Paesi è pievi

Lumiu (Lumio) et Oggi (Occi)
Dernière mise à jour : 08/12/2015

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Ce beau village, situé à mi-chemin entre L 'Île Rousse et Calvi s'étale en belvédère face au golfe de Calvi, avec ses maisons à arcades et ses ruelles abruptes et voûtées. 
Au centre du village, à l'extrémité‚ d'une place surplombant la route nationale, s'élève l'Eglise St Antoine construite en 1590. Devenue trop petite pour abriter la paroisse, elle fut transformée en confrérie.   
Une nouvelle église fut construite par les villageois eux-mêmes: l'Eglise paroissiale Ste Marie.
D'un baroque dépouillé, elle date de 1800. L'actuel clocher en pierres de taille, haut de 36m, date de 1880.

A 1 km en contrebas du village, dans l'actuel cimetière communal, s'élève une superbe construction datant du Xie siècle: la Chapelle romane Saints Pierre et Paul (Capella di San Petru è Paulu). En granit jaune rosé, elle est classée monument historique. Edifiée autour d'une nef unique, elle possède cinq arcatures en plein cintre avec trois étroites fenêtres placées en alternance. Sa facade est ornée de deux avant-trains de lion qui encadrent le linteau monolithique de la porte. L'édifice serait construit sur le site d'une villa romaine, ce qui laisse supposer qu'une église paléochrétienne existait sur le site dès la fin du IVéme siècle.    

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S. Petru è Paulu - Pour zoomer / dézoomer cliquer sur les images

   
Dans le haut de village, on ne manquera pas de remarquer deux constructions remarquables :
- U Carubbu, massive construction de pierres couronnée d'arcades, édifiée au XVIIIe siècle par l'abbé Ignace Colonna de Leca pour abriter les indigents et servir d'école aux enfants.
- Au pied du monte Bracaju s'élève la majestueuse Tour Lomellini.
En pierre de taille, entièrement restaurée par son locataire, elle date de 1575 et a été édifiée pour des raisons stratégiques, tout comme celles de Spanu et de Caldanu en bord de mer.

Plage de l'Arinella

La plage de l’Arinella de Lumio est une petite anse de sable orientée vers le golfe de Calvi. Elle prolonge celle de Sainte Restitude. Elle offre une vue magnifique sur Calvi et sur la pointe de la Revellata. Sur la droite, on aperçoit la tour ruinée de Caldanu.

Elle est petite (environ 100 mètres de sable) et une partie est occupée par la paillote "Le Mata Hari". Mais l’environnement est remarquable, avec quelques rochers sur les deux extrémités, une eau translucide et une multitude de poissons dont certains viennent vous mordiller les jambes !
On a parfois la surprise d'y nager en compagnie d'un cormoran. L'eau y est presque toujours calme, car l'anse est protégée du large par un petit promontoire rocheux. Une vraie piscine, mais sans chlore !

Pour accéder à la plage de l'Arinella, prendre la petite route qui se trouve devant la pharmacie sur la RN197, et descendre sur environ 3 kilomètres environ.
On peut aussi y accéder par le petit train Calvi- île Rousse. Descendre à la station Ondari-Arinella.


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Plage de l'Arinella
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Le cormoran
Le village d'Occi   

Calé sur une éminence rocheuse, à 377m de hauteur, le petit village ruiné d'Occi (Oggi en langue corse) est un lieu de promenade très intéressant.
L'histoire de ce village remonte au XVe siècle, à une époque où les côtes n'étaient pas sûres. Ce sont les habitants d'un village situé sur le littoral au lieu dit Spanu, fuyant les Sarrasins, qui déserteront le site pour s'installer sur le promontoire d'Occi. Mais le village commença à décliner au XVIIe siècle, de telle sorte que le 29 Avril 1852, la commune d'Occi, ne comptant plus que 62 habitants, sera rattachée à celle de Lumio. Le dernier habitant, Félix Giudicelli y est mort en 1927.   
Le site est très émouvant, avec ses maisons en ruine et ses deux aires de battage, et il offre de plus une saisissante vue panoramique sur la baie de Calvi.

Pour découvrir les itinéraires d'accès, suivre ce lien.
Et pour voir la galerie photo, suivre celui-ci.

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A lire absolument : In Lumiu tandu, Albiana, cercle d'Etudes et de Recherches historiques de Lumiu.

Lumio, une commune d'avenir

À cheval entre mer, plaine et montagne, la commune balanine se démarque par sa qualité de vie, l'étendue de son territoire, et plusieurs autres atouts. Dotée d'une capacité d'investissement. Lumio est appelée à se développer

Contrairement à d'autres villages corses, Lumio peut savourer le fait d'avoir des ambassadeurs de taille qui font rayonner la commune balanine à l'extérieur de l'île.

Combien de personnes ont évoqué le village en parlant du mannequin et actrice Laetitia Casta ?

Dans la même veine, combien de personnes à l'étranger ont pu apprécier les qualités du terroir lumiais en goûtant les crus du clos Culombu, distribués à l'étranger, notamment en Amérique du Nord ? La réponse est simple : beaucoup !

Totalisant environ 1 200 habitants, la commune de Lumio ne se résume pas qu'à être « la simple voisine » de Calvi, comme il est possible de l'entendre. Possédant un territoire conséquent de 1 900 hectares, Lumio s'étale en hauteur avec le cœur du village à environ 400 mètres d'altitude, mais aussi en plaines, sans oublier ses hameaux et ses plusieurs kilomètres de littoral. Surtout, Lumio plaît, tout comme sa qualité de vie, sa proximité avec la cité calvaise, son caractère plus reculé, en nature.

Ainsi, de nombreux résidents ou autres visiteurs ne cachent pas leur plaisir d'y habiter. Petit exemple révélateur : des personnalités connues l'ont choisie en guise de deuxième domicile, à l'image des humoristes Guy Bedos, Stéphane Guillon, Muriel Robin, et l'actrice Catherine Frot.

Et aujourd'hui, plusieurs observateurs l'ont classée parmi ces communes insulaires ayant la chance d'avoir un réel potentiel de développement, notamment en raison de ses capacités d'investissements, supérieures à bien d'autres communes de la Balagne. Après avoir bénéficié d'un développement porté par le « boom » du tourisme des années 1970, la commune compte désormais écrire un nouveau chapitre. La nouvelle équipe municipale, élue il y a quelques mois, a répété publiquement sa volonté de mettre en place un plan local d'urbanisme (PLU), condition essentielle selon certains pour réaliser un aménagement en harmonie avec le patrimoine et l'environnement de la commune.

Car au-delà de ses plages telles que Saint Restitude, Ondari-Arinella, Giorgio, et la fameuse marine de Sant'Ambroggio qui a amplement suscité le débat depuis sa création, Lumio cache derrière son littoral de vraies richesses historiques, patrimoniales, et agricoles, que les Lumiais et Lumiaises souhaitent préserver. Pour s'en rendre compte, il suffit d'arpenter les charmantes ruelles du village à flanc de crêtes, sa place de l'église au panorama imparable, ou encore le marché des producteurs qui s'installe chaque mercredi matin.

À Lumio, les habitants se montrent fiers de leur « identité », de leur passé, représentés par exemple par le village abandonné d'Occi, dont les ruines sont toujours visibles.

L'environnement et sa protection fiagurent également parmi les désirs citoyens de Lumio, où la Punta di Spanu fait partie des sites protégés du conservatoire du littoral. Lors de réunions publiques, de nombreux résidents ont affirmé haut et fort leur refus de voir Lumio devenir une commune vouée aux résidences secondaires. Beaucoup votent pour un développement harmonieux.

Source : Corse Matin, 24/07/2014

Pour finir, une vidéo :

Occi : Avec 2 C et pas autrement !


Rédigé par le Lundi 27 Février 2017


Les membres de l’Association « Fra Felice» (Association des propriétaires d’Occi sont formels : "Occi s’écrit bien avec 2C et non un seul. Suffisamment d’écrits officiels (registres des délibérations, des actes d’état-civil et religieux), de la commune d’Occi, et Padduc, en attestent jusqu’à preuve du contraire" affirment-ils en ajoutant que "toutes les autres orthographes sont sans aucun fondement et de nature à modifier ou à détruire l’histoire de ce village" abandonné sur les hauteurs de Lumiu..

Les membres de la même association, interpellés récemment par le contenu publié sur un autre support, apportest une multitude de précisions sur les "transactions immobilières spéculatives" et sur la "demande du classement du site".
Ainsi, concernant les transactions immobilières spéculatives : "Jamais, jusqu’à ce jour, aucun des propriétaires des ruines du village d’Occi ne l’a envisagé un seul instant
"La seule motivation qui les anime étant la préservation de leur droit de propriété, afin de maintenir un devoir de mémoire et de piété filiale vis-à-vis de leurs ancêtres qui sont nés et ont vécu dans ces lieux, sur plusieurs générations et la sécurisation du site et la sauvegarde de ce qui peut encore l’être, contrairement à l’étude d’opportunité préalable au classement du village en ruines d’Occi, réalisée  par Mediaterra Consultants sous la responsabilité de la  DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) qui laissait supposer plusieurs éventualités pour réanimer les lieux (création de gites ruraux  etc…) et favoriser l’installation d’habitants permanents" expliquent les propriétaires qui soulignent que "cette étude peut être consultée, par tout un chacun, sur le web".
A ce propos les membres de l’Association tiennent à faire remarquer "que dans son approche sur le patrimoine culturel, le PADDUC indique que plusieurs sites archéologiques ont été inventoriés sur le territoire de la commune, dont le plus célèbre est le Monte d’Ortu, important gisement préhistorique, fouillé. Il est occupé du Néolithique au Moyen-Âge, avec deux périodes plus importantes durant l’Age du Bronze et au XVe siècle. On trouve aussi la Tour génoise de Caldanu (XVIe siècle)."   
Seul le célèbre village d’Occi a fait récemment l’objet d’une étude poussée. Créé durant le Moyen-Âge, il s’est surtout développé durant l’époque moderne. Abandonné au XIXe siècle,Ce site est devenu un psychodrame majeur dans notre région. »
Seule l’église, dédiée à a Nunziata, a été restaurée, par la Commune, propriétaire, grâce à diverses subventions qu’elle a pu obtenir auprès de diverses collectivités publiques, et de l’Association« Occi », aujourd’hui dissoute, et qui a été aussi l’instigatrice." 
Les membres de l'association s’étonnent, par conséquent, "que seul le village en ruines d’Occi fasse l’objet d’une demande de classement. Il est vrai que si pour certains, comme il a été écrit, Occi est un bien commun, qu’ils sachent que personne n’aura les clefs de leurs maisons (domaine privé), comme d'ailleurs eux-mêmes n’ont plus eu la possibilité d’accéder dans l’église communale (les serrures ayant été changées)."   


Classement : "Attitude méprisante" 
A la suite de la réunion du 23 mars 2016, au cours de laquelle a été évoqué le classement du village d’Occi, l’Association « Fra Felice »a adressé divers courriers aux autorités administratives et politiques (Sous-Préfète de Calvi, maire de Lumio, DRAC de Corse, Diren de Corse, présidente de l’Office de l’Environnement de la Corse, Architecte des Bâtiments de France, préfet de la Haute-Corse), "pour leur faire  connaitre sa position sur ce classement, et attirer l'attention sur la dégradation accélérée de ces ruines et le danger qu’elles présentent, du fait de la sur-fréquentation de ce site, depuis la réouverture du chemin du patrimoine, sans qu’aucune mesure de mise en sécurité n’ait été prise parallèlement. La divagation de troupeaux de bovins et caprins, et ce depuis des décennies, malgré deux arrêtés communaux d’interdiction de 1996 et 2007) continue d'en accentuer la dégradation. 
Ces courriers sont malheureusement restés sans réponse ,et seule une de nos préconisations, la pose de panneaux de signalisation sensibilisant le public au danger, a été réalisée durant l’été. Un balisage de cheminement au sol a également été réalisé. Cet équipement a été davantage de nature à créer  un danger supplémentaire, (de nombreuses chutes de visiteurs, dues à cet équipement, nous ayant déjà été signalées) qu’à sécuriser la visite du site. 
Face à cette attitude méprisante, les membres de l’Association tiennent à faire connaitre leur indignation et demandent à ces autorités de prendre, de toute urgence, les mesures conservatoires nécessaires, pour préserver ce site avant qu’il ne se dégrade davantage, surtout pour  éviter tous risques d’accidents".     
Pour conclure, les membres de l’Association des propriétaires du village d’Occi "demandent, aux autorité compétentes et responsables de la sécurité, de prendre toutes leurs responsabilités afin d'intervenir, au plus vite avant la prochaine saison touristique" Ils estiment notamment "que seule une commission de sécurité, assistée d’un homme de l’art spécialisé en la matière, pourra juger de la dangerosité du site, et des mesures urgentes qui devront être réalisées, pour sa fréquentation.   
Les propriétaires de leur côté, continueront leurs travaux, afin d’interdire l’accès à l’intérieur des ruines, pour éviter tout risque d’accident."

D'autres photos du village et de son littoral dans la galerie photo -> Cliquer sur ce lien.

 

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