributeurs automatiques par exemple. Effectuez de préférence un seul change pour limiter les frais. Ne changez jamais vos euros dans les bureaux de change du centre touristique, qui proposent des taux désavantageux et des frais même s’ils annoncent de façon trompeuse qu’ils ne prélèvent pas de commissions.

Ne ramenez pas de couronnes tchèques en France car vous ne pourrez pas les revendre et bien sûr, limitez le plus possible l’usage de la carte bancaire.

Se déplacer

Prague se visite idéalement à pied, du moins le centre (Nove Mesto, Josefov, Mala Strana).
Pour un premier aperçu on peut emprunter les trams 5, 15, 17 et 22, Il faut savoir que le centre est assez peu desservi par le métro (les stations sont : Namesti Republiky, Mustek, Staromestska, et Narodni). Les trams ne passent que sur les quais de la Vltva et évitent Stare Mesto et Josefov. Mais dès qu'on s'éloigne du centre les transports en commun sont indispensables et très pratiques. Selon la durée de votre séjour, achetez (dans un kiosque à journaux, voir plus haut) une carte de transports qui vous autorisera à emprunter tous les transports en commun de manière illimitée pour 1, 2 ou 3 jours et pour un prix très modique (5€ pour le pass de 24h, 11 € pour le pass 3 jours).

Il existe aussi des excursions en bateau sur la Vltava (11 € pour 1 heure).

Sans oublier pour ceux qui rechercheraient un panorama imprenable sur Prague le funiculaire de la colline de Petrin!

Alimentation

La cuisine tchèque est roborative. Beaucoup de viandes en sauce, pas de fromage (à part le smažený sýr, sorte de fromage chaud pané), peu de légumes. Le goulasch, sorte de soupe épaisse à base de paprika et de boeuf, originaire de Hongrie est très présent aussi en République Tchèque. Vous pourrez sinon opter pour du porc au paprika, en sauce ou farci de champignons et de fromage ou encore une bonne perche, tout droit venue de la Vltava et panée, tout comme l’est le fromage tchèque, servi tel un steak de fromage pané,  sur le principe des cordons bleus et des escalopes « viennoises ». Héritage historique austro-hongrois oblige.

Impossible d'éviter les knedlky, sortes de rondelles à base d’œuf, de levure, de pain, qui accompagnent quasiment tous les plats de viande ou de poissons, majoritairement en sauce.

La bière tchèque est incontournable d’autant que les variétés proposées sont d’une grande qualité.

Accueil

Les Tchèques ont un caractère plutôt froid et distant de prime abord, mais sont généralement très aimables. Les automobilistes s'arrêtent systématiquement dès qu'un piéton s'engage sur un passage cloûté. Certains auraient des leçons à prendre ! Pour des raisons historiques, de nombreux pragois pratiquent, outre l'anglais, l'allemand et le russe. Le français est rare.

 Quand y aller ?

Toutes les saisons sont bonnes pour découvrir Prague. L'hiver peut être froid et neigeux. La période de Noël est agréable mais les jours sont très courts. Le printemps est probablement la meilleure saison…

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