Jan Garbarek

Dernière mise à jour : 30/01/2016

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garbarek
jgsax

C’est d'un excellent musicien, cependant controversé dans le milieu du jazz, qu'il va être question ici : Jan Garbarek, saxophoniste (ténor et soprano) de jazz norvégien né en 1947.

Il commence à enregistrer au début des années 70 pour le label allemand ECM, basé à Münich, mais dont le célèbre studio d'enregistrement se situe à Oslo. Il fait alors partie de l'avant garde scandinave aux côtés notamment du pianiste Bobo Stenson, du guitariste Terje Rypdal, des batteurs Edward Vesala et Jon Christensen, du bassiste Arild Andersen... Sa carrière prend un tournant décisif quand il rencontre Keith Jarrett, qui l'intègre dans son quartet dit « européen », avec Jon Christensen et Palle Danielsson. Cette expérience lui permettra d'obtenir une reconnaissance internationale et de mener une carrière en leader très suivie et appréciée bien au delà des frontières de la Norvège.

Jan Garbarek multiplie ensuite les collaborations avec des musiciens de jazz de renommée internationale comme John Taylor, John Abercrombie, Bill Frisell, Miroslav Vitous, Ralph Towner, Bill Connors... avec lesquels il développe une esthétique très particulière. Loin des fureurs électriques et virtuoses de l'époque, ses formations (essentiellement en quartet) produisent une sonorité légère et aérée, très axée sur la mélodie, le silence et la respiration. Ce côté aérien est renforcé par un son de saxophone caractéristique, notamment obtenu par un fort effet de réverbération, au ténor comme au soprano, ses instruments de prédilection. Son jeu « éthéré » vaudra parfois à sa musique le qualificatif (un peu méprisant) de "New Age Music".

À partir de la fin des années 1980, il forme un groupe régulier avec Rainer Brüninghaus, Eberhard Weber, Manu Katché et Marylin Mazur, communément appelé le Jan Garbarek Group. Il se tourne également vers les musiques du monde. Il rencontre notamment Anouar Brahem, Zakir Hussain, Mari Boine, Ustad Fateh Ali Khan.

En 1993, il collabore avec l'Ensemble Hilliard spécialisé dans le chant grégorien pour créer l'album Officium qui remporte un succès inattendu. Expérience réitérée depuis avec l'album Mnemosyne en 1999 puis Officium Novum.

Garbarek, c'est un son clair de sax soprano ou ténor, c'est surtout une transparence, une sonorité aérienne évoquant les grands espaces, et un lyrisme contenu. Si sa sonorité n'est pas éloignée de celle de Michael Brecker, son lyrisme limpide, sorte d'équivalent boréal à l'expressionnisme torride d'un Gato Barbieri crée une musique à la fois sauvage et glacée, tendue et retenue. Il y a du feu sous sa glace !


ESOTERIC CIRCLE (1969)
Freedom FR 11010 (FLP 41031)

Les débuts discographiques de Jan Garbarek. Si sa personnalité s’affirmera par la suite (on sent ici les influences de Gato Barbieri, Albert Ayler et Sonny Rollins), on peut déjà percevoir les belles qualités du saxophoniste : sens mélodique, sonorité…

AFRIC PEPPERBIRD (1970)
ECM 1007

C'est le premier album de Garbarek pour le label ECM.

C'est un album encore très marqué par le free jazz, avec beaucoup d'énergie, et de techniques bruitistes au saxophone et à la guitare. Garbarek joue ici du saxophone ténor, saxophone basse, clarinette, flûtes et percussions.

L'album se termine par un titre humoristique de Jon Christensen, où le batteur vocalise des « Blupp », ponctués de quelques coups de toms.

Ce disque éveille fortement l'intérêt des critiques, à la fois en Norvège comme à l'international. Le critique Gérard Noel dans Jazz Hot souligne les qualités rythmiques de l'album, tandis que tous les critiques s'accordent sur la qualité du son : clair frais, transparent. Le critique insiste également sur le son de Jan Garbarek, à la fois transparent et plein, évoquant le meilleur de Pharoah Sanders.

afric

SART (1971)
ECM 1015

Excellent disque, entre romantisme éthéré et expressionnisme dru

sart

TRIPTYCON (1972)
ECM 1029

Jan Garbarek pas encore dégagé de ses influences free (notamment Albert Ayler)

triptycon

JAN GARBAREK/ART LANDE : RED LANTA (1973)
ECM 1038

Les compositions d'Art Lande mettant ici à l’épreuve un Garbarek flûtiste, ahurissant de justesse dans la mise en place de longues mélodies aux envolées vertigineuses à la fin desquelles les musiciens se retrouvent au rendez-vous fixé par l’écriture. Garbarek s’y montre léger et subtil, le saxo basse gronde. le soprano chante avec le même bonheur que dans le disque en quartet. Entre jazz et classique, belle musique introspective.
Peut-être reprochera-t-on à ce joli disque une certaine froideur...

red

WITCHI-TAI-TO (1973)
ECM 833 330-2

Jan Garbarek, qui s'était un peu contraint à jouer une musique linéaire avec Art Lande, donne ici plus libre cours à son lyrisme qui, quoique contrôlé, est assez coltranien et même barbierien. Dans des compositions moins “ planantes ” qu’à son ordinaire - des thèmes signés entre autres par Carla Bley, Don Cherry et Jim Pepper, le jeu de Garbarek est plus intense que dans ses disques précédents (voir en particulier Desireless). C'est probablement le disque où il "se lâche" le plus. Sa sonorité au soprano étonne : proche du hautbois, mais aussi d'instruments folkloriques plus simples  Bobo Stenson se montre, en adepte de McCoy Tyner et de Jarrett, un accompagnateur attentif. L’accompagnement racé qu’il délivre avec Palle Danielsson et Jon Christensen est en tout point digne d'éloges.

witchi

DANSERE (1975)
ECM 1075 / 829 193-2

Excellent disque, dans un style qui se situe entre Sonny Rollins, John Coltrane et Gato Barbieri avec un lyrisme prestigieusement maîtrisé et un son d'une belle densité.

dansere

DIS (1976)
ECM 1093

Un disque assez surprenant, avec dans trois morceaux une harpe à vent. Jan Garbarek, accompagné par la guitare classique et 12 cordes de Ralph Towner, délivre une belle musique dépouillée et inquiétante.

dis

PLACES (1977)
ECM 1118

Musique déchirée et déchirante distillée au goutte à goutte, chargée d’une forte intensité dramatique. Climats parfois livides, éclairés par la sonorité superbe, implorante, intense mais froide, du saxophone.
Musique d’une sereine beauté à l’angoisse sous-jacente mais riche aussi d’une émotion sans aucune trace de morbidité : musique ambiguë, énigmatique John Taylor, à l’orgue, tisse de grandes nappes denses, DeJohnette, fin, subtil, découpe ses figures rythmiques avec imprévisibilité et énergie. Bill Connors assure, à mi-chemin entre Abercrombie et Towner  L’absence de basse créé un climat particulier.

places

JAN GARBAREK/ KJELL JOHNSEN : AFTENLAND (1979)

ECM 1169 (Phonogram)

Un chant funèbre, lourd et sombre, qui s’étire pendant trois-quarts d'heure sur un tempo languissant et presque morbide. Cette fois, les montées déchirantes du saxophone dans le suraigu, son souffle glacial apparaissent un peu comme des clichés. Par moments seulement, le rapport entre les deux musiciens atteint une réelle intensité, et la sonorité du saxophone est alors envoûtante et mystérieuse, moins agressive que de coutume.

aftenland


PHOTO WITH BLUE SKY WHITE CLOUD... (1978)

ECM 1135 (Phonogram)

Enregistré en décembre 1978 au Talent Studio d'Oslo, ce disque regroupe Jan Garbarek au saxophone ténor et soprano, Bill Connors à la guitare, John Taylor au piano, Eberhard Weber à la contrebasse, et Jon Christensen à la batterie. Rien de très excitant, mais un disque de qualité.

photo

EVENTYR (1980)


Paru en 1980, Eventyr ("conte" en norvégien) est un disque en trio avec John Abercrombie aux guitares et Naná Vasconcelos aux percussions. Jan Garbarek s'est inspiré de mélodies traditionnelles norvégiennes, en allant visiter les collections musicales de Chateau Neuf

Selon certains critiques, Eventyr est le premier album de Garbarek où l'influence scandinave se manifeste aussi fortement et profondément, tout en étant une approche fraiche et nouvelle de l'utilisation de la musique folklorique. Eventyr est également l'album qui voit les premières critiques du travail de Garbarek, comme étant fade et manquant de profondeur émotionnelle...

eventyr


PATHS, PRINTS (1981)


La rencontre avec Bill Frisell est très fructueuse. Un excellent disque.

paths


WAYFARER (1983)


Wayfarer se caractérise par des paysages sonores éthérés, combinés avec la musique norvégienne. Bill Frisell est encore présent, avec Eberhard Weber à la basse. Assez proche de Paths Prints : même approche générale pour les ensembles. Le jeu de Garbarek est marqué par de longues phrases mélancoliques. On dira que le swing en est absent, mais l'objectif de Garbarek est plutôt de créer des interactions entre couleur, sonorité et rythme.

wayfarer


IT'S OK TO LISTEN TO THE GRAY VOICE (1984)
ECM 1294


Lyrisme tour à tour tranquille et exacerbé, manquant toutefois quelque peu de consistance et de profondeur. A noter la cohésion du groupe, avec notamment l’excellent Eberhard Weber.

ok

ALL THOSE BORN WITH WINGS (1986)

A mon avis, pas l’un des meilleurs disques de Garbarek.

all

LEGEND OF THE SEVEN DREAMS (1988)
ECM 837 344-2
Méditation autour d'une vieille légende lapone, “ Legend Of The Seven Dreams ” s’apparente à la “ new age music ”. Cette musique planante revisitée par les soins d'excellents musiciens (Nana Vasconcelos, Eberhard Weber) évoque les grands espaces et contribue au voyage de l'esprit.

legend

I TOOK UP THE RUNES (1990)
ECM 1419 - 843 850-2

Jan Garbarek a pris les pierres runiques des anciens autochtones du grand nord européen pour sources d’inspiration. Le résultat est éclatant d’universalité : la musique est sans frontières, son passeur est norvégien, il se nomme Jan Garbarek.

itook

RAGAS AND SAGAS (1990)

Rencontre a priori étonnante entre Garbarek et la musique pakistanaise (le chanteur Ustad Fateh Ali Khan). Et ça fonctionne ! Un des meilleurs disques de Jan Garbarek.

ragas

STAR (Miroslav Vitous) (1991)
ECM 1444

Les disques se suivent et ne se ressemblent pas... Ce qui frappe ici, c'est la confrontation féconde entre l'évanescence de Garbarek, la rigueur, la sobriété, l'efficacité d'Erskine, l'épaisseur et la rondeur de Vitous, délivrant son instrument des contraintes rythmiques pour souvent doubler la voix mélodique, ou pulsant d'un swing discret une musique parfois alanguie. Garbarek fond ici sa voix dans le collectif pour un vrai disque de trio.
Certains pourront néanmoins trouver le climat un peu monocorde, sans relief, voire sans chaleur...

star

MADAR (1992)
ECM 1515 / 519 075-2

Après la rencontre avec Ustad Fateh Ali Khan, celle du saxophone de Garbarek avec le luth arabe d’Anouar Brahem donne lieu à un des meilleurs disques du saxophoniste : un éclatement de finesse. Jan Garbarek, Anouar Brahem et Shaukat Hussain tissent ensemble un tapis de sons intimistes où le silence a sa place, où les fils se dénouent, se distendent puis se rejoignent de nouveau. Ces musiciens savent s'écouter et se répondre avant de s'assembler. Nulle profusion dans leur musique, mais un grand dépouillement. Au ténor ou au soprano, Garbarek emprunte à l'Orient son lyrisme. L'oud (luth) de Brahem se teinte de syncopes jazzy ou de vélocité évoquant le flamenco. Le tabla de Ustad Shaukat Hussain complète magnifiquement la douceur veloutée de l'oud et du sax. Superbe !

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TWELVE MOONS (1992)

ECM 1500 / 519 500-2

Retour de Garbarek à une musique plus habituelle, un excellent disque.

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OFFICIUM (1993)

ECM 1500 / 519 500-2

La rencontre du chant grégorien et du saxophone : magnifique !

madar

VISIBLE WORLD (1995)
ECM 1585 529086-2

Comme d’habitude, ce disque suscitera la controverse ; course à l’objet sonore idéal, lisse et poli à souhait, ou musique subtile et troublante ? World music sans racine ou vraie rencontre entre le génie du jazz et la richesse intelligemment conjuguée de traditions puisées aux quatre coins du monde ?

visible
RITES (1998)
CD ECM 1685/86 - 559 006-2


Dès la première plage (Rites), des chants d'oiseaux et bruits de village captés en Inde insufflent leur vie à l'atmosphère onirique tissée par les synthétiseurs et le soprano, tandis que sourd une pulsation étrange et pénétrante (une sorte de techno, dans son plus noble traitement). Claviers (Rainer Brüninghaus, Bugge Wesseltoft), basse (Eberhard Weber) et percussions (Marilyn Mazur) créent, en osmose avec le saxophone, une texture organique ou, au contraire, un flamboiement d'ombres et de lumières. La sobre reprise de Malinye rend hommage au compositeur de cette pièce, Don Cherry, qui fut, pour tant de mélomanes, un humble et mémorable initiateur - il suscita en Garbarek le désir d'explorer le folk norvégien.

rites

RARUM
CD ECM

Une rétrospective de sa carrière depuis Triptycon jusqu'à Visible World.

rarum

IN PRAISE OF DREAMS (2004)
CD ECM 1880

Avec le violoniste Kim Kashkashian et le batteur Manu Katché.

praise

DRESDEN (2004)
CD ECM 2009

Jan Garbarek aura attendu presque quarante ans avant de sortir sous son nom un disque enregistré en public, "Dresden". La qualité du disque est telle que, quoiqu’il arrive, il fera date dans la carrière du saxophoniste . On y retrouve bien évidemment ce qui a fait, et fait encore, le succès de Jan Garbarek : belles mélodies, ambiances variées et aérées. Mais cette fois, le groove est là ! Manu Katché dynamise (dynamite ?) le concert. La musique de Garbarek reste néanmoins aérienne car aucun débordement gratuit, aucune surenchère, ne l’affectent.

dresden

OFFICIUM NOVUM (2004)
CD ECM

Malgré le titre de l'album, ce n'est pas un ré-enregistrement ou le reconditionnement de Officium mais une création entièrement nouvelle constituée de morceaux de la liturgie arménienne, de deux originaux de Garbarek et d'une composition d'Arvo Pärt. La fusion des voix de l'Hilliard Ensemble et de celle de Garbarek est fabuleuse. Un très grand disque.

officium

Jan Garbarek a également participé aux disques suivants:
 
rypdal

deer
caris


 eleni
neighbourhood


 atmos

Terje Rypdal, 1971 (Terje Rypdal)
Belonging
, 1974 (Keith Jarrett)
Luminessence, 1974 (Keith Jarrett)
Solstice, 1974 (Ralph Towner)
Arbour Zena, 1975 (Keith Jarrett)
Sound and Shadows, 1977 (Ralph Towner)
My Song, 1977 (Keith Jarrett)
Deer Wan, 1977 (Kenny Wheeler)
Sol Do Meio Dia, 1977 (Egberto Gismonti)
December Poems, 1977 (Gary Peacock)
Of Mist And Melting, 1977 (Bill Connors)
Personal Mountains, 1979 (Keith Jarrett)
Nude Ants, 1979 (Keith Jarrett)
Voice from the Past - Paradigm, 1981 (Gary Peacock)
Cycles, 1981 (David Darling)
Vision, 1983 (Shankar)
Song For Everyone, 1984 (Shankar)
Chorus, 1984 (Eberhard Weber)
Making Music, 1986 (Zakir Hussain)
Guamba, 1987 (Gary Peacock)
Rosenfole, 1988 (Agnes Buen Garnas)
Music For Films, 1990 (Eleni Karaindrou)
Alpstein, 1990 (Paul Giger)
Star, 1991 (Miroslav Vitous)
Atmos, 1992 (Miroslav Vitous)
Small Labyrinths, 1994 (Marylin Mazur)
Caris Mere, 1995 (Giya Kancheli)
Agram, 1996 (Lena Willemark & Ale Müller)
Universal Syncopations, 2003 (Miroslav Vitous)
Neighbourhood, 2005 (Manu Katché)

Comme on le voit, une palette très étendue.

Avec Keith Jarrett :
Keith Jarrett enregistra plusieurs albums pour ECM avec cette formation.

belonging
song
arbour

Belonging

Cette première séance du pianiste avec Jan Garbarek, Palle Danielson et Jon Christensen est très réussie. Le disque n'a pas vieilli (contrairement à "Nude Ants"), sans doute grâce à l'intelligence, la beauté du matériel thématique, exclusivement des compositions de Jarrett, souvent modales, et au jeu lumineux de ce dernier. Le lyrisme du pianiste s'allie à la sonorité de Garbarek, qui au ténor, à mi-chemin entre Rollins et Barbieri, fournit un chant plein et généreux (Blossom, Belonging, Solstice), aux longues phrases flexibles. Remarquable accompagnement du tandem scandinave

My Song (1978) montre encore l'excellence de Garbarek, dont les longues plaintes angoissées apportent aux mélodies du pianiste un lyrisme nouveau. A cet égard, l'exposé du morceau qui donne son titre à l'album mérite à lui seul l'acquisition du disque: le soprano recourbé du Norvégien y fait merveille. L'autre raison pour laquelle ce disque est excellent, c'est que Jarrett s'y révèle à l'écoute de ses partenaires. Il maîtrise ici sa forte personnalité et permet à sa musique de s'imprégner de leur influence. Ses propres mélodies en ressortent magnifiées.  On trouve aussi deux enregistrements de concerts du quartet en 1979 : Personal Mountains tout d'abord. Le groupe est parfaitement soudé, Jarrett et Garbarek, infiniment complices. Le discours est ici riche et varié. Au foisonnement percussif, aux stridences du saxophone vient répondre l'admirable phrasé du piano, le lyrisme expressif du même Garbarek dans les mouvements lents. Le résultat est impressionnant, à la fois par la brillance des thèmes et la haute qualité de leur interprétation, qui laisse en outre parfois la place à d'excitantes improvisations (Oasis, lnnocence).
Nude Ants, enregistré en public au village Vanguard de New York en 1979, est nettement moins bon. Chaque titre paraît fondé sur une seule idée directrice, ce qui peut donner le meilleur (New Dance, Sunshine Song) comme le pire (Oasis : trente minutes d'ennui).

Et voilà qu'ECM exhume de ses archives un double CD, Sleeper, témoignage du "quartet européen" au sommet de son art, Un concert inédit dans son intégralité au Nakano Sun Plaza de Tokyo en avril. 1979.

mountains
nude_ants
sleeper

Luminessence
Après Belonging, Keith Jarrett compose une œuvre ambitieuse, au service du saxophoniste, qui pleure et rugit avec une sûreté et, une puissance extraordinaires et une parfaite maîtrise de ses moyens. Magnifique passage majeur/mineur dans Numidor.

Arbour Zena (1975) est un travail pour ensemble à cordes, qui peut évoquer par moments Grieg, Bartok ou Berg, avec le saxophone de Jan Garbarek et la contrebasse de Charlie Haden. Beau disque, notamment les deux premières suite (Runes et Solara March) où la basse de Charlie Haden fait merveille.


Avec Ralph Towner :

solstice
sss


Avec Egberto Gismonti :

folk
sol

En 1977, Garbarek collabore avec le guitariste et pianiste Egberto Gismonti pour Sol do Meio Dia, puis en 1979 ils enregistrent Folk Songs en trio avec Charlie Haden. Le trio enregistre ensuite Magico en 1979. Et 30 ans après (en novembre 2012) sort Carta de Amor, enregistré en public à Münich en 1981 (ECM 2280/81)

carta

Capturé à l'Amerika Haus de Münich en avril 1981, ce concert montre le trio à son apogée après deux ans de tournées et deux albums, Magico” et “Folk Songs”. Cinq compositions de Gismonti, avec deux versions de Carta de Amor, une version très libre de la composition de Garbarek “Spor”. Quant à lui Charlie Haden apporte “La Pasionaria”, du Liberation Music Orchestra et un inédit, “All That Is Beautiful”.

Avec Shankar et Zakir Hussain :

vision
song
making


Garbarek enregistre tout d'abord en 1983 Vision avec Shankar, puis Song For Everyone l'année suivante. En 1986 il retrouve Zakir Hussain avec qui il enregistre Making Music. Des vidéos ici.

la réédition en coffret de trois enregistrements des débuts de Jan Garbarek, Sart (1971), Witchi-Tai-To (1973) et Dansere (1975). Deux orchestres, Garbarek/Stenson/Rypdal/Andersen/Christensen dans Sart et le Jan Garbarek-Bobo Stenson Quartet.

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