A Chjesgia Nera
Rutali : Trà aghje è pagliaghji
Mégalithes du Monte Revincu
Le pont génois de Canavaggia
Tour de la Mortella
Monte Genova
Durée : 1 h AR
Dénivelée : 120 m
Difficulté : *
Balisage : rouge
Carte : IGN TOP 25 Bastia (pli D5)
Accès : De Murato remonter la D5 vers le col de Bigornu à l'ouest. Stationner au niveau du pont sur le Bivincu.
Itinéraire : Le petit sentier (non signalé sur IGN mais bien marqué) démarre sur le côté droit du pont et remonte le long de la rivière en rive gauche. Il s'élève progressivement en s'éloignant du torrent. On rencontre de nombreux murs de pierres sèches, témoignages de l'intense activité agro-pastorale dans cette région. On rejoint finalement une piste menant au village de Pieve. Les ruines de l'église, entièrement construite en blocs de chloritite (un schiste vert très sombre), comme San Michele, deviennent visibles. On atteint l'église, située sur la crête dominant le Bevinco, au sud-est du Monte Pietesco (702 m), en quelques minutes.
En continuant sur la piste belles vues sur le golfe de Saint-Florent.
Perdue au milieu du maquis sur le haut plateau du Nebbiu, une église ruinée veille, l'église San Nicolao. Construite vraisemblablement au début du XIIIeme siècle, l'église est totalement abandonnée, ses matériaux pillés. Pourtant cette dernière présente encore un certain nombre de sculptures anciennes. En comparant les décors on peut même penser que les artistes qui ont travaillé pour la construction de cet édifice sont les mêmes que ceux qui ont réalisé le décor de l'église Santa Maria de Canari.
Située sur la commune de Pieve, cette chapelle était autrefois rattachée au village disparu d'Asigliani, comme l'écrivait Mgr Giustiniani au début du XVIeme siècle.
Durée : 2 h 30 AR
Dénivelée : 50 m
Difficulté : *
Carte : IGN TOP 25 Bastia (pli D5)
Itinéraire : A Rutali prendre la petite route vers la Funtana de Pantane. Stationner au bout de la piste en béton.
Le chemin commence après le portail. Le premier pagliaghju est celui de Pianezzule. Un peu plus loin, on arrive à un ensemble pagliaghju-aghja, à Petra Martinellu. On arrive ensuite à I Pughjoli, au-dessus du col de San Stefanu. Le sentier s'oriente au sud-est et dessert Petra Ronda (paillier) et Senapaghju (paillier et casetta). Le sentier oblique vers l'est vers E Caselle, puis vers le sud-ouest jusqu'à Aneta (pagliaghji et aghja). On revient enfin au point de départ.
Durée : 2 h 30 AR
Dénivelée : 100 m
Difficulté : *
Carte : IGN TOP 25 Bastia 4348 OT (plis B4/C4)
Départ : Sur la route D81 allant de Saint-Florent à Île-Rousse, 1 km après le carrefour avec la route de Santo Pietro di Tenda (ou 4,5 km du pont sur l'Alisu), dans une grande ligne droite qui traverse la zone militaire de Casta, une piste en assez mauvais état s'embranche sur la droite, juste avant le tournant, près de bâtiments de la légion vers un champ de tir désaffecté. Se garer à cet endroit (ou continuer si l'on dispose d'un véhicule tout-terrain).
Itinéraire : Suivre la piste pendant 1 km (une dizaine de minutes) en délaissant toutes les bifurcations sur votre droite jusqu'à un embranchement repéré par un piquet (poste de tir). Laisser à droite le poste de tir. Suivre le sentier en face du bâtiment. Il descend légèrement sur une trentaine de mètres, Le suivre pendant une trentaine de minutes, en profitant du paysage aux roches tourmentées. Après encore environ un kilomètre, on atteint un plateau avec des pierres au sol : coffres, sépultures mégalithiques ou lieux d'offrandes et zones supposées d'habitation.
Après quelques mètres sur ce plateau, un cairn plus important indique la descente vers a Casa di l'Urca, dolmen parfaitement conservé. Classé monument historique, ce dolmen date du Néolithique. Pour atteindre le deuxième dolmen, rebrousser chemin et prendre à droite sur quelques centaines de mètres. On arrive à un coffre funéraire puis, en continuant vers la gauche, au dolmen a Casa di l'Urcu situé sur une petite terrasse rocheuse.
Le retour se fait par le même chemin, guidé par les nombreux cairns.
La Custera est une micro-région peu connue. Elle occupe la rive gauche de la basse vallée du Golo, dans un environnement aride et escarpé délimité à l'ouest et au nord par une longue crête débonnaire comprenant successivement le Quercitello, le col de Bigorno, la Cima à u Spazzolu, et la Cime des Taffoni et enclose à l'est par le col de Campo la séparant de Lucciana et de la région de Bastia.
Elle regroupe les communes de Canavaggia (Canavaghja), Lento (Lentu), Bigorno (Bigornu), Campitello (Campitellu), Volpajola (A Vulpaghjola), Scolca (Scolca) et Vignale (Vignale).
On accède à Canavaggia, en venant de Ponte Leccia, par la route (D105) à droite après le pont sur l'Asco.
Durée : 3 h AR
Dénivelée : 250 m
Difficulté : *
Carte : IGN TOP 25 Vescovato 4349 OT (plis B3/B4)
Itinéraire :
Remonter la rue principale de Canavaggia. Traverser le Chiarasgiolo et monter dans la châtaigneraie jusqu'à un col. Prendre la piste de desserte des émetteurs puis la piste sur la droite (direction sud-est). La piste se transforme en sentier qui descend progressivement, passant à droite d'un petit sommet (804 m sur IGN) . Le pont est en contrebas (623 m).
Difficulté : Aucune
Durée : 4 h AR
Dénivelée : 150 m
Carte : IGN TOP 25 Bastia 4348 OT (plis B3/B4)
Pour cette balade, on peut partir de Saint-Florent ou bien de la plage
de la Roya.
Mais le mieux est de prendre la piste carrossable (en roulant
lentement) qui dessert, depuis la Roya, les résidences de Fornali et de Fonaverte. Après une dizaine de minutes, après un virage en épingle la piste descend puis remonte; on
trouve bientôt sur la droite un petit parking et le début du sentier des douaniers.
Prendre la 1ère à droite jusqu'à l'anse de Fornali. Ce
sentier ne s‘écarte jamais de la côte qu‘il suit sur la même courbe de
niveau. Après cinq minutes on rencontre un portillon. Quelques
centaines de mètres plus loin, on remarque sur la gauche un ancien four
à chaux.
On longe ensuite une petite crique de galets avant
de passer la Punta di u Ceppu, avec ses fortifications intégrées à une
résidence privée (30 min.)
Un quart d'heure plus tard, le sentier arrive à l'embouchure du Fiume Bughju (Valdolese) et croise ensuite les marais de Valdolese, puis s‘élève un peu.
Puis on arrive près du Fiume Santu (1h environ depuis le départ). Une grande plage à l‘eau
transparente d‘un côté, l‘étang de l‘autre. Il faut la plupart du temps
franchir le cours d‘eau à gué (attention au matériel !) en évitant de longer la rivière (les hauts fonds sont à droite).
Plus loin, la pointe de la Mortella qui se rapproche et qu‘on atteint, depuis le Fiume Santu, après 30 minutes de marche (1h 30 environ au total), non sans avoir admiré en contrebas du sentier de magniques plages à l‘eau limpide.
La tour ronde a subi
en 1794 les assauts de la flotte anglaise et, située au ras de l‘eau,
subit aussi quotidiennement ceux des vagues. Si la partie sud est
entièrement détruite, les mâchicoulis et le merlon de la partie nord
sont en bon état et on peut encore apprécier l‘architecture "en coupe"
de la tour : deux niveaux, 9 m de diamètre intérieur, et des murs de 3
m d‘épaisseur à la base.
On peut pousser jusqu‘au sémaphore
moderne, un peu plus loin sur la hauteur, et même, si l‘on est
courageux (ou qu‘on envisage de prendre le bateau pour Saint-Florent),
jusqu‘à la plage de Loto (1h30 AR depuis la tour).
Le retour se fait par le même chemin.
Difficulté : Sentier très peu balisé ; maquis très épais : pantalon obligatoire !
Durée : 5 h.
Dénivelée :
Carte : IGN TOP 25 Bastia 4348 OT
Situé non loin de la mer, le monte Genova, splendide inselberg de gneiss granitique, est le point culminant (420 m) du « désert » des Agriates. Il est visible de très loin, notamment de la route des Agriates et de tous les sommets du Cap. Très sauvage, il est peu fréquenté, et les rares randonneurs trouveront au sommet un livre d'or dans une belle boite en fer, ainsi qu'une arche splendide et méconnue.
Son approche n’est pas des plus simples. Le maquis qui le protège, constitué d’arbousiers, genêts, cistes, myrtes, chênes-verts et oliviers sauvages, est bas, très dense et très épineux, et un randonneur peu averti pourrait s’égarer très rapidement et avoir quelques difficultés avant de retrouver son chemin. L’évolution pédestre au milieu de celui-ci doit se faire avec la plus grande prudence. Il est fortement déconseillé de pas tenter son ascension en plein été compte tenu de la chaleur emmagasinée par cette végétation et des risques d'incendie. L’hiver, il faut trouver le jour où celle-ci n’est pas humide, sinon, il est fortement recommandé d’être équipé de vêtements étanches.
Jusqu’au début du 20ème siècle, le Désert des Agriates était appelé « le grenier à blé de la Corse ». On y cultivait le blé, le seigle, les agrumes, l’olivier, le figuier, la vigne… La zone restait en activité toute l’année : les paysans et les éleveurs s’y rencontraient pour échanger leurs productions. Ce sont les vents secs et chauds et les incendies à répétition qui ont ruiné la fertilité de ces terres.
Il faut emprunter la piste qui mène à la plage de Saleccia, avec beaucoup de trous pleins d’eau. Après une heure de piste, on retrouve dles cairns et l’unique pin du secteur, qui signalent qu'il faut quitter la piste et pénétrer dans le maquis. La pente est raide et de plus encombrée de beaucoup de calycotomes (caspignuli) épineux qu’il est préférable d’éviter ! Le rocher est très torturé, avec de magnifiques tafoni.
Là-haut, le panorama est magnifique. Côté Ouest, la mer avec les fameuses plages de Saleccia et Lotu. Plus loin on distingue Saint-Florent et le Cap Corse. Au Sud, un magnifique trou dans la roche fait penser à l’arche de Corte. Il est bien plus petit (5 mètres de haut environ). Au fond, loin au sud-ouest, on distingue le début de l’arête centrale de l'île avec le Monte Grosso, le San Parteo, et plus au fond, le Monte Corona, le Padre et enfin les Aiguilles de Popolasca.
Le retour se fait par le même chemin en deux heures.
(texte largement inspiré du récit publié sur le site randonnee-et-mycologie-de-balagne.over-blog.com.)