Ce beau
village, situé à mi-chemin entre L 'Île Rousse et Calvi s'étale en belvédère face
au golfe de Calvi, avec ses maisons à arcades et ses ruelles abruptes et voûtées.
Au centre du village, à l'extrémité‚ d'une place surplombant la route
nationale, s'élève l'Eglise St Antoine construite en 1590. Devenue trop petite pour
abriter la paroisse, elle fut transformée en
confrérie.
Une nouvelle église fut construite par les villageois eux-mêmes: l'Eglise paroissiale Ste Marie.
D'un baroque dépouillé, elle date de 1800. L'actuel clocher en pierres de taille, haut de 36m, date de 1880.
A
1 km en contrebas du village, dans l'actuel cimetière communal, s'élève une superbe construction datant
du Xie siècle: la Chapelle romane Saints Pierre et Paul (Capella di San Petru è Paulu). En granit
jaune rosé, elle est classée monument historique. Edifiée autour d'une nef unique, elle possède cinq arcatures en plein cintre avec trois étroites fenêtres placées en alternance. Sa facade est
ornée de deux avant-trains de lion qui encadrent le linteau monolithique de la
porte. L'édifice serait construit sur le site d'une villa romaine, ce qui laisse supposer qu'une église paléochrétienne existait sur le site dès la fin du IVéme siècle.
Dans le haut de village, on ne manquera pas de remarquer deux constructions remarquables :
- U Carubbu, massive construction de pierres couronnée d'arcades, édifiée
au XVIIIe siècle par l'abbé Ignace Colonna de Leca pour abriter les
indigents et servir d'école aux enfants.
- Au pied du monte Bracaju s'élève la majestueuse Tour Lomellini.
En pierre de taille, entièrement restaurée par son locataire, elle date
de 1575 et a été édifiée pour des raisons stratégiques, tout comme
celles de Spanu et de Caldanu en bord de mer.
La plage de l’Arinella de Lumio est une petite anse de sable orientée vers le golfe de Calvi. Elle prolonge celle de Sainte Restitude. Elle offre une vue magnifique sur Calvi et sur la pointe de la Revellata. Sur la droite, on aperçoit la tour ruinée de Caldanu.
Elle est petite (environ 100 mètres de sable) et une partie est occupée par la paillote "Le Mata Hari". Mais l’environnement est remarquable, avec quelques rochers sur les deux extrémités, une eau translucide et une multitude de poissons dont certains viennent vous mordiller les jambes !
On a parfois la surprise d'y nager en compagnie d'un cormoran. L'eau y est presque toujours calme, car l'anse est protégée du large par un petit promontoire rocheux. Une vraie piscine, mais sans chlore !
Pour accéder à la plage de l'Arinella, prendre la petite route qui se trouve devant la pharmacie sur la RN197, et descendre sur environ 3 kilomètres environ.
On peut aussi y accéder par le petit train Calvi- île Rousse. Descendre à la station Ondari-Arinella.
Calé sur une éminence rocheuse, à 377m de hauteur, le petit village ruiné
d'Occi (Oggi en langue corse) est un lieu de promenade très intéressant.
L'histoire de ce village remonte au XVe siècle, à une époque où les
côtes n'étaient pas sûres. Ce sont les habitants d'un village situé
sur le littoral au lieu dit Spanu, fuyant les Sarrasins, qui
déserteront le
site pour s'installer sur le promontoire d'Occi. Mais le village
commença à décliner au XVIIe siècle, de telle sorte que le 29 Avril
1852, la commune d'Occi, ne comptant plus que 62 habitants, sera
rattachée à celle de Lumio. Le dernier habitant, Félix Giudicelli y est
mort en 1927.
Le site est très émouvant, avec ses maisons en ruine
et ses deux aires de battage, et il offre de plus une saisissante vue
panoramique sur la baie de Calvi.
Pour découvrir les itinéraires d'accès, suivre ce lien.
Et pour voir la galerie photo, suivre celui-ci.
A lire absolument : In Lumiu tandu, Albiana, cercle d'Etudes et de Recherches historiques de Lumiu.
À cheval entre mer, plaine et montagne, la commune balanine se démarque par sa qualité de vie, l'étendue de son territoire, et plusieurs autres atouts. Dotée d'une capacité d'investissement. Lumio est appelée à se développer
Contrairement à d'autres villages corses, Lumio peut savourer le fait d'avoir des ambassadeurs de taille qui font rayonner la commune balanine à l'extérieur de l'île.
Combien de personnes ont évoqué le village en parlant du mannequin et actrice Laetitia Casta ?
Dans la même veine, combien de personnes à l'étranger ont pu apprécier les qualités du terroir lumiais en goûtant les crus du clos Culombu, distribués à l'étranger, notamment en Amérique du Nord ? La réponse est simple : beaucoup !
Totalisant environ 1 200 habitants, la commune de Lumio ne se résume pas qu'à être « la simple voisine » de Calvi, comme il est possible de l'entendre. Possédant un territoire conséquent de 1 900 hectares, Lumio s'étale en hauteur avec le cœur du village à environ 400 mètres d'altitude, mais aussi en plaines, sans oublier ses hameaux et ses plusieurs kilomètres de littoral. Surtout, Lumio plaît, tout comme sa qualité de vie, sa proximité avec la cité calvaise, son caractère plus reculé, en nature.
Ainsi, de nombreux résidents ou autres visiteurs ne cachent pas leur plaisir d'y habiter. Petit exemple révélateur : des personnalités connues l'ont choisie en guise de deuxième domicile, à l'image des humoristes Guy Bedos, Stéphane Guillon, Muriel Robin, et l'actrice Catherine Frot.
Et aujourd'hui, plusieurs observateurs l'ont classée parmi ces communes insulaires ayant la chance d'avoir un réel potentiel de développement, notamment en raison de ses capacités d'investissements, supérieures à bien d'autres communes de la Balagne. Après avoir bénéficié d'un développement porté par le « boom » du tourisme des années 1970, la commune compte désormais écrire un nouveau chapitre. La nouvelle équipe municipale, élue il y a quelques mois, a répété publiquement sa volonté de mettre en place un plan local d'urbanisme (PLU), condition essentielle selon certains pour réaliser un aménagement en harmonie avec le patrimoine et l'environnement de la commune.
Car au-delà de ses plages telles que Saint Restitude, Ondari-Arinella, Giorgio, et la fameuse marine de Sant'Ambroggio qui a amplement suscité le débat depuis sa création, Lumio cache derrière son littoral de vraies richesses historiques, patrimoniales, et agricoles, que les Lumiais et Lumiaises souhaitent préserver. Pour s'en rendre compte, il suffit d'arpenter les charmantes ruelles du village à flanc de crêtes, sa place de l'église au panorama imparable, ou encore le marché des producteurs qui s'installe chaque mercredi matin.
À Lumio, les habitants se montrent fiers de leur « identité », de leur passé, représentés par exemple par le village abandonné d'Occi, dont les ruines sont toujours visibles.
L'environnement et sa protection fiagurent également parmi les désirs citoyens de Lumio, où la Punta di Spanu fait partie des sites protégés du conservatoire du littoral. Lors de réunions publiques, de nombreux résidents ont affirmé haut et fort leur refus de voir Lumio devenir une commune vouée aux résidences secondaires. Beaucoup votent pour un développement harmonieux.
Source : Corse Matin, 24/07/2014
Pour finir, une vidéo :
Les membres de l’Association « Fra Felice» (Association des propriétaires d’Occi sont formels : "Occi s’écrit bien avec 2C et non un seul. Suffisamment d’écrits officiels (registres des délibérations, des actes d’état-civil et religieux), de la commune d’Occi, et Padduc, en attestent jusqu’à preuve du contraire" affirment-ils en ajoutant que "toutes les autres orthographes sont sans aucun fondement et de nature à modifier ou à détruire l’histoire de ce village" abandonné sur les hauteurs de Lumiu..
D'autres photos du village et de son littoral dans la galerie photo -> Cliquer sur ce lien.